Mélenchon pour une révolution médiatique citoyenne

par Lisa SION 2
lundi 12 avril 2010

Un peuple vraiment émancipé peut tout à fait se passer d’autorités religieuse et politique, exactement comme un adulte se passe un jour de ses parents. C’est l’abus de pouvoir de la dominance de ces deux engeances qui ont généré la dépendance du plus grand nombre envers l’élite, en créant de toutes pièces l’abonnement aux lois incompréhensibles qui abrutissent les esprits. L’imbuvable discours « langue de bois » que tous les médias sont obligés de matraquer quotidiennement pour mieux le faire avaler, est la preuve cruelle et vivante du harcèlement obligatoire soutenu, pour tuer le bon sens populaire commun. Trop de lois tuent la Loi, trop de discours tuent le fond de celui-ci, et trop de publicité noie l’ensemble dans ces médias excipients dont l’abus tue par extension ou adjonction de principes actifs toxiques. Un navire peut très bien se passer de capitaine d’autant plus, quand ce sont les matelots qui rament. Pour tenir ses matelots jusqu’à destination, le capitaine n’a d’autre issue que de mentir effrontément. Évidemment, pour s’émanciper, le peuple doit immanquablement passer par l’apprentissage d’un langage commun avec le même sens pour chaque mot. Dans ce domaine, il devient urgent de lutter attentivement contre cet usage qui nait de jouer avec ceux-ci afin d’en transformer l’origine, en effet, moins l’on a de mots à son vocabulaire, et plus on élargit le sens de chacun. Tous deviennent donc extrêmement vagues pour celui qui rame, et le discours bateau ambiant participe encore plus à les soulever.

Jean Luc Mélenchon, ce déménageur populaire auquel il ne manque plus que les bacchantes pour ressembler comme deux sous à Vidocq, s’en vient, face à la conjoncture politico-médiatique, à lâcher son discours taillé dans la masse. Outré qu’il est de voir que pour remédier à la « crise », divers solutions complètement hors propos viennent envahir les ondes, il sort son fleuret moucheté et trépasse un jeune étudiant tout frais sorti d’une école de journalisme de science politique. Cette vidéo a été tournée entre les deux tours des dernières élections, ce qui justifie l’empressement de l’homme politique à interrompre ce débat qui vient clore les trois mois de campagne harassante. L’air de rien, cette campagne a laissé d’autres traces dans les esprits fatigués : chez Saintonge particulièrement, ainsi que chez Martine Aubry .

« l’école de journalisme de Sciences Po d’où est parti le coup n’est vraiment pas en odeur de sainteté dans la profession, depuis le premier jour. Elle a été créée quand le Centre national de formation des journaliste de Paris était en cessation de paiement. C’était censé être le coup de grâce, attitude moyennement appréciée par la profession. Cette attitude sévèrement contestée par l’UNEF dès l’origine, qui contestait à la fois la création de cette école dans une logique de business et le contenu de l’enseignement prévu du point de vue du formatage des esprits... ...Félix Briaud n’est pas un nouveau né non plus, sa biographie sur internet en témoigne, il n’est en réalité pas vraiment un petit « nouveau » sans expérience. Stagiaire à temps plein, successivement à l’international Hérald Tribune, puis à Rue 89, il est actuellement sous contrat d’apprentissage pour Europe 1.

Il semble évident pour JLM, que les légalisations en cours du jeu en ligne et des maisons closes, ne sont nullement les solutions aptes à résoudre les principaux problèmes des français, et qu’elles sont susceptibles de l’énerver. Si les maisons closes pouvaient permettre de devenir un début de solution pour remédier à la misère sexuelle qui touche certains citoyens, et faire reculer la pédophilie et le viol, il est clair qu’il faut y réfléchir avec des solutions telles, par exemple, les prisons mixtes et sans barreaux comme en Suède. Mais avant, il ne serait pas inutile de se demander quelles autres légalisations précédentes n’auraient pas participé à ouvrir des voies par lesquelles se sont engagées beaucoup de ces troubles sociaux. Également, une très certaine prohibition ne favoriserait-elle pas ces différents états de choses. En effet, Bien des lois sont comme des médicaments dont il n’est pas suffisamment déterminé au préalable les effets secondaires, du fait des agences de contrôles internes et commerçantes, ou par une urgence menée pour combattre une éventuelle pandémie.

En ce qui concerne le viol déjà, il n’est pas inutile de rappeler que les deux premiers chiffres en matière de plaintes déposées aux commissariats, sont tournées à l’encontre du milieu médical, administratif, et d’encadrement. Il est donc urgent de se poser la question des intentions précises qui animent ces instances, dans leur facultés à gérer les crises sociales de par leur important pouvoir législatif dominateur. Parce que 16,8 % des plaintes appartiennent à des professions médicales et paramédicales, 14,8 % ont des responsabilités d’encadrement, PDG, ingénieur, énarque, gérant de bar, entrepreneur, chef de service et 13,1 % exercent les métiers de l’enseignement, de l’animation ou de la petite enfance...Or, en France seulement 2% des viols sont suivis d’une condamnation ! Après tout, si l’on veut bien réfléchir un instant, 80 % du net est 100 % obsédé sexuel. Pourquoi n’en serait il pas de même dans la vie courante, et surtout, la focalisation sur le clergé ne serait elle pas l’arbre qui cache la forêt et fausse complètement le débat ? http://www.sosfemmes.com/violences/viol_chiffres.htm

Dans certains cas, des hommes politiques ayant défendu comme JLM certaines dispositions législatives il y a trente ans, font preuve de conscience aujourd’hui pour lutter contre les effets néfastes de celles-ci. La loi Robien, justifiable la première et deuxième année, par la vente des meilleurs terrains abordables par transports en commun pour les salariés du centre ville ne l’est plus du tout cinq ans plus tard. Pourtant, elle continue d’exister, portée par le succès communiqué de bouche à oreille sur ses débuts prometteurs. La loi Monory, concernant l’encouragement à l’actionnariat vers les entreprises françaises existe toujours bien qu’il devienne impossible de définir quelle entreprise est encore française dès qu’elle entre en bourse. A ce sujet, le moyen le plus simple pour le savoir serait de vérifier où celles-ci paye ses impôts. Jean Marie Le Pen, à vingt-sept ans, est le plus jeune député de l’Assemblée nationale. ... et se porte volontaire pour se battre pour la défense de l’Algérie française. Jean Luc Mélenchon a effectivement pris de mauvaises dispositions de par le passé, aux cotés d’hommes politiques influents. S’il compte désormais sur son propre parti pour agir les mains libres et le cœur vaillant, un petit parti entièrement dégagé de l’UMPS, ne doutons pas de sa bonne foi. Il est un homme tout à fait providentiel au vu de la conjoncture actuelle, et particulièrement auprès de la future proche démocratie médiatique révolutionnaire citoyenne que nous désirons et méritons tous, internautes encore libres, et qu’il défendra avec audace et témérité.

Philippe Gildas, invité hier chez Ruquier, décrit très bien comment dans son émission « nulle part ailleurs », il lui était impossible d’inviter aucun homme politique, par raison d’être de l’émission. Il déclare également que pour perdurer dès le début dans son métier en préservant sa neutralité jusqu’au bout, il a toujours refusé de voter. Ainsi personne ne connaissait sa couleur et il lui était donc permis d’auditionner les présidents de la République sans aucun compte à leur rendre ensuite.

JML donne sa vision désabusée du journalisme : « Selon lui, les conditions sociales des journalistes rendent leur indépendance illusoire. Et la surcharge de travail rend l’approfondissement des sujets impossible ».

 

http://reversus.fr/2010/03/22/j-l-melenchon-france-televisions-pietine-le-pluralisme-politique/

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2010/04/mince-les-cloches-sont-de-retour/

Les journalistes sont pris à la gorge

Cinq pages de plaintes de jeunes journalistes en colère

Faillite des médias et de la démocratie

 


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