Quand le gouvernement fait « de la retape » !

par CHALOT
mardi 4 mars 2014

Il faut vraiment changer de cap.... Les syndicats ont raison de dénoncer le pacte de "responsabilité" et de rejeter les emplois dits d'avenir !

Emplois d’avenir : le gouvernement fait de « la retape 

Le gouvernement aurait voulu que 100 000 emplois d’avenir soient attribués en 2013, ce sont 70 000 emplois qui ont été demandés et obtenus fin 2013 d’après Michel Sapin.

On est loin du compte et l’avenir semble peu radieux … quant aux 150 000 signés en 2014, ils peuvent rêver.

Pourquoi cet échec patent ?

Tous les moyens possibles et imaginables ont été débloqués pour que les associations petites ou grandes signent de tels contrats :

Je renvoie le lecteur à l’excellent article paru dans Lettrasso

http://www.loi1901.com/intranet/a_news/index_news.php?Id=2149

 

Il ne suffit pas de mettre le paquet pour que ce produit frelaté soit acheté par les clients !

La baisse drastique des subventions versées aux associations a eu comme conséquence la suppression de plus de 30 000 emplois associatifs en 2013, de nouvelles suppressions sont programmées.

Comment voulez-vous que des associations, travaillant à flux tendu et connaissant des difficultés comptables entrent dans le dispositif d’emplois d’avenir alors qu’elles sont contraintes de licencier du personnel ?

Evidemment il est toujours possible de tricher : de fermer un poste et d’en ouvrir un autre en changeant son intitulé et les missions.

Ce montage serait à la fois encore illégal et c’est un bien et à la fois contraire aux principes que défendent les mouvements d’éducation populaire.

La politique de la ville étant une priorité, 20% des contrats signés en 2013, soit 20 000 emplois d’avenir étaient réservés aux ZUS …. Fin juillet dernier, il n’y avait que 4662 signatures . 

Laissons la conclusion à François Lamy, le ministre de la ville qui devant une mission d’information de l’Assemblée Nationale a déclaré :

 "dans les ZUS, certaines associations qui pourraient souhaiter signer des contrats d'avenir ne le font pas car elles sont en grandes difficultés financières..."
 

Jean-François Chalot

 


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