Mondialisme, croissance économique et avenir des Européens

par Martin sur AgoraVox
mercredi 13 février 2008

Les propositions qui ont été présentées le 23 janvier 2008 par la commission Attali sont dangereuses. Parmi ces propositions, la question qui est de première importance, la décision aux conséquences très nuisibles, dont la mise en application créera des dégâts irréversibles, irréparables aux populations européennes, est celle de la poursuite et de l’amplification de l’immigration massive en provenance d’autres continents.

Le présent article risque de vous paraître provocant. Certains estimeront qu’il contient des propos qui ne sont pas « politiquement corrects ». Il met en évidence le fait que l’immigration en provenance d’autres continents change fondamentalement les valeurs traditionnelles dominantes en Europe.

Je me permets parfois d’écrire dans le sens qui peut contrarier l’opinion généralement affichée dans la société européenne actuelle ou du moins l’opinion qui domine dans les médias et dans les cercles qui tiennent les commandes du pouvoir politique et économique. Mais si tous les citoyens ne disaient que uniquement ce que l’opinion dominante leur suggère de répéter il n’y aurait pas de débats.

Il est certain que le présent texte n’exprime aucune haine. Au contraire : le présent article appelle à préserver les diversités de l’humanité et dans ce but appelle notamment à sauvegarder les Européens d’origine qui sont porteurs d’une civilisation qui leur est spécifique et qui sont menacés d’extinction imminente. Le présent article se préoccupe du droit à la survie des Européens d’origine et demande que cette branche de l’humanité ait le droit de poursuivre son évolution en préservant sa spécificité. Vous l’avez compris : le présent article est une diatribe contre le mondialisme.

Insistons : le présent article appelle à préserver les diversités de l’humanité, dans tous les sens du mot diversités, y compris la diversité des civilisations.

La poursuite de l’immigration massive en provenance d’autres continents est donc suggérée par la commission Attali. Si M. Nicolas Sarkozy retenait cette proposition de la commission Attali cela confirmerait la poursuite du changement qui est en cours dans la structure de la population française avec notamment l’apparition du communautarisme musulman. Tout est fait depuis des décennies par les politiques qui alternent au pouvoir, qu’ils soient de gauche ou de droite, en France et dans l’Union européenne, pour que cette tendance se poursuive.

La conclusion contenue dans le rapport présenté par M. Jacques Attali expliquant qu’il faut continuer et amplifier l’immigration massive en provenance d’autres continents est l’exemple parfait de la pression par le chantage que l’on exerce sur la population européenne autochtone : « si vous voulez continuer à vivre dans le confort, vous devez accepter de disparaître au profit des populations venues d’autres continents ».

Le rapport présenté par M. Jacques Attali participe au concert joué à l’unisson par les collaborateurs du mondialisme (qu’ils soient de gauche ou de droite) qui poussent à la régression des Européens et qui répètent inlassablement que pour des raisons économiques (de droite) ou humanitaires (de gauche) il faut maintenir et augmenter les flux d’immigration en provenance d’autres continents.

En démocratie les pro-mondialistes ont le droit d’exprimer leurs idées. Mais en démocratie ceux qui sont opposés à l’idéologie mondialiste doivent également pouvoir exprimer leurs idées.

À l’intention des lecteurs qui éventuellement découvrent la question de l’immigration massive en provenance d’autres continents le présent article apporte des éclairages sur lesquels ne se focalisent pas les grands médias. Ce sont des éclairages qui sont souvent occultés dans les médias, des faits qui sont passés sous silence, évincés par la propagande en faveur de la poursuite massive de l’immigration en provenance d’autres continents.

D’abord il faut constater que l’immigration a changé depuis le milieu du XXe siècle.


Jusqu’au milieu de XXe siècle, les immigrés en France étaient des Européens. Cette immigration européenne existe depuis la nuit des temps et dans tous les pays d’Europe. Ces immigrés-là étaient dès la deuxième génération assimilés, car par leur culture, par leur religion, par leurs coutumes ils se fondaient dans la population au point d’en faire partie sans aucune distinction.

Notamment l’immigration européenne n’a pas créé des tensions extrêmes en introduisant une religion que les Français, et les Européens en général, en majorité n’appellent pas de leurs vœux.

L’arrivée massive des non-Européens musulmans, avec des références culturelles très différentes des références traditionnelles en Europe ou en France, provoque de forts changements dans les valeurs de référence de la société.

Ce qui est la cause du communautarisme, ce qui pose problème, en France et généralement en Europe, ce n’est pas « l’immigration », c’est « l’immigration non-européenne ».

On en est à présent en France, et en Europe, à la 3e génération de descendants d’immigrés africains (Noirs ou Nord-Africains), qui sont très majoritairement musulmans, et au lieu d’assimilation, d’adaptation au peuple et à la terre d’accueil, on constate l’inverse : ils imposent le changement de la société française et européenne selon leurs critères.

La civilisation est l’ensemble des phénomènes sociaux, religieux, intellectuels, artistiques, scientifiques et techniques d’une société. Une population est porteuse d’une civilisation qui est le résultat de son histoire. Lorsque sur un territoire une population est remplacée par une autre population aux références culturelles ou morales différentes, la continuité de l’évolution de la civilisation présente sur ce territoire est interrompue : sur ce territoire une civilisation est morte et est remplacée par une autre civilisation.

Adhérer à une civilisation demande des efforts. L’assimilation des immigrés implique notamment la renonciation à la culture d’origine. Pensez-vous ou constatez-vous par exemple que les immigrés africains (Noirs ou Nord-Africains) et leurs descendants, qui sont très majoritairement musulmans, sont en train de massivement abandonner l’islam ? Les musulmans n’exigent-ils pas, de plus en plus fréquemment, que des mosquées soient érigées, en France et dans d’autres pays d’Europe ?

Les tensions apparaissent. Il est à présent nécessaire en Europe, notamment par exemple en France, que ceux qui ne sont pas des Européens autochtones et qui sont souvent musulmans, s’assimilent à la société accueillante. Il faut trouver des voies pour y parvenir. Cela doit encore être possible.

De même, il est à présent nécessaire d’arrêter l’immigration massive depuis les autres continents. Cela est nécessaire pour la survie de la civilisation des Européens d’origine.

Car les immigrés originaires d’autres continents, majoritairement musulmans, imposent un changement de civilisation. Si la tendance de cette politique d’immigration non européenne se poursuit, alors avant le milieu du XXIe siècle certains pays de la partie occidentale de l’Europe deviendront musulmans. Et avant la fin du XXIe siècle, l’Union européenne sera majoritairement musulmane. Les sources des projections démographiques officielles qui confirment ces affirmations sont données plus loin dans l’article. Si la tendance voulue par les mondialistes se poursuit, avec la poursuite ou l’amplification de l’immigration en provenance des autres continents, la civilisation européenne deviendra une civilisation ancrée sur les références de l’islam.

Malgré cela, l’appareil de propagande médiatique continue de marteler sans relâche qu’il est dans l’intérêt des Européens d’accepter l’immigration non européenne.


Il convient de préciser combien sont inacceptables les prétextes démographiques et économiques, qui sont utilisés par la propagande qui domine dans les médias, pour obliger la population européenne à se plier aux diktats des groupes de pression et à accueillir sans protester les flux d’immigration non européenne, majoritairement musulmane, qui est destinée à remplacer la population européenne autochtone.

Le mondialisme pousse au mélange. Le mélange ne conduit pas à la coexistence des différences, mais à l’uniformisation, à la disparition des particularités. Un territoire déterminé, son propre territoire, sur lequel un groupe humain est capable de s’organiser souverainement, selon ses propres croyances - et en démocratie cela signifie selon les croyances de la majorité de la population - est la condition nécessaire permettant l’évolution spécifique à ce groupe humain. Ici interviennent les notions de souveraineté, de démocratie et du droit à sa propre civilisation.

La civilisation européenne est une réalité, mais une réalité fragile, objet des attaques. À présent, alors que l’idéologie mondialiste se dévoile clairement, et s’impose contre la volonté majoritaire de citoyens européens, on constate par les faits que son projet final n’est pas la coexistence des groupes humains, mais un mélange uniformisateur, à la fois biologique et culturel. Dans le mondialisme il n’y a plus d’avenir pour les Européens autochtones.

Le mondialisme est une idéologie qui domine actuellement dans les milieux politiques au pouvoir dans les pays européens, qu’ils soient de « gauche » ou de « droite ». C’est le résultat d’un travail d’endoctrinement ancien et l’immigration non européenne est présentée depuis des décennies comme l’objectif à suivre pour atteindre une « société idéale ».

Certains politiques français de premier plan ont semble-t-il parfois eu quelques hésitations, mais rien de concret n’a été fait pour effectivement arrêter les flux entrants d’immigrés non européens. Globalement, depuis quelques décennies, les politiques en place, de droite ou de gauche, n’ont fait que gérer l’accueil du flux massif et en vérité n’ont rien fait pour l’arrêter.

De sorte que peu importe si le général Charles de Gaulle a exprimé l’opinion suivante, en cette lointaine année 1963 : « J’attire votre attention sur un problème qui pourrait devenir sérieux. Il y a eu 40 000 immigrants d’Algérie en avril. C’est presque égal au nombre de bébé nés en France pendant le même mois. J’aimerais qu’il naisse plus de bébés en France et qu’il vienne moins d’immigrés ». Peu importe que quelques décennies plus tard M. Valéry Giscard d’Estaing parlait d’« invasion », peu importe si M. François Mitterrand a mentionné le « seuil de tolérance », peu importe si M. Michel Rocard a estimé qu’il est impossible d’accueillir « toute la misère du monde ». Peu importe quelles ont été ces rares déclarations réalistes dans la bouche de ceux qui détenaient réellement le pouvoir, car le traitement laxiste a prévalu, souvent sous la pression conjointe d’une part des lobbies des milieux économiques qui voulaient créer ainsi la pression baissière sur les salaires et d’autre part des lobbies des droits de l’homme.

Une chose est certaine : les citoyens français n’ont jamais eu la possibilité d’exprimer démocratiquement, par vote direct, quelle est leur volonté sur les flux massifs d’immigration en provenance d’autres continents.

À partir des années 1970, sans se soucier de ce que veulent la majorité des citoyens français, les politiques qui alternaient au pouvoir, de droite ou de gauche, ont concernant l’immigration non européenne, par leurs décisions ou par l’absence de décisions, clairement affiché l’objectif d’aboutir en France à une société « multiculturelle » et « multiethnique » selon le modèle brésilien. On peut constater que quelques décennies plus tard cet objectif est atteint.

L’objectif est même dépassé par le fait que la population française est devenue non seulement « multiculturelle » et « multiethnique », mais, en plus, d’une société aux racines culturelles à dominantes chrétiennes, elle est au début du XXIe siècle devenue une société en voie d’islamisation rapide. Déjà à la fin du XXe siècle, M. Jacques Attali a sans ambiguïté admis cette évolution de la société française dans un article du journal Le Monde, daté du 4 mars 1997 : « Si la France et l’Europe s’affirmaient comme un club chrétien, elles devraient se préparer à l’affrontement avec un milliard d’hommes [musulmans], à une vraie guerre de civilisations. Avec en prime, en France, une guerre civile. Car la France, en raison de ses choix géopolitiques antérieurs, est une nation musulmane ». Notons au passage que M. Jacques Attali estime donc que la seule attitude que les Européens peuvent adopter devant la progression rapide de l’islam c’est la reddition. La majorité des Européens sont-ils prêts à céder et à se soumettre à l’islam ?

En France, comme au sein des institutions de l’Union européenne, les pro-mondialistes ne sont donc pas une nouveauté du XXIe siècle.

M. Jacques Attali joint une fois de plus sa voix à la longue liste de ceux qui continuent avec de plus en plus d’insistance à nous faire l’éloge des pratiques du mondialisme, alors qu’à présent les citoyens européens ont pourtant, depuis des années, l’expérience concrète de ce qu’apporte le mondialisme. Les Européens peuvent à présent constater dans les faits que le mondialisme impose aux Européens la régression sociale et, ce que rappelle le présent article, les Européens constatent que par l’appel à l’immigration massive des non-Européens le mondialisme conduit à l’extinction des Européens « tels qu’ils sont aujourd’hui » et à la disparition de leur civilisation.

Rappelons-nous qu’en démocratie toutes les opinions peuvent être publiquement défendues, y compris le mondialisme. Mais l’actuel martèlement médiatique incessant élimine les voix de ceux qui sont opposés à l’idéologie mondialiste.

Examinons quelques éléments principaux du marketing pro-mondialiste et leur contenu mensonger.


Le manque de main-d’œuvre était déjà à l’ordre du jour dans les années 1950. Il peut être intéressant de faire la comparaison avec les solutions qui à ce moment-là ont été adoptées en France ou dans d’autres pays d’Europe occidentale d’une part, et au Japon d’autre part.

Dans les années 1950-1960, il a été décidé en France d’importer des immigrés d’Afrique (du Nord et sub-saharienne). La justification a été que l’industrie et l’économie en général ont besoin de toujours plus d’ouvriers pour assurer la croissance. Et c’était le commencement des changements massifs dans la structure ethnique et religieuse de la population française, qui d’une population européenne aux racines culturelles chrétiennes au début du XXe siècle est devenue une population « multiculturelle », « multiethnique » et de plus en plus marquée par l’islam au début du XXIe siècle. Autrement dit : une grande partie de la population française est devenue musulmane.

Toujours dans les années 1950-1960, mais au Japon, il a été décidé d’automatiser l’industrie et les Japonais ont investi dans les robots et la réorganisation du travail dans tous les secteurs économiques. Sans faire appel à l’immigration, ils ont réussi à créer une expansion économique durable et la population japonaise n’a pas changé sa structure ethnique ou religieuse. Les Japonais ne sont pas devenus musulmans.

Ce qui était également mis en place en France dans les années 1950 c’est le principe du titre de séjour temporaire permettant de travailler en France pendant une durée limitée. Finalement ces travailleurs temporaires ont obtenu le droit au regroupement familial et au titre de séjour permanent et se sont établis en France pour y vivre une retraite heureuse entourés d’une descendance nombreuse.

Aujourd’hui la commission Attali nous propose la même recette.


La commission Attali estime que la France doit « faciliter la délivrance de visas aux étrangers ». Les visas seraient destinés à couvrir les besoins français en main-d’œuvre et, en fonction des dispositifs légaux qui restent à mettre en place, les quotas pourraient être fixés par pays d’origine.

On voit que l’anomalie est dans le fait que l’appareil de formation professionnelle français ou européen ne produit pas en fonction des besoins du marché de travail. Ce qui explique l’existence en Europe de la masse de personnes jeunes qui ne trouvent pas un premier emploi, et cette inadaptation concerne aussi bien des personnes issues des universités que des personnes sans formation aucune.

Le manque de main-d’œuvre qualifiée est notamment le résultat de la responsabilité défaillante des politiques qui se sont succédés au pouvoir depuis des décennies. La tâche des ministres de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et d’autres responsables des filières de formation professionnelle, est, ou devrait l’être, l’adaptation des cursus de formation, y compris la formation professionnelle continue, en fonction de l’évolution des besoins en qualifications sur le marché de travail. C’est une solution de facilité que d’importer la main-d’œuvre qualifiée qui a été produite hors du continent européen. Cette solution de facilité est un signe d’échec du système de formation mis en place dans les États membres de l’Union européenne.

Et maintenant on voudrait soigner la maladie en inoculant une maladie plus grave... Car qu’en est-il de ces titres de séjour temporaire, destinés à satisfaire pour une période donnée le besoin en compétences manquantes ?

Chacun sait comment finissent les « titres de séjour temporaire » et les « quotas » et chacun sait que cette ouverture à l’immigration non européenne est coordonnée par la Commission européenne comme nous le verrons plus loin à propos de la « carte bleue ». Les immigrés en provenance d’autres continents, qui seront donc invités par ceux qui dirigent les pays européens à occuper de nombreux types de postes de travail, les immigrés qu’on appelle aussi « l’immigration qualifiée », seront autorisés de faire immigrer les membres de leur famille, actuels ou futurs, les ascendants, les conjoints et les descendants, naturels ou adoptifs, en appliquant le « droit au regroupement familial ». Donc les quotas ne seront dès le départ pas maîtrisables. Puis, dès la naissance d’un enfant en Europe, en appliquant le « droit de sol », ils seront autorisés à s’enraciner avec leur famille sur le sol européen. Donc le séjour temporaire deviendra permanent. Ce système législatif permettant une gestion souple de l’immigration non européenne a été mis en place dans les États membres de l’Union européenne de façon progressive, pas à pas, au fil des ans.

Les États de l’Union européenne permettent la naturalisation dès que le séjour légal sur le territoire de l’État a duré quelques années. Naturellement dès qu’une personne a obtenu la nationalité d’un État membre de l’Union européenne, elle n’est plus comptabilisée comme immigrée. Voilà comment les statistiques officielles permettent d’affirmer qu’« il ne peut pas y avoir un problème d’immigration non européenne en forte croissance par rapport à il y a quelques dizaines d’années, puisque le nombre d’immigrés non européens est stable depuis des décennies et ne présente qu’un très faible pourcentage de la population totale. ».

Pour qu’on ne pense pas trop à ces aspects du problème, les mondialistes de la commission Attali cherchent à imposer l’idée que l’immigration non européenne est « facteur de développement de la population, et est en tant que telle une source de création de richesse ».

En définitive nous constatons que la propagande pro-mondialiste cherche à imposer l’idée fallacieuse que c’est un progrès pour les citoyens européens de devoir céder leur place sur le continent européen aux immigrés venus d’autres continents afin qu’une autre civilisation s’y installe.

L’autre idée fallacieuse de progrès, associée à l’objectif de la croissance économique maximale, et donc associée au besoin de la main-d’œuvre la plus nombreuse possible, de préférence une main-d’œuvre immigrée non européenne, car elle accepte les conditions de travail dégradées et les conditions sociales se rapprochant des critères chinois ou indiens, l’idée nouvelle que les médias martèlent aux citoyens européens, est l’idée que c’est un progrès de devoir consacrer de plus un plus de son temps au travail.


Les voix de la propagande mondialiste, qui dominent dans les médias, prétendent que la durée de travail en Europe doit augmenter et que l’immigration depuis l’Afrique et l’Asie est indispensable à l’économie européenne. On se demande où est le progrès si, pour survivre, il faut consacrer de plus en plus de son temps au travail. En effet, l’objectif de progrès dans une société humaine devrait être non pas de travailler de plus en plus, mais de s’affranchir de l’obligation de travail incessant, souvent pas choisi par vocation, mais contraint pour des raisons économiques, qui absorbent entièrement l’individu.

Le système économique actuel a ses contraintes qui se traduisent notamment par l’obligation pour la société d’être en moyenne en situation de croissance économique.

Indépendamment des particularités du système économique actuellement en place en Europe, on peut faire deux observations, l’une sur le potentiel de production et l’autre sur la productivité.

Les Européens disposent globalement d’un potentiel de production qui permettrait de subvenir aux besoins d’une population beaucoup plus nombreuse. Si on laisse de côté les contraintes liées au système économique, si on fait le bilan du potentiel humain, du savoir-faire, des moyens matériels, des installations, des infrastructures, etc., il est certain qu’en réorientant une partie des activités futiles vers la production utile, le même potentiel actuel humain et matériel pourrait fournir tout ce qui est nécessaire et plus à une population beaucoup plus nombreuse.

La deuxième observation concerne la productivité.

À propos de la productivité et de la société européenne il y a deux possibilités : le progrès aidant, la productivité globale s’améliore, ou bien la productivité globale ne s’améliore pas.

Certes il y a des discussions sur la question « qu’est-ce que la productivité du point de vue statistique », mais là n’est pas mon propos. Indépendamment de ces discussions sur la possibilité ou non de mesurer la productivité de façon fiable, on doit pouvoir affirmer qu’au fil des années, les techniques s’améliorant, on augmente la quantité ou on améliore la qualité des biens et des services qu’on est capable de produire pendant une certaine durée fixe de travail.

À quoi servent les améliorations technologiques et organisationnelles, à quoi servent les nouvelles générations d’ordinateurs, les automatisations, les robotisations, les nouvelles versions des logiciels et des applications informatiques, etc., si la productivité globale de la société européenne ne s’améliore pas en permanence comme conséquence de ces innovations ?

Si la productivité globale ne s’améliorait pas alors tous ces efforts d’innovation seraient vains, ils ne seraient pas justifiés. On n’investit dans les innovations que si elles sont justifiées. Donc, puisque nous sommes témoins des innovations permanentes dans tous les domaines, nous pouvons déduire que leur efficacité est certaine et par conséquent nous sommes fondés de croire que la productivité de la société européenne s’améliore en permanence.


La productivité s’améliore en permanence, mais, en même temps, on cherche à nous imposer l’idée que la durée de travail doit augmenter et que l’immigration depuis l’Afrique et l’Asie est indispensable à la société européenne, ou plus exactement, que cela est indispensable à la fuite en avant du système économique européen actuel, fondé sur l’augmentation perpétuelle de la consommation.

La productivité s’améliore, mais les citoyens européens n’en profitent pas ils doivent travailler de plus en plus.

Alors à qui en fin de compte profite l’amélioration permanente de la productivité ? L’article suivant explique où est la tromperie : « Mondialisme, meilleure productivité, durée de travail accrue : à qui cela profite ? ». Cet article sur le mondialisme décrit à qui profitent l’augmentation de la durée de travail et l’immigration massive des non-Européens. La vérité est que l’Europe n’a pas un besoin vital d’immigration en provenance d’autres continents. L’immigration non européenne entre dans le cadre global des actions répondant aux préceptes de l’idéologie mondialiste. Ces actions apparaissent sous la forme d’un processus qu’on a dénommé mondialisation.

La mondialisation été imposée aux Européens par les politiques se réunissant dans des instances européennes et prenant des décisions sous la dictée des lobbies, pas uniquement économiques et financiers, qui pour défendre leurs intérêts prêchent l’ouverture des frontières européennes et l’abandon de toute idée de protection des Européens à l’intérieur de ces frontières. Ces lobbies, ou groupes de pression, en faveur des flux de plus en plus massifs d’immigration non européenne, sont essentiellement de deux sortes.

Il y a d’abord les groupes de pression organisés au sein d’institutions internationales, telles que l’ONU, qui poussent à installer la masse croissante des Africains sur le continent européen. Du point de vue de ces dignitaires des institutions internationales, l’organisation des flux migratoires toujours plus forts d’Afrique vers l’Europe est la solution idéale pour résoudre l’incapacité des Africains de se prendre eux-mêmes en charge, et notamment est d’après eux la solution idéale pour résoudre les problèmes africains induits par l’incapacité des Africains de brider leur natalité, laquelle est devenue la cause principale de leur pauvreté.

Le mondialisme, avec les frontières ouvertes, profitera ainsi aux grandes masses d’Africains qui, si les projets des politiques européens au pouvoir aboutissent, viendront s’installer dans l’accueillante Europe.

Il faut savoir que d’une population de 130 millions en 1900, la population de l’Afrique est montée à 780 millions en 2000 et devrait d’après les projections - qui tiennent compte des guerres et des famines ainsi que des épidémies telles que le sida - largement dépasser 2 milliards d’habitants en 2100. L’explication de cette pente montante si abrupte est dans le fait que le taux de fécondité moyen en Afrique est actuellement proche de 5 enfants par femme et le Niger a le taux de fécondité le plus élevé au monde : 7,9 enfants par femme.

Il se trouve que l’Europe a le taux de fécondité moyen très insuffisant au renouvellement de la population : environ 1,3 enfant par femme.

Les groupes de pression constitués au sein des institutions internationales ont ainsi trouvé un argument pratique pour imposer les migrations massives d’Afrique vers l’Europe. Par exemple, la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales, de l’Organisation des Nations unies, a publié un rapport intitulé « Migration de remplacement : est-ce une solution pour les populations en déclin et vieillissantes ? ». À la question posée dans le titre de ce rapport l’Organisation des Nations unies répond : OUI les populations en déclin, notamment les Européens, doivent accepter leur remplacement.

Ce rapport prétend qu’il n’y a qu’une seule solution au déclin démographique des Européens autochtones : l’immigration massive en provenance d’autres continents. L’ONU précise que, dans un pays où le taux de fertilité est dans la moyenne européenne, il faut chaque année 6 000 immigrés par million d’habitants. Pour le continent européen entier, avec 720 millions d’habitants, les dirigeants de l’ONU veulent donc que chaque année 4 320 000 immigrés non européens viennent remplacer les Européens autochtones en voie de disparition. En cent ans, jusqu’en 2100, cela voudrait dire que plusieurs centaines de millions immigrés non européens seront venus en Europe. Mais ce rapport de l’ONU est déjà dépassé car à présent les lobbies estiment que ces chiffres sont insuffisants, vous allez le constater dans ce qui suit.

Il y a aussi les lobbies qui représentent les très gros intérêts économiques privés, qui ont intérêt à maintenir un haut niveau d’activité économique en Europe afin de continuer à s’assurer un haut niveau de profits et pour cela veulent une forte immigration non européenne. Dans le but d’accroître encore la richesse de quelques cercles restreints, les lobbies ont poussé les dirigeants européens à mettre en place une politique d’immigration, qui permettra d’importer 13,5 millions de nouveaux immigrés par an en Europe.

Les groupes de pression de deux types - ceux des dignitaires siégeant dans les institutions internationales et les lobbies des intérêts économiques privés - se sont mis d’accord pour maximaliser les flux migratoires à déverser sur le sol européen. Les objectifs chiffrés que l’ONU à fixés à l’Union européenne sont sans ambiguïté : il faut accueillir 13,5 millions de nouveaux immigrés par an en Europe. Vous avez bien lu : cela signifie 135 millions tous les dix ans. Les documents en langue anglaise, qui confirment ce projet sont facilement accessibles, mais les documents en langue française sont rares. Sur internet et en français, vous pouvez lire l’article « La forteresse Europe entrouvre ses portes » publié par le Courrier de l’Unesco.

Citation de cet article de propagande fallacieuse favorable à l’immigration en provenance d’autres continents : « Loin de menacer la protection sociale, les immigrés contribueraient à préserver le niveau de vie d’une Europe vieillissante. Selon la Division de la population des Nations unies, il faudrait 13,5 millions de nouveaux immigrés par an en Europe pour assurer la stabilité du rapport entre salariés et retraités. »

La « carte bleue », nom marketing donné au nouveau titre de séjour commun aux pays de l’Union européenne, permettra de régulariser le très fort flux d’immigration non européenne qui est programmé dans les prochaines décennies. Cet aspect est décrit dans un dossier très complet publié sur AgoraVox  : « Démographie et immigration : suicide collectif des Européens ».

Vous y trouverez la description des faits incontestables et les liens qui y sont fournis permettent de vérifier les chiffres confirmant l’ampleur des flux d’immigration non européenne, qui est une immigration de remplacement (comme le précisent les textes de l’ONU), qui est ces dernières années devenue un flux massif, en augmentation et majoritairement en provenance d’Afrique (du Nord et sub-saharienne).


La poursuite de cette politique d’immigration non européenne, imposée par les dirigeants des pays européens, sous la pression des lobbies, conduit les Européens autochtones vers l’extinction rapide à l’échelle de l’Histoire, d’ici cent à cent cinquante ans. Le graphe suivant résume les évolutions démographiques en Europe des Européens autochtones confrontés aux flux entrants des immigrés non européens (cliquez pour agrandir) :

Le graphe ci-dessus est extrait de l’article déjà cité, publié sur AgoraVox, « Démographie et immigration : suicide collectif des Européens » dans lequel vous pouvez vérifier les chiffres qui figurent sur ce graphe, dont les sources sont les documents publiés par l’ONU et par le Conseil de l’Europe.

Dans leurs décisions, les politiques européens tiennent-ils compte de l’opinion de la majorité des citoyens européens ? Les citoyens européens, dans leur majorité, veulent-ils céder la place aux arrivants en provenance d’autres continents, veulent-ils financer la multiplication incontrôlée des Africains et leur transplantation sur le continent européen ? La mise en place des flux de remplacement de la population européenne a-t-elle été décidée d’après la volonté de la majorité des citoyens européens qui souhaitent exprimer leur opinion sur cette question qui est certainement fondamentale pour leur avenir et pour l’avenir de leurs descendants ? Les politiques au pouvoir sont-ils démocrates ? Que peuvent faire les citoyens face aux décisions des politiques ? L’article « La France et l’Union européenne face aux citoyens : comment obtenir la démocratie ? » propose quelques réponses à cette dernière question.

La propagande des groupes de pression en faveur de l’immigration non européenne est permanente et occupe une place exclusive dans les médias. La commission Attali rajoute sa petite voix à cet énorme concert joué à l’unisson par les collaborateurs du mondialisme (qu’ils soient de gauche ou de droite) qui répètent inlassablement que pour des raisons économiques et démographiques il faut maintenir et augmenter les flux d’immigration en provenance d’autres continents. L’argument principal mis en avant dans cette propagande se situe en effet dans le domaine de « contrainte économique », c’est-à-dire : « on n’y peut rien, si on veut garder le niveau de confort actuel, il faut fournir à l’économie un maximum de citoyens consommateurs et producteurs, donc c’est dans l’intérêt des Européens d’accueil le plus grand nombre possible d’immigrés en provenance d’autres continents ». Ce n’est que de la propagande trompeuse.


La vérité est que la société des Européens autochtones peut s’organiser sans céder aux diktats des groupes de pression mondialistes. Au lieu de voir leur civilisation disparaître par le remplacement, les Européens peuvent organiser leur société de manière à perdurer malgré la réduction de la population. La course à la croissance économique perpétuelle ne doit pas être acceptée comme le but suprême de nos existences et donc ne doit pas non plus être le prétexte pour accepter le plan de remplacement de la population européenne autochtone. La course à la croissance économique perpétuelle ne doit pas conduire à l’extinction des Européens autochtones et à l’effacement de leur civilisation.

Puisque la propagande des groupes de pression en faveur de l’immigration non européenne est permanente, il faut aussi en permanence s’opposer à cette propagande en la dénonçant et il faut combattre les lobbies mondialistes par tous les moyens. On peut par exemple agir en votant pour les politiques européens qui font la promesse solennelle d’arrêter l’immigration non européenne et de préserver la civilisation européenne. L’inconvénient est qu’aucune loi n’oblige les politiques à tenir leurs promesses. Ainsi lorsque M. Nicolas Sarkozy était candidat à la présidence de la République française, il a déclaré qu’il est opposé à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Il apparaît à présent, après son élection, que c’était semble-t-il une déclaration neutre, qui ne l’engageait en rien. Au sein du Conseil de l’Union européenne il n’entreprend pas la démarche d’exclure la Turquie des pays candidats à l’adhésion.

Les politiques dignes de confiance, qui tiennent leurs engagements, intègres et capables de gérer un État dans le respect réel de ce qu’est la démocratie, en veillant en permanence à respecter dans chaque décision la volonté de la majorité des citoyens, ces politiques-là ne sont pas faciles à identifier....

Dans les situations de crise grave, mettant en cause leur survie, les groupes humains qui veulent avoir une place dans l’avenir s’organisent, réorientent les priorités du groupe selon les contraintes imposées par la menace. C’est par exemple le cas dans les situations de guerre. Lorsque la survie devient la priorité, les questions d’accumulation des biens matériels, des distractions futiles, de la maximisation des profits, de l’enrichissement ou de confort matériel deviennent très secondaires.

Puisque l’existence même des Européens est menacée, les Européens doivent organiser leur société pour viser en priorité la survie sur le long terme. Les Européens ne doivent pas accepter les plans que les lobbies divers mettent en place, les Européens ne doivent pas accepter d’être remplacés par des populations venues d’autres continents, les Européens actuels ne doivent pas accepter la disparition de leur civilisation.

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Précision : après la publication de mes précédents articles il est arrivé que des lecteurs demandent s’ils peuvent copier un extrait de mon article, à quoi je réponds « oui ». Les lecteurs qui partagent les idées développées dans mes contributions, articles ou commentaires, peuvent utiliser mes textes pour propager ces idées sur d’autres forums, dans d’autres médias ou autour d’eux. Si vous partagez mes opinions alors vous pouvez traduire mes contributions, vous pouvez utiliser mes textes tels quels, vous pouvez les copier entièrement ou en partie, ou vous pouvez les adapter de la manière qui vous convient. Si j’écris c’est pour que les gens lisent, donc plus il y a de lecteurs meilleur c’est. L’important ici est la propagation des informations et des opinions.


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