Pour la rupture avec l’Union européenne et la Ve République
par CHALOT
vendredi 9 septembre 2016
Beaucoup seront arrêtés avant, parce qu’ils auront perdu les primaires de leur camp ou parce qu’ils n’auront pas eu les 500 parrainages indispensables, d’autant plus que le barrage anti démocratique a été mis en place… Les maires devront eux-mêmes envoyer le courrier indiquant qu’ils parrainent tel candidat et que tous les noms seront publiés.
Beaucoup de maires n’oseront pas soutenir des candidats « anti systèmes » par peur, entre autres d’être montrés du doigt et d’être pénalisés par les distributeurs de subventions….
Tout semble tourner autour de cette échéance….. du moins dans les média et les états- majors politiques.
L’élection présidentielle avec cette constitution de 58, c’est tout sauf la démocratie.
Beaucoup de militants qui hier combattaient la constitution, s’en servent aujourd’hui pour se présenter comme le candidat du peuple, sans passer par la case : je suis présenté par tel parti.
Si pour de nombreuses personnes des milieux populaires, le débat autour de la nature des institutions républicaines était théorique et loin de leurs préoccupations, ce n’est plus le cas aujourd’hui :
Aujourd’hui après l’adoption grâce à l’article 49 ter de la loi travail sans que l’Assemblée Nationale puisse débattre du texte et des motions, il est clair pour toutes et pour tous que cette constitution qui permet de bafouer légalement la démocratie est à mettre à bas !
Plus de 1000 personnes, hier, plus de 2000, à ce jour ont contre-signé cet appel que vous pouvez lire en cliquant sur le lien suivant :
https://latribunedestravailleurs.files.wordpress.com/2016/07/rupture-appel-des-1000-4-pages.pdf
Voilà la conclusion de ce texte :
« …nous, soussignés – quels que soient nos engagements respectifs – sommes convaincus que l’aspiration à une véritable rupture qui s’est exprimée majoritairement dans la lutte de classe depuis deux mois doit trouver une réponse positive. Cette réponse positive exige que la souveraineté soit rendue au peuple, brisant le cadre institutionnel d’oppression et d’exploitation.
Afin de commencer à rassembler la force politique qui — dans le respect des engagements de chacun — agira dans cette direction, nous proposons d’appeler à la tenue d’une conférence nationale de travailleurs et de jeunes :
• pour la rupture avec l’Union européenne et la V ème République ;
• pour l’Assemblée constituante qui, s’engageant sur la voie de la rupture, rendra au peuple le pouvoir de décider ;
• pour la satisfaction des revendications des travailleurs et de la jeunesse ;
• pour la reconquête de la démocratie politique à tous les niveaux, de la commune au sommet de l’État ;
• pour la défense de toutes les libertés publiques. »
Ce texte n’est pas une énième pétition mais un appel à se rassembler, à discuter et à préparer une rencontre nationale débouchant sur des prises de décisions.
Jean-François Chalot