L’école catholique face à ses élèves musulmans
par Catherine Segurane
mardi 5 octobre 2010
La fiche, tout en distinguant plusieurs cas de figure, conclut plutôt à la nécessité de faire en général une réponse négative pour éviter de créer une situation irréversible.
Des élèves contestent l’autorité de la directrice et des professeurs femmes : ce cas est traité par la fiche A1, et là, c’est la souplesse d’échine qui est au programme. On va négocier, on ne va faire que ça. D’abord, hein ! faut pas stygmatiser ! Faut pas mélanger islam et réaction d’adolescent ! On va y aller doucement ... ne pas réagir immédiatement ...
On va faire intervenir des médiations, par exemple un expert, un responsable diocésain, un enseignant musulman, voire un responsable de mosquée voisine.
Euh ... est-on vraiment certain que le responsable de la mosquée voisine préconisera le strict respect de l’égalité des sexes ?
On va aussi "Se servir des programmes scolaires, organiser des visites de lieux de cultes différents."
Aïe aïe aïe ... dans quelles conditions vont se dérouler ces visites de lieux de cultes différents, probablement des mosquées ? Est-on certain que les fillettes ne risquent pas de se voir demander de porter un foulard, comme se fut le cas récemment dans l’affaire de Farébersviller, qui a fait scandale ? Ne risquent-elles pas d’être exposées à telle ou telle sorte d’humiliation sexiste sournoise telles qu’elles sont fréquentes dans les lieux de cultes, pas forcément musulmans (entrée par la petite porte, salle plus petite, plus basse, orientation moins prestigieuse) ?
Comme on aimerait lire la préconisation d’être clair et de rappeler que l’égalité homme/femme ne se négocie pas !