Vol à la « tire »

par C’est Nabum
mardi 10 septembre 2013

Un octroi qui ne passe pas ! 

Les bandits de grands chemins ont désormais des complices.

Sur la route des vacances une nouvelle grivèlerie d'état vient une fois encore ponctionner quelques deniers dans les sous des vaches à lait que nous sommes. Nous n'y pouvons rien, se plaindre ne sert à rien. Le système est ainsi conçu que ceux que nous pensions nos représentants, élus par des procédures ayant encore l'apparence de la démocratie, ne sont en fait que des valets au service d'intérêts privés …

Je vais éclairer votre lanterne avant qu'à votre tour, vous ne soyez les victimes d'un racket si coutumier que désormais plus personne ne s'en indigne. Sur la route des vacances, il y avait jusqu'alors, une belle exception. Après Bordeaux, la bienheureuse nationale 10 était exempte de péage. Une large bande routière de deux voies, vous conduisait gracieusement vers les plages des Landes ou bien en direction de l'Espagne.

Tout cela est terminé avec la complicité de tout ce qui peut se trouver de collectivités locales, départementales et régionales. L'état naturellement couvrant d'un silence complice cette mascarade qui est également un vol manifeste. A près de cinquante kilomètres au Sud de Bordeaux se dresse une barrière de péage. Les bandits de grands chemins ont encore frappé.

Curieusement, la tournée pour le bassin d'Arcachon échappe à la ponction financière. Les élus n'ont pas souhaité se mettre à dos leurs chers électeurs, propriétaires d'une résidence secondaire sur cette magnifique baie. Eux, sont épargnés comme ils le sont bien souvent dans tous les bons coups fiscaux et profitent une nouvelle fois d'un joli cadeau !

Ce sont donc les moins fortunés, les classes moyennes qui se rendent sur les plages plus populaires qui sont rackettées avec le sourire complice des conseillers de toutes obédiences qui sont rarement les payeurs. C'est une fois encore, une grosse société, présente dans toutes les belles combines, qui récolte la mise. Vinci ici, une autre ailleurs.

Le pire dans cette forfaiture scandaleuse c'est que les engins n'ont eu qu'à ajouter une voie de chaque côté pour justifier un rapt, le vol d'un bien commun, payé pour l'essentiel sur les impôts de ceux que l'on va encore gruger. La mise est minimale, le profit maximal. La noria des camions qui filent vers l'Espagne paiera sa dîme, les cochons de contribuables aussi !

Mais ce qui est intolérable dans ce procédé, c'est qu'il relève de la dépense forcée. En s'appropriant indûment la nationale 10, Vinci ferme toute alternative au pauvre automobiliste pris en otage. Il faut qu'il verse sa dîme, il n'a pas le choix. C'est un procédé qui devrait être condamné par n'importe quelle commission de régulation des marchés. Mais en matière routière, nulle instance ne vient jamais défendre le pauvre détroussé !

Je viens de verser 1 euro 80 pour avoir effectué moins de deux kilomètres sur ce coupe bourse. Je ne décolère pas. Je trouve la note si salée que j'ai envie de faire rendre gorge à tous les malandrins qui se sont rendus complices de cette indignité. Il serait grand temps que les citoyens cessent d'accepter l'inacceptable et renvoient chez eux tous ces tristes sires.

Ainsi vont les petits scandales et les belles arnaques. Les coquins et les faquins s'entendent avec délectation. Ils sont bien rares les scandales qui finissent par exploser à la figure de cette joyeuse bande de corrompus et malhonnêtes. Pour une affaire Tapie, combien de combines qui restent impunies ? D'ailleurs rien ne dit que le brave Nanard finira par rendre l'argent indûment détourné ! Nous resterons toujours les dindons de la farce !

Bien sûr, les gens biens, les défenseurs de la mafia UmpS, ceux qui ont trempé dans la magouille et tous leurs semblables me taxeront de populisme, avanceront des arguments incontestables, des procédures inattaquables, se draperont dans leur légitimité si honorable pour balayer d'un revers méprisant cette récrimination sans fondement. C'est pourtant bien la cible qui m'attire. J'ai grande envie de leur botter l'arrière- train à tous ces jolis messieurs !

Arnaquement leur.


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