Repris de justice, est-ce un critère pour diriger le PS ?

par spartacus
jeudi 6 septembre 2012

Il y a donc 2 postulants pour diriger le PS. D'un coté Harlem Désir comdamné pour emploi fictif ou Christophe Cambadelis poursuivit pour abus de bien social. Taper dans la caisse n'a pas l'air de poser problème de conscience au PS. Une normalité peut être ?

Martine Aubry, va choisir cette semaine, après conciliabule avec Jean-Marc Ayrault, cette autre personnalité déjà condamnée à six mois de prison avec sursis et 30 000 francs (4600 euros) d'amende, pour des faits de favoritisme. 

Le nom du candidat qui apparaîtra du chapeau devrait être soit Harlem Désir, soit Jean-Christophe Cambadélis. Deux hommes ayant déjà eu maille a faire avec la justice pour avoir confondu leur poche personnelle et celle de l'état.

Comment peut on aujourd'hui au PS apprendre a nager aux autres si les maîtres nageur ne savent pas nager ?

On est abasourdi de la gestion pyramidale de ce parti de gouvernement. Les militants de ce parti vont être pris pour cible et sujet de moquerie dans les semaines qui vont suivre au café d commerce comme jamais. Comment ne vont ils pas avoir un malaise de constater que l’ascenseur social des socialiste, c'est l'immoralité comme référence  ?

Revenons au premier candidat : Harlem Désir

-Harlem Désir a déjà bénéficié d’un passe droit pour services rendus par une amnistie de François Mitterrand concernant une dette de 80 000 francs au Trésor public, relative à des amendes de stationnement (décision de justice du 9 mai 1992) alors qu’il était président de SOS Racisme.

-De novembre 1986 à octobre 1987, il occupe la présidence de SOS Racisme tout en étant salarié par l’« Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants », basée à Lille en tant que « formateur permanent » et il perçoit pour cet emploi fictif, un salaire mensuel net de 8 900 francs. Cela lui vaut d’être condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux. L'histoire ne dit pas si la maire de Lille était complaisante ou à l'insue de son plein grès.

Le second candidat, c'est Jean-Christophe Cambadélis

-Jean-Christophe Cambadélis est poursuivi pour recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire Agos, société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés, il a été bénéficiaire d’un emploi fictif entre 1993 et septembre 1995 qui lui a rapporté plus de 442 000 francs (67 382,466 €), Jean-Christophe Cambadélis fut condamné en janvier 2000 à 5 mois de prison avec sursis et 100 000 francs (15 244,902 €) d’amende par le tribunal correctionnel de Paris.

-Mis en examen le 7 juin 2000 pour abus de confiance dans l’affaire de la MNEF, car soupçonné d’avoir bénéficié d’un emploi fictif au sein de la mutuelle étudiante MNEF entre 1991 et 1995, pour lequel il aurait touché 620 500 francs (94 580 euros) d’une filiale de la MNEF, au titre d’une activité permanente de conseil : « De 1991 à 1993, c’est en qualité de « sociologue » que Jean-Christophe Cambadelis a été rétribué à hauteur de 420 499 francs par la Mutuelle interprofessionnelle de France (MIF), une filiale de la Mnef. Cambadelis était alors député, avec revenus afférents. Non réélu en 1993, il reçoit jusqu’en 1995 quelque 200 000 francs supplémentaires de la MIF, en tant qu’administrateur « chargé des contacts auprès des ambassades ou des universités ». » Seuls « trois documents manuscrits » auraient attesté du « travail » du député.

Le 2 juin 2006, reconnu « coupable de recel d’abus de confiance  », il est condamné, à 6 mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende, dans l’affaire des emplois fictifs de la MNEF, par la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris. 

Alors après la nomination à la direction du parti, lequel des deux sera le prochain premier ministre ?

Une chose est sure, ils ont les bon critères pour êtres recrutés. Ils ont déjà étés condamnés comme notre actuel 1er ministre.


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