Un mois de juillet pourri....

par CHALOT
lundi 15 juillet 2013

Après les orages et la pluie, voici le temps du soleil

Un beau mois de juillet qui s'annonce beau au niveau météorologique...Sur le terrain social c'est une autre « paire de manche » :

Je suis certain que j'ai oublié des éléments dans ma liste.

 

Faire des économies, « coûte » que « coûte » voici en résumé le mot d'ordre du gouvernement et les consignes données aux ministres et aux branches de la sécurité sociale.

La CNAF va le faire et comme le dit , entre autres, dans un communiqué la CGT FO à propos de la convention d'objectifs et de gestion qu'elle n'a pas votée :

« A la demande de l’Etat, la branche famille va participer à la mise en œuvre de cette réforme, ce qui aura pour conséquence de diminuer les crédits consacrés aux autres volets de la politique d’action sociale. Dans ces conditions, FO ne peut accepter ces mesures. »

Il s'agit là de la réforme des rythmes scolaires dont le coût sera supporté non par l'Etat mais par la branche famille sur son budget d'action sociale....Les conseils d'administration de débrouilleront....

 

La CNAM (Caisse Nationale d'Assurance Maladie) doit, elle aussi trouver des sources d'économie, ce qui conduit sa direction a pondre un rapport ambitieux financièrement et catastrophique en ce qui concerne l'accès aux soins :

Voici quelques mesures préconisées par la CNAM, mesures permettant d'économiser près de 2,5 milliards d'euros :

Il en va de la qualité des soins et des principes nés avec la création de la sécurité sociale.

Pour bien se soigner, ceux qui en ont les moyens régleront des dépassements d'honoraires en passant par la case clinique, les autres subiront les conséquences des mesures annoncées....

Que feront ceux et celles qui ont une toute petite retraite ou un RSA si demain les déplacements en ambulance et en taxi sont limités ?

Il leur faudra essayer de payer, au détriment des autres dépenses indispensables ou alors se tourner vers la collectivité territoriale pour qu'elle trouve une solution.

 

Jean-François Chalot

 


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