Pécresse, Guaino. Quand l’UMP pète un cable (Vidéo)

par Peachy Carnehan
mardi 3 avril 2012

La ministre du Budget est sortie de ses gonds. Le ton anormalement agressif employé en dit long sur l'exaspération qui semble avoir gagné l'équipe de campagne du président des riches.

A vingt jours du premier tour de l'élection présidentielle les mauvais sondages s'enchaînent pour Nicolas Sarkozy qui est systématiquement donné battu par la totalité des instituts. Le timide rebond enregistré à la suite des retraits de Dominique de Villepin, Hervé Morin et Christine Boutin, puis de la dramatique affaire de Toulouse, n'aura en rien modifié la tendance lourde observée depuis des mois. Au second tour « le président sortant » est irrémédiablement écrasé dans des proportions (presque) jamais vues.

A l'UMP, la perspective et les conséquences de la défaite n'inquiètent pas seulement Nicolas Sarkozy. Alors que « le chef » est directement menacé par les juges de l'affaire Bettencourt, les ministres et conseillers du premier cercle appréhendent désormais l'après 6 mai et le cruel retour à la vie normale. Celle, fade et sans relief, des pauvres cons.


Du Fouquet's au Monoprix...

Adieu, donc, « la dolce vita » aux frais du contribuable. Adieu Ministères, véhicules de fonction, gardes du corps, salaires et traitements de maharaja. Adieu gratifications et prébendes, veaux, vaches, cochons. Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, face à cette perspective funeste, on en vient donc à perdre son sang froid... et on s'énerve comme Valérie Pécresse ou Henri Guaino.

Dimanche dernier, sur le marché du Blanc-Mesnil, alors qu'elle faisait campagne, la ministre du Budget est sortie de ses gonds pour répondre, sourire stressé aux lèvres, à une question posée par des partisans de François Hollande. La grosse voix, et le ton anormalement agressif employé, en dit long sur l'exaspération qui semble avoir gagné l'équipe de campagne du président (des riches).

Il y a quelques semaines c'est un Henri Guaino furibard, conseiller spécial de Sarkozy, qui perdait la tête en direct sur France 3. L'ambiance règne. On ne passe pas facilement du Fouquet's au Monoprix.

 

 

 


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