Vœux de Sarkozy : l’UMP applaudit le capitaine et pilonne François Hollande

par nabab
jeudi 5 janvier 2012

Depuis les vœux aux français de Nicolas Sarkozy dimanche, la majorité présidentielle a lancé une vaste offensive contre François Hollande. En cause : la réaction des proches du candidat socialiste après le discours du chef de l’Etat.

 "La marque de Nicolas Sarkozy" est de "jouer sur les peurs". Cette déclaration de Manuel Valls, directeur de la communication de la campagne de François Hollande, a entraîné de nombreuses protestations de la part des snipers de la majorité. 
 
"La disproportion de la réaction de Manuel Valls m'incite à penser que le président a été bon et qu'ils ont peur face à un homme incarnant la présidence de tous les Français", a déclaré la déléguée générale adjointe de l'UMP, Valérie Rosso-Debord à l’AFP.
 
François Hollande préfère se "bander les yeux" face à la crise alors que "Nicolas Sarkozy a choisi de poursuivre les réformes" a ajouté la porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse.
Le ministre de l’Enseignement supérieur Laurent Wauquiez a, pour sa part, estimé que Nicolas Sarkozy "s'était adressé avec dignité à une France en crise", tandis que François Hollande « n'a rien dit parce qu'il n'a rien à dire".
 
Et sur le fond ? Pour le spécialiste des sondages et proche de l'UMP Guillaume Peltier, François Hollande a gagné « la première bataille », celle de la primaire et de la mise sur orbite du candidat. « Mais la deuxième bataille, celle de la crédibilité, a été gagnée par Sarkozy. » Sur France Inter, avant la cérémonie présidentielle, il expliquait que la priorité était de « dire la vérité aux Français ». Sur ce point, la mission semble accomplie.
 
Les vœux présidentiels étaient en effet axés sur la crise et l’image d’un capitaine face à la tempête. « Cette crise qui sanctionne 30 années de désordres planétaires dans l'économie, le commerce, la finance, la monnaie, cette crise inouïe, sans doute la plus grave depuis la Deuxième Guerre mondiale, cette crise n'est pas terminée" a déclaré le chef de l’Etat avant d’ajouter « il y a des raisons d'espérer », et « nous devons, nous pouvons garder confiance dans l'avenir ».
 
C’est cet accent mis sur la gravité de la crise et les réponses immédiates à apporter qui ont été dénoncés par Manuel Valls et qui lui ont valu les réponses véhémentes des proches du chef de l’Etat.

Lire l'article complet, et les commentaires