Un seul dieu pour trois promoteurs
par Lisa SION 2
mercredi 28 avril 2010
Ce basique constat, s’il est assidument assimilé, ce qui n’est pas si difficile, répond d’un coup à toutes les questions soulevées après deux mille ans d’enquêtes, par analogie, l’on peut faire la métaphore suivante : s’il est vrai que chacun voit midi à sa porte, à Paris, au même moment, il est pourtant minuit à Wellington. Il n’en est pourtant pas de même avec Le Créateur. Celui qui voit Dieu à midi à sa porte, s’il justifie sa soumission, ne peut faire preuve que d’intolérance envers son lointain voisin chez qui il est bien minuit. Il n’y a donc pas qu’un seul dieu, mais bien deux tendances existentielles envers lesquelles il est essentiel de s’accorder.
Cet évènement crucial, qui a été à l’origine de cette date figurant aux pendules de tous les aéroports du monde entier, s’est déroulé entre trois entités témoins, difficilement définissables, mais sises au même endroit. Ceux qui choisirent le châtiment, ceux qui demandèrent le pardon, et celle qui était l’autorité du moment, à Jérusalem, et qui a tranché. Les deux premières se distinguent uniquement par la direction géographique où elles entreprirent d’exporter ensuite leur prêche, vers l’Orient ou l’Occident, mais ont donc exactement la même origine. Cet événement signe la première pierre de la démocratie : la décision revient au peuple, le pouvoir l’applique, mais l’erreur commise ce jour est la cause de tous nos maux actuels, et il n’est pourtant question de n’accuser personne, mais bien tout le monde.
La différence des dates du premier Pontife et du premier Prophète, ces deux entités communes à l’origine, témoigne de la durée d’assimilation et de digestion intestine, au sein de chacun des deux groupes. Mais l’établissement de leur temple respectif, en temps que protecteur / défenseur des tables de la loi et ses dix premiers commandements, témoigne de la compréhension reconnue du message originel, comme étant essentiel à l’avenir pacifique de toute l’humanité. Cet événement signe la première pierre de la mondialisation : Éduquer, enseigner, prêcher, répandre la parole pour humaniser toute la société humaine, encore à l’age de pierre, c’est-à-dire homanimale.
L’on peut faire de même avec les différences interne à la race humaine. C’est sa situation géographique qui est la plus déterminante dans ses nuances aujourd’hui constatées, ne serait-ce que dans la couleur de peau. Puisqu’il y a d’évidence, plus de soleil direct, à l’équateur qu’aux cercles polaires où les yeux y sont clairs et la peau laiteuse, les tropicaux sont plus foncés, mais finalement semblables. La différence n’est pas aussi démesurée qu’entre le lézard et le Varan de Comodo, car le cours d’évolution de cette même espèce est bien plus long, ayant survécu aux extinctions diverses du passé, car au départ cavernicole.
L’évènement le plus marquant fut cette révolution, quand cet homme, parti méditer quarante jours, sur l’engagement de rapporter les argument fondant sa théorie visionnaire, à son retour, bouscula les marchands du Temple. En effet, quiconque prend le recul d’une retraite silencieuse où il touche un moment à l’essentiel de la vie, à son retour se prend une claque. Ces harangueurs agglutinés autour de l’entrée, qui l’attendaient pour piéger la foule des badauds venus le rencontrer, l’ont énervé. Le débat fut si passionnant que la rumeur atteignit tous les environs, au point que personne ne put rester indifférent. Lors de son procès retentissant, où se sont invités tous les plus passionnés, les plus actifs témoins furent de facto, jurés.
Point n’est besoin de plus de débat, quand l’on voit le degré de tension qui règne aujourd’hui dans l’actualité de notre pays, et jusqu’au bout du monde, il devient aisé de comprendre laquelle des trois entités a intérêt à ce que se confrontent les deux autres. Celle là même qui spolie les manuscrits de la mer morte qui prône la privatisation du vivant, qui milite pour le créationnisme, qui pilonne ses opposants, qui génère la polémique autour de l’ancien représentant catholique et impose des débats stériles pour générer les fractions internes entre communautés religieuses. Puisqu’elle divise, par le creusement toujours plus profond du fossé des inégalités, soutient ainsi la mondialisation par les pires moyens, afin que nous ne fassions tous plus qu’un, soumis à sa dictée, cette troisième entité qui divise les deux autres pour régner, n’est pas une religion. Une religion est par essence spirituelle et l’autre engeance est purement matérielle et obsolète, mais dans tous les cas, il faut nous accorder, nous tolérer entre nous, et envers ces deux tendances naturelles qui nous séparent dans l’inégalité la plus criante, pour enfin pouvoir vivre en paix avec la terre et Dieu.
Car une seule race + un seul Dieu sur une seule planète = une seule religion.
http://www.sceptiques.qc.ca/dictionnaire/creation.html
André Prevot définissait ainsi les pharisiens : ceux qui fréquentent les églises et n’y rencontrent jamais Dieu.