Rendez-nous notre démocratie

par Dominique TONIN
mardi 14 mars 2023

Faire un 1789 pacifiste, par le biais de la toile et des urnes.

Ou comment faire de la politique différemment.

 

Quelques sondages méritent d’être analysés.

67 % des Françaises et des Français ne font ni confiance en la droite, ni en la gauche pour diriger les affaires de l’Etat.

80 % des Européens pensent que leurs institutions sont corrompues.

En France, les SARKOZY, HOLLANDE et MACRON peinent à dépasser les 30 % de satisfaits au cours de leurs mandats.

Dans le même temps, et inexorablement, les affaires et les intérêts de la France vont à vau-l’eau, avec pour points culminants, la dette de l’Etat, le déficit de la sécu, le chômage, le pouvoir d’achat en baisse, l’économie en panne, les délocalisations, l’insécurité grandissante et le moral des Français en berne.

Face à ce constat accablant, plusieurs questions se posent.

Qui, à part la droite ou la gauche pourrait diriger utilement les affaires de l’Etat ?

Je ne parle pas des extrêmes puisqu’à ce jour, jamais ils n’ont été aux commandes du pouvoir.

Comme vous, je me pose des questions, je me dis que nous ne pouvons pas rester là, les bras ballants à attendre. Mais attendre quoi ? Rien ne va bien, nous nous enfonçons, la précarité nous guette, les foyers sont de plus en plus endettés, l’Etat n’en parlons pas. Le défilement du compteur des intérêts de la dette donne le tournis. Les banquiers, par leur avidité et la spéculation nous ont mis dans la merde en 2008 et 2009, mais ils recommencent de plus belle, alors qu’une autre crise semblerait pointer à l’horizon, et rien n’y est fait.

Parallèlement à ça, notre gouvernement n’a jamais eu la présence d’esprit, la décence, la délicatesse de réduire de manière significative ses dépenses et émoluments.

Puisque vraisemblablement, et en faisant référence au passé, ni la gauche ni la droite n’ont l’aval des citoyens pour mener les affaires de l’Etat, il restait à imaginer autre chose, à innover, je dirais même à oser innover.

Politiquement, le bilan de ces trois dernières décennies est catastrophique, près de 3000 milliards de dette de l’Etat, la confiance des électeurs est émoussée, ils se déplacent de moins en moins devant les urnes.

L‘Etat dépense plus qu’il n’a de recettes. Sachez que la collecte annuelle des impôts sur le revenu, suffit à peine à rembourser les intérêts de la dette. Pendant ce temps la dette continue de courir.

 

Une longue et profonde réflexion et des heures de gamberge, m’ont amené à créer un nouveau mouvement, apolitique celui-là, pour tenter de satisfaire les 67 % des citoyens en déshérence qui ne font plus confiance ni en la droite ni en la gauche. Mouvement apolitique, pour sortir des sentiers battus, innover, mais également pour ne pas se faire happer par une autre formation politique, c’est hors de question !

Créer un nouveau mouvement, apolitique de surcroît, pourrait paraître ridicule, s’il n’y avait pas à l’intérieur, de nouvelles orientations, de nouvelles réformes, jamais envisagées et politiquement incorrectes, capables de susciter l’intérêt des Français restés orphelins politiquement.

La base de ce mouvement est calquée sur la démocratie Athénienne et notamment sur le tirage au sort pour désigner les élus.

 

Pour équilibrer un budget, il faut, soit augmenter les recettes, donc les taxes et impôts, soit diminuer les dépenses de manière drastique et pragmatique. Rappelons tout de même qu’un budget en déséquilibre ne doit pas être voté, c’est pourtant ce qui se fait depuis plus de trente ans !

Notre constitution date de 1958, bien que remaniée 24 fois, je pense qu’elle n’est plus adaptée, ni aux nouveaux développements, ni à la situation actuelle. Je pense également qu’il est grand temps de procéder à une réforme en profondeur de cette dernière et de passer à la 6ème république.

Dans notre système démocratique, tant dévoyé, est-il nécessaire de rappeler à nos dirigeants que c’est un “ régime politique dans lequel le peuple exerce sa souveraineté lui-même“. Donc la réforme de la constitution ne saurait être faite sans la participation étroite du peuple Français par voix référendaires.

Puisque les dépenses de l’Etat sont supérieures aux recettes, qu’il vit donc au-dessus de ses moyens, il fallait oser dissoudre ou réformer tous ceux qui ne servent à rien. Ces gouvernants, vous l’aurez remarqué, étant plus préoccupés par leur égo et leurs avantages, et peu enclin à l’auto flagellation, m’amènent à avancer les réformes suivantes :

La dissolution du Sénat - dont le Général de GAULLE voulait déjà se défaire - hospice de vieux politiciens en manque de mandats dont seulement le tiers assure sa présence, les autres touchant leurs émoluments, sans en rougir (jusqu’à 80 ans) et sans sanctions, pourtant prévues en cas d’absence !

La dissolution de la cour des comptes, institution datant de Napoléon, très onéreuse pour le contribuable, sans moyens de coercition, inféodée, donc inefficace.

La diminution des parlementaires de l’Assemblée Nationale et une plus large pluralité capable de gommer cette majorité parlementaire qui biaise tous les votes. Sa totale indépendance aussi, ce qui n’est pas le cas actuellement. Une rigueur stricte quant à la présence des élus avec un seul mandat.

1 élu = 1 mandat (sans commentaires)

Le contrôle, strict, des institutions par des organismes privés, renouvelés tous les trois ans (copinage) avec obligation de rapports annuels portés à la connaissance des citoyens. Avec possibilité de poursuites en justice pour les fraudeurs ou magouilleurs.

La réforme de la collecte des 500 parrainages pour être candidat à la Présidentielle.

La réforme du suffrage universel direct. J’avancerais le système du vote par points, mais il y en a d’autres.

La refonte des statuts des hauts fonctionnaires et membres du gouvernement (15 000) dont l’opacité est aujourd’hui un euphémisme. Plan de carrière, émoluments et avantages en nature, âge légal de départ à la retraite, cumul des mandats, exonérations d’impôts, système de retraite.

La réforme de la justice et sa totale indépendance, ce qui n’est pas le cas, et depuis des lustres !

L’équité des citoyens devant la loi.

Doit-on rembourser la dette de l’Etat ?

La réforme de la constitution, avalisée par les Françaises et les Français.

 

Ce ne sont que quelques propositions salvatrices, dont la liste n’est pas exhaustive.

Toutes ces dispositions, ces réformes, réaliseront des économies en dépenses de deniers publics (plusieurs milliards par an).

En même temps que de résorber la dette de l’Etat, injecter les économies réalisées pour l’emploi, la lutte contre la précarité et l’exclusion, la recherche et les nouvelles technologies, les retraites indécentes, les logements sociaux. En résumé, doper le pouvoir d’achat des ménages, redonner du moral aux Français, moraliser la politique et relancer l’économie.

Vaste programme, me direz-vous !

Oui, et j’ajouterais, ambitieux et atypique.

Car aucun politique, qu’il soit de gauche ou de droite, même des extrêmes, n’osera analyser un tel bilan et oser avancer de telles réformes (dans ces milieux-là, on ne se tire jamais de balle dans le pied, tous les mêmes, tous solidaires). Parce qu’ils sont, soit emprunts à des luttes intestines (à gauche) soit atteints de nombrilisme (à droite) soit cupides, intéressés et définitivement désintéressés des Français (droite, gauche et extrêmes).

D’ailleurs, outre la langue de bois, qui ne m’habite pas, j’affirme à ce jour que, la droite est bien gauche et la gauche maladroite !

Quel peut être l’avenir de ce mouvement apolitique appelé TOTALE DEMOCRATIE ?

La souveraineté du peuple français, ne pouvant être démocratiquement remise en cause, elle devra s’exercer d’abord au niveau des urnes et de manière massive. Ayons en mémoire l’origine Grecque du mot DEMOCRATIE, DEMOS = le peuple et KRATOS = le pouvoir.

La précarité, la morosité, l’exaspération et le désamour des citoyens pour tous les politicards/cumulards de tous bords, sont autant d’encouragements susceptibles de faire pencher la balance pour une autre organisation, un autre mouvement, complètement différents.

Il y aura, malgré tout, du chemin à parcourir d’ici 2027, de la confiance à redonner aux Français, des énergies et des bonnes volontés pour faire valoir que tous les candidats ne sont pas cupides, intéressés, démagos, menteurs ou adoubés par la finance.

 

N’en déplaise aux démolisseurs d’idées, à ceux qui se sentiront visés par les présents propos, à tous ceux qui pensent que nous serions des démagos, comme les autres. Tout cela n’y fera rien, mon altruisme et notre volonté de vouloir changer le cycle infernale et inéluctable généré par nos élus, me poussent à publier ces lignes, en espérant qu’une large majorité de Françaises et de Français croiront, non seulement à la sincérité de ces propos, mais aussi qu’ils puissent, avec leurs soutiens et leurs concours, se réaliser.

J’invite également les médias à cesser de ne faire l’apologie que des partis existants, mais à s’ouvrir, à anticiper, à donner la parole à d’autres nouveaux courants, ou bien risquer de paraître “inféodés“ comme certains l’avancent aussi.

Je pense qu’il est urgent de changer radicalement de système de gouvernance politique, en la repensant et en changeant les mauvais acteurs, ou alors nous allons à la faillite de l’Etat et nous devrons tous payer leurs train de vie et leurs incompétences patentes.

Nul doute que la finance ai déjà choisi celui ou celle qui succèdera à MACRON. Comment peut-il en être autrement ! Tout est verrouillé, cadenassé, contrôlé, orchestré et décidé par la finance.

J’annonce qu’en 2027, s’il n’y a aucun candidat de la société civile présent à la Présidentielle, du fait des 500 parrainages impossible à rassembler, cette dernière ne saurait être validée.

Parce que nous, Peuple Français, sommes les plus nombreux et les plus déterminés, en 2027 nous vaincrons, sans heurts, sans casse, sans une goutte de sang, mais par la toile et par les urnes, à la SPAGGIARI !

 Dominique TONIN

 


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