Une simple addition !

par jlhuss
jeudi 22 novembre 2012

C’est pourtant assez simple, une addition !

Copé est candidat à la présidence de l’UMP, c’est parfaitement son droit bien sûr. Mais on oublie trop souvent de rappeler que le même Copé est en même temps le secrétaire général du même UMP, c'est-à-dire responsable de l’organisation du scrutin et de la bonne marche des structures prévues pour recueillir le vote des militants au niveau des différentes fédérations départementales. L’insuffisance des bureaux de vote, le désordre enregistré le jour du vote lui-même est donc entièrement de sa responsabilité. On touche là la première incompétence de celui qui veut contre vents et marées assumer la responsabilité de ce mouvement.

Deuxième incompétence et non des moindres, ce « garant » du bon fonctionnement du parti oublie de s’assurer que toutes les fédérations ont été effectivement totalisées avant l’annonce officielle des résultats. Personne dans l'épisode actuel ne conteste ce malheureux oubli.

Plus fort, le même Copé, qui se veut aujourd'hui le garant des statuts, a mis le feu aux poudres en les bafouant outrageusement dés le soir du scrutin : il se déclare lui-même élu avant même que la commission ait terminé son travail. Copé par ces attitudes est donc complétement discrédité quant à sa capacité à rassembler et tout simplement à diriger un parti politique. On peut même affirmer que Copé est tout simplement incompétent ; il vient de le démontrer comme secrétaire général du parti.

Fillon, conscient de l’étroitesse des scores, ne réclame même plus la présidence tant convoitée. Il demande simplement que les votes des départements oubliés soient réintégrés. En quelque sorte il ne fait que décrire une réalité, les résultats annoncés par la fameuse commission n’étaient que des « résultats partiels » Comment pourrait-on se satisfaire en effet de l’élection d’un maire si tous les bureaux de vote n’ont pas été comptabilisés ? Qui serait d’accord avec l’élection d’un Président de la République si 3 départements manquaient à la totalisation des suffrages ? Il est de pur bon sens de refaire une simple addition.

Fillon en demandant une véritable totalisation (c'est le minimum) demeure conscient des difficultés politiques et appelle à une présidence provisoire plus consensuelle en dehors des luttes actuelles, en l'occurence du fondateur de l’UMP, Alain Juppé. Copé refuse avec obstination. Il aurait donc tant à perdre d’un tel « arbitrage » ?

Soyons clairs, il ne s’agit pas de statuts ou de tout autre argument, simplement d’une erreur d’addition. Copé, ancien ministre du budget ne sait pas les faire.

C’est pourtant simple, UNE SIMPLE ADDITION !

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