Réforme des minima sociaux : des préconisations à mettre en oeuvre
par CHALOT
jeudi 21 avril 2016
Les associations de solidarité aident les personnes en difficulté... Heureusement qu'elles sont là....
Est-il normal qu'en 2016, 9 millions de personnes soient touchées par la pauvreté ?
Poser la question, c'est y répondre !
Oui, il faut simplifier le dispositif et permettre que ces minima sociaux soient accessibles !
Oui, il faut que les mesures prises soient à la hauteur des enjeux de société.
Les personnes qui survivent avec ces minima sociaux sont les victimes du chômage, elles ont droit au respect et à un revenu suffisant.
"mercredi 20 avril 2016
"Paris, le 19 avril 2016
Prévu dans la feuille de route 2015-2017 du plan pauvreté, un groupe de travail sur l’amélioration des minima sociaux a été lancé fin 2015 sous le pilotage du député Christophe Sirugue. Celui-ci a remis hier son rapport au Premier ministre.
Le collectif ALERTE, la FNARS, le Secours catholique, Emmaüs France, Coorace, ATD Quart Monde, l’APF et le MNCP, ont participé au groupe de travail et saluent la qualité du rapport. Ces associations considèrent que celui-ci comporte des propositions capables d’apporter des éléments de réponse forts à plusieurs enjeux majeurs de l’amélioration des minima sociaux, notamment :
Le rapport donne aussi toute sa place à la nécessaire revalorisation des politiques d’accompagnement des allocataires de minima sociaux. D’une part, il constate une baisse progressive des financements versés aux actions d’accompagnement socio-professionnel menées par les associations. Par conséquent, le rapport appelle à refixer des obligations de financement pour les départements, dans le cadre des travaux en cours sur la recentralisation du RSA. D’autre part, il propose la mise en place d’un référent de parcours. Celui-ci étant le garant de la coordination des acteurs pour un accompagnement social qui prenne en compte l’ensemble des attentes des personnes. La collectivité aurait ainsi la nécessité de proposer, à l’allocataire qui le souhaite, un accompagnement, celui-ci, dans le respect de la dignité des personnes, étant libre de ne pas le solliciter sans perdre le bénéfice de son allocation.
Les associations de solidarité et de défense des chômeurs appellent à une prise en compte effective et une mise en oeuvre rapide de ces propositions qui contribueraient à une amélioration des conditions de vie de millions de concitoyens vivant en situation de précarité. Face à la complexité des minima sociaux, elles demandent la mise en place d’une seconde étape qui viserait à simplifier la protection sociale en rassemblant l’ensemble des minima sociaux en une couverture commune, dans l’esprit de ce que préconise le rapport dans son troisième scénario.
A un an des élections présidentielles, ce gouvernement découvre que la pauvreté est à notre porte.
Nous ne voulons pas de promesses mais des actes.
Aucune personne ne devrait vivre avec un revenu se situant sous le seuil actuel de pauvreté.
Nous devons exiger le relèvement de ces minima sociaux... Pas dans un an, mais immédiatement !
Que l'on ne dise pas que les fonds manquent... Ces relèvements coûteraient moins à la collectivité nationale que les exonérations de cotisations sociales consentise aux entreprises !
Jean-François Chalot