Arabe et Athée… et Histoire du voile

par Lorelei
mardi 1er novembre 2011

Depuis quelques temps, sur le net des personnes avec des origines dites arabes s’expriment pour dire : nous ne sommes pas musulmans et voulons que cela soit respecté sans subir de pressions, de haines de la part de nos propres compatriotes.

Je suis moi-même en partie arabe, et je peux dire qu’en effet il y a des formes de pressions pour imposer une croyance, parfois on peut devenir persona non grata car on affirme clairement que l’on n’est pas musulman.

Il y a très peu de pays arabes où la liberté de conscience est respectée, et en sus même en occident, il existe une forme de refus de voir des arabes d’origines dire ok je ne suis pas de religion musulmane même de la part de l’occident qui pense qu’arabe égal musulman, que les arabes ne sont pas capables d’être traités à égalité avec les occidentaux, qu’il faut prendre des pincettes car ils en peuvent pas comprendre…une sorte de racisme qui ne dit pas son nom.

Divers faits divers montrent une sorte de violence à l’encontre de ceux qui ne font pas le ramadan par exemple, ses personnes s’attaquant à ceux qui ne respectent pas liberté de conscience que je nomme les philistins, des sortes de « wesh » sans aucune connaissance de l’histoire des religions, sans aucune connaissance réelle de l’islam et se croient autoriser à dire à autrui ce qu’il doit être ce qui en soit est une atteinte féroce à sa liberté d’opinion, de croyance, c’est l’une des totalitarisme les plus odieux que de vouloir imposer sa vision des choses à autrui, comme si ce dernier n’était qu’une chose, un objet à qui on doit dire ce qu’il est où pas.

Evidemment la 1ere réaction est de penser que l’islam la religion en est responsable que c’est le coran qui impose une dictature or la réalité est différente, le coran n’impose pas l’islam, il est écrit « Nulle contrainte en religion », « la voie droite se distingue clairement de l’égarement » ainsi si on prend cette partie du verset il n’est pas permis d’imposer l’islam à quiconque, on a là une base pour la fameuse liberté de conscience. Ibn Kathîr dit dans l’exégèse du premier verset : qu’il ne faut contraindre personne à embrasser la religion islamique car elle est explicite et claire, ses arguments et ses preuves sont limpides, et n’a pas besoin de recourir à la contrainte pour qu’on l’embrasse.

Après cette courte explication du verset, on peut se poser légitiment la question du pourquoi donc y a-t-il tant de gens qui se prennent le droit d’imposer une croyance ce que montre au passage une peur face à la possibilité de voir d’autres gens être différents, mais surtout expose une réelle inculture de l’histoire de l’islam aboutissant à des crimes qui se perpétuent encore de nos jours.

La méconnaissance de ceux qui se disent musulman de l’islam est l’un des plus grands drames de cette religion, d’ailleurs on trouve le plus grands nombre d’analphabètes dans les adhérents à cette croyance. La pauvreté, l’illettrisme, la corruption sont les fléaux qui ont contaminés le monde dit musulman depuis des siècles.

John Daniel, sous-directeur général de l'UNESCO pour l'Éducation, sonne l'alarme : « Les pays arabes enregistrent les taux d'alphabétisme des adultes les plus bas du monde ; entre 2000 et 2004, seuls 62,2% des plus de 15 ans étaient capables de lire et d'écrire ; ce taux est nettement inférieure la moyenne mondiale [84%] et à celle des pays en développement (76,4%) ».4

Pour la tranche d'âge de 15 à 24 ans, les résultats sont plus satisfaisants puisque le taux d'alphabétisme atteint 90% et plus dans onze pays, soit nettement plus que la moyenne internationale, soit 87,6% (Jordanie, EAU, Bahreïn, Syrie, Qatar, Koweït, Algérie, Libye, Arabie Saoudite, Oman, Tunisie), la Jordanie enregistrant le taux le plus élevé (99,4%). Ces pays « hautement alphabétisés » contrastent avec les cinq pays arabes à la fois « faiblement alphabétisés » et les plus peuplés, dans lesquels la moyenne est inférieure à celle des pays en développement, soit 85,2% (Soudan, Egypte, Maroc, Mauritanie et Yémen).

En occident on se trouve face au même problème, la ghettoïsation des deux côtés, combinée à différents problèmes comme des parents ne parlant la langue française et une forme de discrimination perpétuent cette inculture.

Selon un rapport interne de l’Organisation arabe pour l’Education, la Science et la Culture (ALESCO), le livre est une denrée rare dans le monde arabe. Aucune importance n’est accordée à ce « vénérable instrument de connaissance qu’est le livre ».

Les livres publiés dans le monde arabe ne représentent que 1,1% de la production mondiale. Et la traduction ? Nulle !

Indépendamment des chiffres, les auteurs du rapport montrent du doigt le modèle d’éducation dans le monde arabe. La famille est fondée sur l’autorité parentale qui refuse à l’enfant le droit d’exprimer son désaccord.

C’est un problème grave étant donné la place du savoir en Islam. L’ordre d’étudier est le premier verset du Coran et cela signifie que le savoir revêt plus d’importance que la prière où le jeûne.

Et en effet l’un des plus importants versets du Coran demande que l’on étudie et soit curieux, or c’est exactement le contraire qui se passe on a érigé un coran sans esprit sans fond, une sorte d’islam au rabais où les versets sont incompris, où l’histoire même des versets est totalement ignorée, ce qui est le terreau des fondamentalistes et du terrorisme. Voici maintenant la liste de ces Dix Commandements destinés aux athées : Extrait

1. Ne méprise pas les autres et ne discrimine pas contre eux de part le sexe ou la race. Sois bon, loyal, sincère et respectueux envers ton prochain. 2. Ne pratique pas l’endoctrinement sur tes enfants, apprends-leur à réfléchir par eux-mêmes et à examiner les preuves ; explique-leur qu’ils ont tout droit d’avoir un avis différent du tien et de l’exprimer dans une atmosphère d’aisance et de révérence.
 

Histoire du voile

Pour l’affaire du voile nous avons le même problème il n’existe aucun verset qui dit que la femme doit se voiler le visage où les cheveux, il n’y a rien dans le Coran de la sorte. Mohamed Kacimi dans son livre Voile, une antique aliénation donne une explication culturelle et historique.

« Le Coran consacre au voile ces deux passages : « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leur étoffe sur leurs poitrines. » Coran (24 : 31). Enfin dans la sourate 33, Al-Ahzab (les Coalisés), au verset 59, il est dit : « Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles de grandes étoffes : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées. » Coran (33 : 59).

« Dans la première sourate, le Coran appelle simplement les croyantes à recouvrir leurs poitrines. La très sérieuse Encyclopédie de l’Islam (éditions Leyde) apporte cette explication : « Dans l’Arabie préislamique, une coutume tribale voulait que durant les batailles, les femmes montent en haut des dunes et montrent leurs poitrines à leurs époux guerriers pour exciter leur ardeur au combat et les inciter à revenir vivants afin de profiter de ces charmes ». Le verset en question aurait été inspiré au Prophète pour instaurer un nouvel ordre moral au sein des tribus.

Quant au deuxième verset, il a fait l’objet de maintes lectures et controverses, la plus intéressante étant celle d’un grand imam qui, à l’âge d’or de Bagdad, au IXe siècle, en fit cette originale lecture : « Le Seigneur n’a recommandé le voile qu’aux femmes du Prophète, toute musulmane qui se voilerait le visage se ferait passer à tort pour la sienne et donc sera passible de 80 coups de fouet. » Le voile est resté depuis le signe distinctif des riches citadines et demeura inconnu dans les campagnes où les hommes ne songeaient pas à voiler les femmes en raison des travaux qu’ils leur confiaient. »

La préservation de la pudeur des femmes inscrites dans le coran concernaient le fait de se couvrir la poitrine à l’origine et ne pas montrer ses bijoux, pourtant des interprétations hors contexte historique, et dont le but était de faire du corps un paria prirent le dessus et sont l’une des raisons du déclin après deux siècles de relatives croissance du monde dit musulman.

Par ailleurs, le thème du hijab est abordé huit fois dans le Coran dans les sourates 7, 17, 19, 38, 41, 42, 83 et 33. Et pas une seule fois pour désigner l’habit dont la femme devrait se couvrir la tête. Les seuls versets qui contiennent des recommandations vestimentaires et de pudeur sont les versets 30 et 31 de la sourate 24 ou sourate « Al Nour ». Egalement, dans le verset 59 de la sourate 33 ou sourate « Al Ahzab », Allah conseille aux femmes du Prophète de se faire reconnaître en dépliant sur elles leurs jalabib (manteau ou cape). Il ne s’agit pas donc d’un nouvel élément vestimentaire, mais d’une nouvelle façon de porter l’ancien, de se distinguer au niveau des gestuelles. 
 
Nouvelles considérations sur le voile islamique Iqbal AL GHARBI, professeur à l’Université Zeïtouna écrira un article dans la presse tunisienne dénonçant l’imposture, et le mensonge du voile.
« Article paru dans le quotidien tunisien La Presse En outre, ce verset concerne effectivement les femmes, mais pas n’importe quelles femmes. Il vise clairement les mères des croyants qui ne sont autres que les femmes du Prophète, auxquelles on doit respect, et que l’on ne peut prendre pour épouses, veuves ou divorcées, puisque le Coran leur a octroyé le titre de Mères de tous les croyants. Certains exégètes rappellent que la différence de traitement en ce qui concerne leur impossibilité de se remarier, citée dans le même verset que le hijab, et le double châtiment ou la double récompense qui ne s’adressaient qu’à elles souligne bien qu’il ne s’agit pas d’une règle universelle mais d’une spécifique et contextuelle s’appliquant exclusivement aux épouses du Prophète. 
 
La décision arbitraire de certains exégètes de considérer ce verset comme ayant une portée générale, c’est-à-dire intemporelle, universelle, valable pour toutes les situations, est contraire aux exigences orthodoxes de l’exégèse qui prescrit de tenir compte des causalités, « asbab annuzul ». Cette supercherie constitue le principal fonds de commerce des positions rétrogrades de l’islamisme et des milieux conservateurs en niant l’historicité et la relativité du texte sacré ».
 
Dans ces passages d’une incroyable phallocratie on peut lire que les femmes sont des sujets, elles sont assujetties aux hommes, elles devraient respect aux hommes en cachant ces corps diaboliques, érotiques, tentateurs et autres qualificatifs faisant de l’autre car femme un bouc émissaire qui devrait se comporter d’après les délires de certains hommes et se conformer à leurs idéologies.

Utiliser et s’approprier ce corps de femmes, littéralement dépossédées de leurs corps, ce n’est plus à elles, elles sont comme littéralement dépouillées de leurs propriétés, d’elles-mêmes. Les méthodes utilisées pour spolier les femmes de leurs corps est la même que celle que l’on utilisa pour s’approprier le bien de minorités comme les juifs, et autres populations. Or, quand vous commencez à dépouiller un peuple, une ethnie de ses possessions, c’est l’annonce ni plus ni moins de sa domination. Et en effet la dépossession du corps des femmes et son appropriation par un système "patriarcal" a été la prémisse de sa domination.

Le corps féminin est un enjeu de géopolitique et stratégique. Au niveau national et mondial, politique et religieux se sont appropriés le corps de cette dernière considérant le corps féminin comme des signes sur l’état d’une nation, ce qui n'est pas faux, la manière dont on traite les enfants et les femmes montrent le degré de civilisation atteint... on se rend compte aussi de cette vision de la femme, la femme est réduite à une idée, à ceux que pensent certains hommes du corps de cette dernière, d’où d’ailleurs différents marquages, le viol, la tonte, la burka et une certaine apologie de la pornoisation de la femme en l’a mettant dans des positions toujours très dégradantes.

Il est intéressant de noter la stigmatisation du corps de la femme, dont certains hommes parlent comme si ce corps était vide, comme si les femmes étaient dépourvues de conscience, comme si nous étions des choses, comme si nous étions des robots, des Stepford wives…

Le parallèle avec l’histoire des noirs au usa montre parfaitement comment on s’empara du corps de ses derniers, ses hommes n’existaient pas, ils étaient des choses, un enjeu économique, politique et rien d’autres on parlait d’eux comme du bétail.

Dans le monde on peut lire : Le témoignage de MEIBM, déposé sur le site Internet Resist Harassment Lebanon, est l'un des nombreux récits publiés lundi 20 juin à l'occasion de la journée du bloguing et du tweet contre le harcèlement sexuel et les violences faites aux femmes en Egypte, au Liban, en Syrie et au Soudan. Pendant une journée, la Toile s'est mobilisée sur Twitter (#endSH), Facebook et sur les blogs, dans l'espoir de briser enfin les tabous.

Le harcèlement est depuis longtemps un problème au Moyen-Orient. Mais jusqu’à il y a trois ans, on n’en parlait à peine. C’est alors que des blogs ont publié des vidéos amateurs montrant une foule d’hommes agressé des femmes dans le centre du Caire au cours d’une des principales fêtes religieuses musulmanes.

Une attitude qui se répète et qui va jusqu’à même nier l’importance du problème de la part de certains hommes qui assurent qu’il ne faut pas exagérer les choses. On entend souvent des propos du genre « Ce sont les femmes qui provoquent avec des tenues légères et qui, par conséquent, s’exposent au harcèlement ».

Un avis qui est loin de refléter la vérité, comme le prouvent les histoires des femmes qui ont répondu aux questionnaires. «  Des femmes portant le voile, le niqab (tenue islamique couvrant même le visage de la femme), des femmes âgées et même des femmes enceintes subissent différents genres de harcèlements qui vont jusqu’aux attouchements ». 

 Mais la révolte gronde chez les jeunes femmes, de plus en plus nombreuses à vouloir apprendre à se défendre "Une Egyptienne doit apprendre à se défendre car nous sommes dans une société où les hommes nous font beaucoup de mal".

 

"Je veux vivre dans un pays où je n'ai pas à m'inquiéter pour ma petite amie, ma femme, ma soeur, ma fille, ma mère ou de ce qu'elles portent"

 

"Je vois des femmes portant le niqab se faire harceler. Rejeter la faute sur les attraits de la femme est faible, peu sincère et perpétue le problème.

 Je blâme les personnes qui accusent les femmes d'être entièrement responsables du harcèlement sexuel parce qu'elles, de part leur tenue vestimentaire, encouragent les hommes à les harceler. Si cela était vrai, alors pourquoi les femmes portant le niqab, le hijab et des tenues couvrantes ne sont pas à l'abri du harcèlement ? Même les enfants, surtout les pauvres, qui passent tout leur temps dans la rue, sont victimes de harcèlement sexuel ! Dans les années 60 et 70, les femmes portaient des jupes et des hauts talons, prenaient les transports publics et étonnament, le pourcentage de cas de harcèlement était très bas". (Maggie Osama, sur son blog The world through Egyptian eyes)

Un autre témoignage, celle de la journaliste Lara Logan de CBS montre que les nations les plus violentes envers les femmes, sont bien celles qui bannirent de l’espèce publique la visibilité du corps féminin comme cela se pratique parfois au Moyen-Orient. 

Ainsi on constate que le Coran sert à certaines personnes malveillantes pour imposer une vision du religieux rétrogrades et archaïques, ces attaques contre le religieux est le fait d’une vision politique des peuples consistant à les écraser et à en faire une arme contre le savoir, la seule arme que craignent en réalité les dogmatiques et les haineux. Utiliser le religieux pour en faire une arme d’oppression contre les peuples eux-mêmes, qui parfois aveuglement suivent des propagandes grises pensées pour empêcher justement l’élévation et maintenir les peuples dans un état de paupérisation aussi bien spirituelle que matérielle n’est pas une nouveauté.

En occident on a eu le même problème avec le christianisme et on l’a aussi avec d’autres domaines qui pointent leurs nez pour justement maintenir les gens dans une spirale descendante, la science où disons la pseudo science peut aussi servir via des drogues et autres bourrages de cranes où on fait croire que ceux qui vous avilit est une liberté où soigner devient lobotomiser et électrocuter le cerveau des gens. D’ailleurs le matraquage de ses lobbys pseudos scientifiques à leurs tours vous font croire que la différence est un crime, qu’il faut l’a « soigner » et on se sert des peuples là aussi pour qu’ils jouent le rôle de la police de la pensée et se mettent à faire des inquisitions d’une sorte où d’une autre à l’encontre de groupe telle la médecine alternative ainsi de suite.


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