Ras l’bol et plein l’cul !

par Dominique TONIN
lundi 9 décembre 2013

Attention, je vais me lâcher, je vais envoyer du lourd, je vais tailler, je vais me répandre dans le politiquement incorrect !

Cela fait un moment que j’ai la cafetière en ébullition, jusqu’à aujourd’hui je me contenais, je freinais des quatre fers, ne voulant heurter personne. Mais aujourd’hui le moment est venu, le vent tourne, je lâche les chiens.

 En fait, en me lâchant, j’avais la crainte de me “griller“. Puis, au fil du temps, je me suis rendu compte que de toute manière ceux que je sollicitais (les merdias), ne me feraient jamais appel, préférant inviter des COPE, BORLOO, BAYROU, FILLON à chaque fois qu’il éructe, SARKO entre deux conférences pour la Goldman Sachs, MELENCHON qui ferraille ou qui déraille (on ne sait pas trop) après le FN et HOLLANDE, ou bien encore des membres de l’actuel gouvernement pour nous expliquer que la courbe du chômage va s’inverser et que la relance est là !

Du reste, à chaque fois qu’ils font ce genre d’annonce, l’expression de leur visage trahit l’expression de leurs mots, pardon, de leurs mensonges !

Car eux-mêmes savent très bien que ce qu’ils avancent est faux, mais c’est ce que l’on appelle en langage politique une “opération de COM“ ou de la politique politicienne.

En fait, s’il devait être politiquement honnête, il devrait dire :

“ Moi HOLLANDE Anaphore, n’ai jamais été au chômage et ne sais pas ce que c’est que de vivre avec le SMIC ou un RSA. De plus, je m’en fous. De toute ma carrière politique j’ai été un cumulard et ai grassement gagné ma vie sans me fatiguer, tout en côtoyant les “élites“. Ce que je continue à faire, du reste, puisque les ordres me viennent de ces patrons du MEDEF et du CAC40, mais surtout de la finance et des lobbies.

 La démocratie, je m’en tape, sauf en période électorale bien sûr, afin de continuer mon ascension et celle de mes amis, c’est pour cela que je mens à tour de bras.

Je sais très bien que nos gouvernements n’ont plus aucune latitude par rapport à Bruxelles, mais je n’ai pas le courage de m’y opposer. Peut être n’en ai-je même pas l’envie !

Je sais que nous allons dans le mur, mais l’essentiel est que mes proches et moi-même soyons assurés sur l’avenir. Ce qui est fait.

Du reste je vous fais observer que je suis de la promotion Voltaire à ma sortie de l’ENA, lui-même n’était pas franchement près du peuple. Vous comprendrez mieux“.

Imaginez cette intervention au journal télévisé d’un PUJADAS !

Je vous l’accorde, c’est inconcevable, même si cela pourrait être réaliste ! Mais cela ne fait pas gagner une élection. C’est pour ces raisons, qu’à l’image d’un CAHUZAC, il préfère se mentir et mentir au peuple, effrontément et de manière éhontée.

Plus ils veulent rassurer, plus ils filent la trouille. Car, pour qui observe un peu la situation, il n’y a pas un signal positif qui puisse nous faire espérer, prochainement, des jours meilleurs.

 Bien au contraire, l’effet dominos se perpétue avec des dommages collatéraux qui se vérifient tous les jours par la hausse continuelle du chômage et la fermeture des entreprises.

L’état de décrépitude, pour ne pas dire de misère, de la Grèce, mais aussi la descente aux enfers du Portugal de l’Espagne et de l’Italie, ne sont pas faits pour remonter notre moral, meilleur baromètre de l’économie au demeurant.

Le citoyen lambda d’ailleurs lui, ne s’y trompe pas ! Il a effectivement la trouille et la peur du lendemain. En témoignent les 300 milliards que les Français thésaurisent en attendant de connaître à quelle sauce ils seront mangés. Autant d’argent qui ne profite ni à l’économie, ni à le relance.

Pas plus que les 60 à 80 milliards qui manquent chaque année dans les caisses de l’Etat, mais qui profitent à ceux qui pratiquent l’évasion fiscale. La soi-disant lutte que devait mener HOLLANDE tardant à se mettre en place, certainement pour ne pas gêner ses amis ou leur donner le temps de blanchir ou placer cet argent. La même chose pour le cumul des mandats, cette Arlésienne repoussée aux calendes Grecques, pour satisfaire, là, sa majorité politique. Et puis, sommes toutes, quand on a été cumulard et carriériste toute sa vie, il est difficile de demander aux autres de ne pas le faire. Certains se sont même peut être déjà chargé de le lui rappeler.

Il faut reconnaître que les Françaises et les Français ne maîtrisent plus rien depuis des décennies, ils commencent à peine à en prendre conscience.

Le tout début a été l’allégeance en 1973 du financement de l’Etat puis de la dette publique au profit des banques privées. Depuis, ni “la fin de la dérégulation des banques de SARKOZY“ ou “mon ennemi la finance d’HOLLANDE“, n’ont réussi à faire vaciller l’hégémonie de la finance au plan mondial. Et ils ne risquent absolument rien avec des zigotos de cet acabit. La preuve, les paradis fiscaux continuent de prospérer en nombre et en chiffre d’affaire.

Pourtant, il faudra un jour solutionner cette dépendance que nous avons à la finance. Compter sur nos politiques ou sur la Commission Européenne est purement utopique. Aujourd’hui, encore plus qu’hier, c’est cette dernière (la finance) qui mène le monde et les politiciens et non l’inverse, d’où l’impuissance des HOLLANDE et SARKOZY pour ne parler que d’eux. SARKOZY ayant quant à lui carrément viré de bord en étant, non seulement le caudataire, mais un employé de la finance !

Comme quoi, depuis le fameux discours de TOULON, on peut diamétralement changer, en peu de temps, mais pas forcément en bien !

La puissance de la finance privée qui a engrangé 1 800 milliards d’euros d’intérêts depuis 1973, dispose de suffisamment de liquidité dans les différents paradis fiscaux pour alimenter les comptes offshores des politiciens (es) corrompus. N’oubliez pas également, que c’est la finance qui paye une bonne partie des frais de campagne du candidat qu’elle aura choisi. En 2012, c’était DSK, mais personne n’a voulu se mouiller en couvrant ses frasques sexuelles. Une chance pour nous Français, car l’Elysée aurait été un véritable lupanar. En contre partie, lui n’aurait pas taxé les clients des “putes“, mais aurait plutôt fait rembourser la “passe” par la sécu !

Dénoncer ces dysfonctionnements, ces aberrations, ces scandales étatiques, est impossible par le biais des merdias dits publics, les autres font ce qu’ils veulent. Ceux-ci sont plus prompts à faire de la désinformation que de l’information. C’est surtout moins dérangeant pour le pouvoir en place car, si le peuple savait, il pourrait se soulever dès demain matin. Pas bien !

Afin de contrôler le flux et le contenu de l’information, les politiques de droite comme de gauche, “copinent“ avec les patrons de presse, armateurs ou industriels (DASSAULT, BOUYGUES et LAGARDERE) qui mettent à leur disposition une info light, pesée et millimétrée, dispensée par des présentateurs aux ordres et/ou en conflit d’intérêt.

In fine, cela permettra au candidat sortant d’accéder plus facilement à un financement de sa future campagne présidentielle, mais surtout de disposer largement des plateaux de télé par une présence intensive pour y distiller des promesses électorales, qui sont en fait des mensonges électoraux, plus connus sous le nom de démagogie.

Le PUJADAS que je nommais plus haut, qui fait partie de ces gens qui fréquentent, tous les mois, le dîner du siècle à Paris. Il se trouve en conflit d’intérêt lorsqu’il reçoit sur son plateau de télé un de ces habitués de ces réunions privées. Je veux dire par là qu’il n’aura pas toute latitude pour lui poser des questions qui pourraient être embarrassantes et faire de l’ombre aux intérêts de la multinationale que l’invité représente.

Que ces cireurs de pompes serviles, qui se reconnaîtront, évitent de m’inviter sur leur plateau, s’ils ne veulent pas avoir à répondre de leur comportement devant les Françaises et les Français, il ne leur sera fait aucun cadeau, aucune courbette, aucune mansuétude.

Les autres, peuvent me solliciter, je leur répondrai sans complexe et sans langue de bois.

Car en fait, les chaînes dites publiques ont à la fois ce devoir de neutralité en même temps que l’obligation de porter à la connaissance des auditeurs la pluralité des partis, mouvements et initiatives, qui plus est lorsqu’ils vont dans le sens de la démocratie.

Le dîner du siècle à Paris et le groupe Bilderberg sont des officines, certes privées, mais profondément anti-démocratiques puisqu’elles sont fréquentées par des grands patrons (ils en ont tout à fait le droit) mais également par des membres du gouvernement, des magistrats, des journalistes, des fonctionnaires de police, hauts fonctionnaires et autres responsables qui décident pour le peuple et à la place du peuple. Dans ce genre de société secrète, l’indépendance et la transparence des institutions est fortement mise à mal.

Anti-démocratique, parce que ces réunions devraient être filmées pour en connaître le contenu et les participants. Il est reconnu que les participants y échangent des rendez-vous et des numéros de téléphones, qu’il n’y est jamais question de démocratie tant ils s’en contrefoutent, mais qu’à ces réunions, y sont prises les grandes décisions et les grands chantiers pour demain.

Ce qui fait dire à ce spécialiste qui étudie ces officines, que si par malheur (ou par bonheur selon le côté où on se positionne) une météorite s’écrasait sur le bâtiment de l’automobile club à Paris le dernier mercredi de chaque mois, plus de la moitié du gouvernement et une bonne partie de la presse seraient absents le lendemain matin !

Tout ceci n’arrange pas la côte de popularité d’HOLLANDE Anaphore à 20 %, pas plus que celles des politiques en constant recul et sujette à la défiance des citoyens. Il suffirait, pas seulement d’une étincelle pour que tout s’embrase, mais tout simplement qu’HOLLANDE modifie le système des parrainages pour que d’autres mouvements émergent et apportent, de part leur conception un peu plus idéologique et logique de la démocratie, d’autres alternatives et changer le paysage politique en même temps que la condition humaine du peuple.

Mais HOLLANDE n’en aura jamais le courage, c’est trop risqué pour l’UMPS.

Réinstaller une véritable démocratie, c’est ce que font tous ces mouvements déjà connus, ces associations qui militent pour plus de démocratie, plus de justice, plus de partages. Certaines s’essayent déjà à écrire une nouvelle constitution, à imaginer une autre gouvernance diamétralement opposée à la fausse démocratie représentative de façade qui nous est servie et réchauffée depuis des décennies. Quelques chantiers comme, une assemblée constituante, le tirage au sort, une nouvelle constitution, commencent à prendre forme parmi les citoyens qui appellent au changement.

Pendant que d’autres regrettent de ne pas être de ces peuples Islandais ou Suisse, qui ne sont pas Européens (une chance, ou pas), et jouir du pouvoir démocratique et décisionnel dont ils peuvent user en ayant la certitude d’être écoutés et respectés. C’est vrai qu’eux n’ont pas un BAROSSO relié par oreillette à leur Présidence, ni même un gendarme Européen qui valide ou pas les comptes de la nation. Quelle chance !

En parlant de gendarme de l’UE. Qu’en est-il de la directive BOLKESTEIN qui permet à toute personne d’un Etat membre de l’UE de pouvoir travailler dans n’importe quel pays de son choix, mais au tarif du pays receveur ?

 C’est vous savez, l’allégorie du plombier Polonais qui avait été soulevée à cette époque, soit en 2006.

Pratiquement jamais les employés ne sont rémunérés au taux horaire local, mais nettement en dessous, ce qui fait les choux gras aux employeurs de tous poils. Mais que fait le gendarme Bruxellois ? Rien !

Dans le même registre, et au niveau des aberrations. Pourquoi l’Assemblée Nationale et le Sénat, en France, ne sont-ils jamais contrôlés ?

La cour des comptes, dont le rôle est de contrôler toutes les institutions Françaises, mais sans moyen de coercition, n’est elle-même contrôlée par personne, pourquoi ?

Plus suspicieux encore, la Commission Européenne, gendarme de l’Europe sans légitimité élective, est contrôlée par qui ?

Quand on connaît les 15 000 lobbyistes rapaces, mais autorisés, qui gravitent autour de cette dernière, on est en droit de se poser quelques questions et même d’avoir envie de consulter le listing de Messieurs CONDAMAIN-GERBIER et FALCIANI !

Alors, puisque les merdias publics sont interdits à ceux qui, comme moi, défendent la démocratie et l’intérêt public avant l’intérêt personnel ou celui du privé. Puisqu’il n’est fait allégeance qu’à ceux qui nous gouvernent très mal depuis des décennies parce qu’ils ne défendent que les riches, pratiquent la langue de bois et le mensonge en permanence.

J’ai envie de vous dire, Mesdames Messieurs, ne changez rien, profitez-en bien tant qu’il en est temps, continuez à nous prendre pour des cons, cela ne devrait pas durer aussi longtemps que les hausses des taxes et impôts du tandem HOLLANDE/AYRAULT.

Et au moment de l’emballage final, tout comme le dit le proverbe, “Dieu reconnaîtra les siens, ou les chiens ! “

Je fais partie de ceux qui n’acceptent pas cette loi d’Airain imposée par le système capitaliste avec la bénédiction de certains hommes politiques corrompus.

C’est pour cela que je réitère.

Ras l’bol des politiques incompétents et/ou corrompus.

Plein l’cul des journalistes serviles et à la solde des politiques.


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