Oł sortir, ce week-end

par Dwaabala
samedi 30 novembre 2013

Pour une révolution fiscale, la taxation du capital et l’annulation de la hausse de la TVA.

La politique actuellement conduite continue à entraîner le pays dans la stagnation économique, elle amène toujours plus de chômage et de licenciements.

N. Sarkozy n’en ayant sans doute pas assez fait, elle aggrave l’injustice fiscale en augmentant les impôts pour la grande majorité de la population ou en y assujettissant de nouvelles couches (au moins 1,2 millions de foyers supplémentaires), tout en multipliant les cadeaux au patronat et en continuant la destruction des services publics et de la protection sociale.

La hausse de la TVA prévue le 1er janvier en est l’exemple le plus scandaleux puisque prévue pour couvrir une partie des 20 milliards d’euros accordés au patronat sans aucune condition. C’est inacceptable et cela bafoue le principe républicain d’un impôt juste.

Cette politique a fait le bonheur du Medef en validant en janvier 2013 l’Accord National Interprofessionnel (ANI) qui généralise la précarité salariale, fragilise le CDI, facilite les licenciements et les Plans sociaux, etc…

La fine équipe au pouvoir refuse de prendre ses responsabilités et d’agir radicalement face à l’hécatombe de fermetures d’entreprises, de licenciements et de délocalisations vers des pays dits à « bas-coûts ».

En février 2013, le Président Hollande avait annoncé qu’une loi sur la reprise des sites « rentables » serait inscrite au calendrier parlementaire pour y être votée.

Ce qui était sa 35ème promesse de campagne ne figure toujours pas à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale, et permet aux patrons voyous de licencier sans scrupules afin de rentabiliser les portefeuilles des actionnaires.

Ils ont remisé la promesse de donner de nouveaux droits aux salariés, dont le droit de veto et d’intervention dans la stratégie économique des entreprises, tout en refusant une loi d’amnistie des syndicalistes et des acteurs du mouvement social alors que plus de 12.000 syndicalistes sont aujourd’hui convoqués et convoquées devant les tribunaux.

Ils ont reculé l’âge du départ à la retraite, ce qu’aucun gouvernement de gauche n’avait jamais osé faire.

La colère populaire contre les conséquences de l’austérité est juste et légitime. La droite, le Medef, l’extrême droite essaient aujourd’hui de la dévoyer. Leurs objectifs n’ont rien à voir avec les intérêts du peuple : il ne faut pas les laisser faire. Il est temps de réagir.

C’est pourquoi il faut réserver son dimanche 1er décembre après-midi pour la grande marche qui partira à 13h30 de la place d’Italie pour se diriger vers le « portique » de Bercy, symbole de la politique du gouvernement Ayrault, plus favorable au Medef et à la finance qu’aux salariés et à la grande masse de la population.

Marche pour une révolution fiscale, la taxation du capital et l’annulation de la hausse de la TVA.

Cette manifestation aura lieu au moment du vote du budget d’austérité auquel le Front de gauche s’oppose et sur lequel il appelle tous les parlementaires élus en juin 2012 pour faire une autre politique que celle de N. Sarkozy à voter non.

Il est temps pour ceux qui ont voulu sa défaite et enragent de voir sa politique continuer à être appliquée, quand elle n’est pas aggravée, de se mobiliser le plus largement possible dans l’unité la plus large afin d’imposer d’autres choix.

Aux côtés du Front de gauche et de nombreux syndicalistes, marchons le 1er décembre de la place d’Italie à Bercy !


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