Un président pour quoi faire ?

par olivier cabanel
mardi 15 septembre 2020

On finirait par croire que les français sont incapables de se priver d’un roi... puisqu’après avoir coupé la tête du dernier, ils se sont empressés de le remplacer par un président... avec quasi les mêmes pouvoirs.

Il a fallu bien sur quelques années pour y arriver, mais il faut bien reconnaître qu’aujourd’hui, le président de la république ressemble à s’y méprendre à un monarque.

Les caricaturistes ont été les premiers à le dénoncer, et n’ont cessé, du grand Charles au petit micron, de voir qu’à la tête de l’état, il y avait un quasi roi.

D’ailleurs, des rumeurs persistantes avaient laissé penser que De Gaulle aurait envisagé de rétablir la monarchie... c’était en octobre 1961, lorsqu’il était en étroit contact avec le Comte de Paris...

Ajoutons que de nombreux politologues avaient bien remarqué que la constitution de septembre 1958 avait été approuvée chaleureusement par les royalistes, remarquant judicieusement qu’elle était taillée sur mesure pour un futur roi. lien

Passons de De Gaulle à Giscard...qui avait affirmé : « aucun roi de France n’aurait été réélu au bout de 7 ans ». lien

Et quid de Chirac...de Mitterrand...de Sarkösi, de Hollande... ?

En tout cas, les caricaturistes ne se sont pas gênés pour les dessiner en monarques, tenues qui leur allaient comme un gant.

Le politologue Philippe Alexandre n’évoquait-il pas, au sujet de Mitterrand, un monarque. lien

Sarkösi n’échappe pas à la règle, et s’il a voulu trop souvent se grandir, quitte à se hausser sur la pointe des pieds, ou à chausser des talonnettes, il s’est plus d’une fois à son tour pris pour un roi.

Mais celui qui est allé le plus loin, c’est peut-être Macron...puisque, poussant le bouchon encore plus loin, il s’est carrément inventé en Jupiter.

Mais oublions tout ça, et allons un peu plus loin, car si tous ces présidents se sont pris un jour ou l’autre pour Napoléon, sans pour autant passer par la case « « folie douce », ils ont surtout accumulé de grosses erreurs.

L’une de ces gaffes est racontée par Éric Reinhardt, dans son dernier ouvrage « comédies françaises ». lien

Interviewé par Laure Adler, sur l’antenne de France Inter, le 10 septembre dernier, il s’est expliqué longuement, et mérite largement qu’on s’y intéresse de plus près.

Ainsi, il raconte la grosse bévue de Giscard, celui-là même qui s’est acheté une particule pour faire noble, et qui s’est tout simplement planté sur Internet, privant la France d’être en tête dans ce domaine. lien (curseur à 40’)

En effet, il y a dans notre pays, un pionnier génial, nommé Louis Pouzin, qui aurait permis d’avoir une longueur d’avance (c’était dans les années 70) sur tous les autres pays, et que Giscard a rejeté avec dédain...

Pouzin avait, dès 1973, quasi inventé Internet, mais le roi Giscard, n’en avait pas voulu. lien

Son système s’appelait Cyclade, (ou datagramme), fonctionnait comme le réseau américain Arpanet, devenu plus tard internet, et il a été débranché au profit du Minitel, dont on connait aujourd’hui la carrière laborieuse, voire désastreuse...

Bien sûr Giscard s’est défaussé de son erreur sur un certain Ambroise Roux, un grand patron français, qui l’aurait influencé dans sa décision, mais il en porte la responsabilité. lien

Chirac n’a pas été en reste, puisque ce président, après avoir déclaré, « notre maison brûle et nous regardons ailleurs », a regardé brûler la maison, assis paisiblement sur son trône. lien

Mitterrand idem...et il est passé allègrement du socialisme au quasi libéralisme, qu’on a bien voulu appeler le « social libéralisme », en opérant, dans un tragique volte-face, le fameux « tournant de la rigueur », et abandonnant les idées qui l’avaient porté au pouvoir, offrant ainsi une voie royale à celui qui allait le remplacer, un certain Sarkösi. lien

Ce dernier a accumulé les erreurs...certains en ont dénombré 27... (lien), d’autres ont poussé le curseur jusqu’à 70 (lien), mais quoi qu’il en soit, il n’a pas été à la hauteur de la tâche.

Et quid de Hollande, coupable lui aussi d’une grave trahison sociale, se rangeant finalement dans les rangs de « la finance », après s’en être déclaré l’ennemi. Lien

Mais il est aussi responsable de la venue d’un certain Macron, ayant mis pour ainsi dire « le pied à l’étrier  » à un homme directement issu de ce monde de la finance, ce monde qu’il prétendait combattre ...

On pourrait ajouter une autre donnée rapprochant ces « présidents-rois », des rois de l’ancien temps, puisque comme eux, ils abusaient régulièrement du « droit de cuissage », lequel droit a couté cher à Giscard, ce dernier ayant convolé avec l’épouse de Bokassa...lien

Si l’on en croit le Canard Enchaîné, généralement bien informé, l’empereur africain avait juré de se venger, et c’est lui qui aurait piégé le président français dans l’affaire des diamants...ce qui lui a couté probablement sa place...lien

Et comment ne pas évoquer Chirac, surnommé, « Mr 5 minutes douche comprise », et qui draguait à tout va, au grand désespoir de son épouse. lien

On lui a même attribué la drague de Carlos Sotto Mayor, compagne à l’époque de Jean Paul Belmondo. lien

N’oublions pas dans la liste la vespa d’un Hollande casqué, et le « si tu reviens j’annule tout  », de Sarko...

Mais revenons à Macron... et attendons la fin de son mandat pour évoquer l’étendue des ratages dont il s’est rendu coupable...coupable de n’avoir pas pris au sérieux la révolte des Gilets Jaunes, coupable d’avoir si mal géré la pandémie que l’on sait, et aussi coupable d’avoir joué les girouettes, se tournant finalement, comme son prédécesseur, vers la social-libéralisme.

Le coronavirus qui nous est tombé dessus a démontré, s’il le fallait, que ce président à un sérieux manque de réactivité, et a fait preuve d’une grande incohérence face à cette épidémie...et ça continue aujourd’hui.

Alors que de grands scientifiques, comme le professeur Toubiana, affirment que la pandémie est finie en France, l’exécutif prend régulièrement des décisions manquant singulièrement de sagesse, quitte à accélérer chômage et faillites. lien

De plus le port du masque est en train de faire naître de graves pathologies, selon le témoignage d’un docteur. lien

Cette courte vidéo démontre le peu d’efficacité du masque, quel que soit son modèle.

Pas étonnant que soit né récemment un groupe appelé « les résistants en action ». lien

Il y a surtout une confusion semée dans l’esprit des français, en insistant sur le nombre de cas détectés, sans pour autant signaler le nombre modeste de morts (zéro morts le 26 août et 6 le 13 septembre)

A l’évidence, c’est parce qu’il y a enfin des tests que l’on trouve de plus en plus de cas positifs au coronavirus, mais ceux-ci ne vont pas fatalement finir à l’hôpital...ou dans un cimetière, puisqu’un testé positif, s’il est armé d’une bonne immunité, ne risque quasi rien.

Rappelons aussi cette étude française mal connue, parue dans le British Medical Journal, qui évoque, au sujet du confinement, une « escroquerie sanitaire », pointant la responsabilité de l’OMS. lien

Le gouvernement occulte d’autres réalités, comme par exemple le fait que la pollution est responsable en Europe de 1 décès sur 8, (630 000 décès) soit 13% de la population selon une étude récente émanant de l’AEE (Agence Européenne de l’Environnement), laquelle agence tisse des liens entre le coronavirus et la pollution.

On peut lire dans cette étude que : « l’émergence de ces agents pathogènes (comme dans le cas du Covid-19) est liée à la dégradation de l’environnement et aux interactions entre l’Homme et les animaux dans le système alimentaire », en soulignant que les européens sont en permanence exposés à des risques environnementaux : pollution de l’air qui, si elle a nettement diminué, demeure le premier facteur de mortalité, pollution sonore et par produits chimiques.

C’est l’occasion de rappeler que Macron, vient par dérogation, de permettre l’utilisation de pesticides...lien

...et qu’il s’apprête à faire une nouvelle gaffe, en faisant la promotion de la 5G, (lien) alors que deux de ses ministres avaient demandé à Castex d’attendre l’évaluation de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire). lien

Mais, comme dit mon vieil ami africain : « c’est à la fin du kwanza qu’on compte les bouses ».

L’image illustrant l’article vient de « joiedesmots ».

Merci aux internautes pour leur aide précieuse.

Olivier Cabanel

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