On va nous voler l’élection !

par moderatus
mercredi 2 mars 2022

 

J'aurais dû dire, on va encore nous voler l'élection présidentielle, comme cela s'est produit en 2017.

Pour se faire, la méthode est simple, elle est enseignée dans les cours de manipulation de l'ENA. Il suffit de concentrer les inquiétudes, les peurs et l'attention de la population sur un sujet particulier ponctuel afin de mettre sous le tapis tous les sujets qui eux sont graves par leur durée, leurs conséquences à long terme et le devenir du pays, mais dont on ne veut pas débattre.

 

 

Pour ce faire, il faut que le pouvoir ait l'aide de la plupart des médias, c'est pratiquement le cas et cette alliance a une forte puissance de manipulation car elle rend le peuple craintif et docile.

La gouvernance par la terreur est un moyen pratiquement infaillible de manipuler les foules et de leur faire oublier en ce qui concerne ce quinquennat, un bilan qui se distingue par son absence de résultats dans la plupart des domaines et la situation catastrophique qui est celle du pays sur le plan économique, sur l' immigration, la sécurité, la justice, le pouvoir d'achat et la cohésion nationale.

Pendant deux ans, le covid a servi à terroriser la population, afin de lui faire oublier les faiblesses et les erreurs du pouvoir, de lui faire accepter des mesures liberticides et de diviser les français en ostracisant ceux qui osaient les contester.

 

15 heures par jour, les ministres, le président, les députés LREM, les médecins 'enfermistes' se sont vu dérouler sous leurs pieds le tapis rouge par des médias avides d'audimat, proches idéologiquement du pouvoir. Comment résister à un tel tsunami de désinformation ?

Un pouvoir tellement sur de sa force qu'il se permettait d'emmerder les français qui osaient discuter ses mesures et qui était persuadé, que tels les moutons se pressant autour du berger en cas de danger, les Français viendraient autour de celui se présentant comme le sauveur.

L'arme du covid étant moins efficace, malgré la prolongation incompréhensible du passe vaccinal et d'autres mesures liberticides, on a maintenant l'agression d'un Poutine en Ukraine qui est devenu l'unique sujet des medias de désinformation continue et l'occasion inattendue pour le pouvoir de reprendre la main.

 

Alors on recommence,

 

15 heures par jour, sur nombre de chaînes on a un sujet unique, l'Ukraine, avec le défilé de ministres, de spécialistes, de journalistes qui nous racontent combien la guerre est cruelle.

Avec dans le rôle de celui qui se croit ou veut faire croire qu'il est devenu chef d'orchestre, Macron, qui cette fois-ci, après nous avoir sauvé de la pandémie « va sauver le monde de la guerre. »

 

 

Alors on ne parle plus des élections présidentielles, on ne parle plus de bilan, on ne parle plus des problèmes franco-français, qui quand la paix sera revenue en Ukraine rapidement, si on s'y attelle, eux perdureront et décideront de notre avenir à court et long terme.

Alors bien sûr, Macron tellement au dessus de la mêlée, sauveur du covid, sauveur de la planète n'aurait pas à venir se mêler des élections en France, ses concurrents seront ostracisés, délégitimés, s'il émettent une seule critique sur la gestion de cette guerre en Ukraine et encore pire s'ils se permettaient un avis sur l'amorce d'une négociation quelconque. 

Son bilan, il n'existe plus, voyez comme il est impérial dans ses actions guerrières.

Qui oserait contester sa légitimité à être réélu ? 

C'est ce que lui et LREM pensent et veulent imposer comme message.

 

 

Et c'est là que nous allons juger

-de la maturité d'un peuple à comprendre et décoder les arcanes politiciens.

-de sa capacité à résister aux manipulations médiatiques et politiques qui vont s'accentuer dans ce mois qui nous mène à l'élection.

L'élection présidentielle de 2017 a été un casse politico-médiatico judiciaire, en sera-t-il de même pour 2022 ?

Si dans les jours qui viennent les débats démocratiques sur cette élection présidentielle qui est le socle de notre république ne reprennent pas la priorité absolue sur tous les médias d'information, alors cette élection désignera un président très mal élu, dans un climat de démocratie défaillante. Son parcours sera chaotique, la gestion du pays sera impossible et l'avenir de la France sera dangereusement compromis. 


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