Verts, PS : « plus libéral que moi je meurs ! »
par CHALOT
mercredi 13 août 2014
Le gouvernement actuel est l’un des plus libéraux de la 5ème République, n’hésitant à opérer une double rupture : une avec les acquis de 1789 et l’autre avec le programme du Conseil National de La Résistance.
1789, c’est la création des départements et la naissance de la démocratie communale.
C’est l’application du principe : « la loi est la même pour tous ».
1944-1945 : la création de la Sécurité sociale, la mise en vie de la solidarité avec le principe « chacun verse en fonction de ses moyens et reçoit en fonction de ses besoins »….
Tout cela va être remis en cause, à moins que la révolte qui gronde se transforme en explosion sociale !
Le PS au pouvoir veut supprimer les départements, obliger les communes à entrer dans des communautés, remettant en cause l’exercice de la liberté de gestion communale.
Il met à bas le maillage républicain fondé sur l’égalité des droits.
Ainsi avec la loi Peillon, mise en œuvre par Hamon, l’inégalité des écoliers est instaurée avec l’aménagement des rythmes scolaires.
Les Conventions collectives sont menacées, quant aux prud’hommes, c’est la fin des élections démocratiques…..
LE PS N’EST PAS SEUL DANS LA COURSE, IL SUBIT LA CONCURRENCE ACHARNEE DU PARTI DES VERTS !
Rappelez -vous ! En 2009, ils demandaient à Sakozy d’« aller plus loin dans la régionalisation ».
Le cahier réforme territoriale des verts précise « Une fois les conseils généraux supprimés », ce sera la fin des « égoïsmes locaux » et de « l’immobilisme de tant de municipalités. »
Enfin écrivent-ils : les régions disposeront d'« un pouvoir réglementaire local » et d’ « un pouvoir fiscal autonome » et de « la capacité de lever l’impôt » !
C’est la fin de l’unité nationale et le début de la voie de l’inégalité territoriale… Les droits vont varier en fonction des territoires.
C’est le début de la fin du cadre national des programmes pour l’école.
On en arriverait au retour à une forme d’ancien régime.
Jean-François Chalot