VAS-Y VICTORIN !

par Jean-François Dedieu
mercredi 13 mars 2013

Avanie et framboise... "Je vous demande de vous arrêter !"

Tiens bon, Victorin !

Certes nous t’avons taquiné mais en tant que représentant de l’Outre-mer qui se bouge beaucoup plus qu’une palanquée de prédécesseurs, seconds couteaux, aspirants au titre de ministre pour leur ego, pour service rendu au clan politique, pour des avantages personnels et si peu de respect pour les populations concernées, contre ce magma de parasites cyniques, méprisants, malfaisants, vendus à la finance, servis par une caste de journalistes affidés, Victorin, nous te soutenons ! Pour le droit d’émettre un avis en démocratie, nous te soutenons, en vertu du 

« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » faussement attribué à Voltaire. 

Comparer Chavez à Blum et à de Gaulle, oser que le monde gagnerait à avoir de tels dictateurs si Chavez en est un, avec des arguments puisque c’est de cela qu’il s’agit, peut sembler idiot, exagéré, incongru, ridicule, déplaisant mais ne justifie pas l’indignation, le haro d’une France moisie parce que seulement frustrée de ne plus être aux affaires. Et si on se dit que l’autre France est aussi blette que rastaquouère et que les deux sont interchangeables, je vous laisse deviner ce qu’il adviendra de nous, au centre de leurs préoccupations seulement quand notre bulletin pourrait compter ! 

Ils nous donnent la nausée, ces menteurs professionnels de la politique, de l’économie intéressée et des informations formatées, mais au risque d’en vomir, restons conscients qu’ils nous font avaler des couleuvres ! Ne nous coupons pas de ce monde qui est le nôtre. On n’a que ce qu’on mérite, dit-on... 

Dépassant le dégoût, réservons leur notre fiel en espérant la purge, demain, demain, à force !

Les rastaquouères, sauf Victorin, restent cois, les moisis y vont de leur venin.

Parisot parle de déshonneur, fustige le populisme, la démagogie d’un dictateur. Venant de celle qui représente ceux qui ont volé 10 points de PIB au salariat en 20 ans, venant de celle qui aspire à un pronunciamento sur le patronat, j’ai eu un haut-le-cœur, la pestilence sans doute de la merdef... Oui, je sais, c’est n’importe quoi, l’argent n’a pas d’odeur ! Mais pas un renvoi de la part du journaliste ! Une de ses consœurs, Valérie Expert (en quoi, on se le demande), elle au moins a éructé... contre l’invité qui défendait Chavez. On se demande qui fait quoi sur ces plateaux racoleurs !

Mais dans ce flot de bile peu ragoûtante alors que Victorin a dit une vérité qui se défend, notons en conclusion un commentaire avanie et framboise, pas si moisi que cela : « Je demande à mes camarades d'arrêter de polémiquer vainement pour leur conseiller de méditer ce proverbe africain : "Quand on grimpe au cocotier, il faut s'assurer d'avoir les fesses propres…" »


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