Qui parle des débats qui ont réellement eu lieu à Dijon le week-end dernier ?

par JacquesLaMauragne
samedi 21 novembre 2009

Ah oui, il est plus facile de courir après l’une ou après l’autre pour recueillir la nouvelle petite phrase….

(Au passage, à l’heure où j’écris ces lignes une pétition publique pour demander à M. Peillon de se calmer a déjà reçue 542 signatures.. Et j’apprends que la journaliste Françoise Degois vient de QUITTER France Inter pour rejoindre l’équipe de Mme Royal)

Mais malgré les éclats de voix et claquements de portes, les militants réunis à Dijon ont TRAVAILLÉ.

Et les journalistes se foutent pas mal du résultat de ces travaux du premier courant du PS.

Comme cela, il leur est plus facile, à ces journalistes de nous répéter que le PS est inaudible. Sauf que ce sont eux qui le rendent ainsi en s’abstenant de rendre compte de sujets sérieux !

Alors, avec ce modeste bloc-notes, je vais tenter de les suppléer !!!

Voici, ce que tout bêtement, sur internet, j’ai trouvé et dont je vous livre le résumé :

Les femmes et les hommes réunis à Dijon ce 14 novembre savent que ce n’est pas la politique conduite depuis 2002 qui permet d’améliorer l’efficacité de l’école.

Les débats qui se sont déroulés à Dijon ont permis de définir déjà des priorités de ce que nous porterons ensemble dans le débat public  :

1. Nous nous fixons pour objectif de fonder un nouveau contrat entre la Nation et son école.

 2. Malgré le contexte budgétaire difficile de 2012, les efforts financiers qui devront être consentis, et garantis dans la durée, devront aller de pair avec l’amélioration du fonctionnement de l’école et de son efficacité par la mise en œuvre de réformes structurelles portant sur le métier d’enseignant, les temps scolaires, l’organisation des études, les méthodes pédagogiques.

Pour préparer ce nouveau contrat, nous organiserons un débat national pour éclairer l’opinion sur les enjeux, les réalités et les possibilités, puis nous ouvrirons des négociations avec les organisations syndicales et fédérations de parents d’élèves ; enfin, ce contrat devra s’inscrire dans une loi de programmation débattue par la représentation nationale et votée au Parlement.

3. Le métier d’enseignant doit évoluer

Il faudra réfléchir au temps de présence dans les établissements, notamment pour permettre un meilleur accompagnement des élèves (tutorat, soutien scolaire, relations, concertation avec les élèves, orientation, accueil et conseil avec les familles…). L’autonomie des établissements devra être renforcée, les conditions de travail des enseignants fortement améliorées, ainsi que leur rémunération. La formation professionnelle initiale et continue des personnels devra aussi être revue. Des pré-recrutements devront être engages.

4. Réaménager de façon concertée et puissante (et différenciée en fonction de l’âge des élèves) les temps scolaires

Pour respecter enfin les rythmes de vie des enfants et des adolescents, la journée et la semaine scolaire doivent être profondément réaménagées, et l’année scolaire devra être allongée au minimum de trois semaines. 

5. Refonder une véritable continuité éducative

Pour permettre à chaque élève d’atteindre un socle commun de connaissances et de compétences avant la fin de la scolarité obligatoire, on assurera une continuité éducative qui fait aujourd’hui défaut. Cette continuité éducative pourrait être déclinée ainsi, de l’accueil de la petite enfance jusqu’à la fin du collège :

- Mise en place d’un service public de la petite enfance adossé aux premières années de l’école primaire (petites sections de maternelle) avec éducateurs et enseignants communs ;

- Un effort particulier devra être fait pour l’école primaire afin de permettre à tous les enfants d’entrer au collège dans les meilleures conditions possibles ;

- Réforme du collège avec des enseignements regroupés par champ de connaissance avec un petit nombre d’enseignants en 6e et 5e ;

- la valorisation de méthodes pédagogiques propres à promouvoir toutes les intelligences et tous les talents.

6. Lutter sérieusement contre la violence scolaire dans les établissements

Pour assurer la tranquillité et la sûreté, nous renforcerons la présence stable d’adultes qualifiés pour faire face aux incivilités et aux violences, la présence humaine et le travail en équipes étant la seule réponse durable à des problèmes qui perturbent considérablement le bon fonctionnement de l’école dans certaines zones.

* * *

Ouvert à tous, le débat doit maintenant se poursuivre, et les orientations ainsi dégagées doivent être approfondies, enrichies, précisées sur le site du Rassemblement social, écologique et démocrate.

http://www.le-rassemblement.fr/debats/


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