VIOLENCE et SACRÉ : maux inhérents à l’Homme

par hugo BOTOPO
vendredi 30 septembre 2016

La Violence et le Sacré sont des caractéristiques liées à la Vie pour la première et à l'Homme pour les deux. Le Monde actuel de plus en plus violent a-t-il encore besoin du Sacré pour contenir la Violence, la canaliser ou même la susciter, ou doit-il, à son stade de développement actuel, scientifique, rationaliste et spiritualiste, contenir le Sacré et le canaliser ?

La violence est l'expression d'un pouvoir, d'une volonté de puissance, d'une force destructrice, motivée par une affirmation de son ego ou justifiée par un devoir de protection ou d'obéissance à des coutumes, à des impératifs sociétaux ou divins (religieux).

Dans le monde animal, en particulier chez un grand nombre d'espèces de mammifères, la violence résulte du besoin de se nourrir pour les carnassiers, de protéger ses petits, son troupeau (harem pour le mâle dominant) et parfois le troupeau en auto-défense. La violence sert des intérêts collectifs et/ou individuels : dans ce dernier cas c'est la volonté de puissance et de domination qui est le moteur. Il n'y a pas à proprement parler de Sacré, au sens religieux, dans le monde animal. Toutefois, il y a des hiérarchies pour cantonner les individus et les plier à une organisation, et parfois comme chez les bonobos et certaines espèces de singes, il y a un rituel d'apaisement des conflits, toute hiérarchie confondue, par des relations sexuelles d'apaisement et de détente, indépendantes des relations sexuelles de procréation réservées au mâle dominant. La Vie dans ces sociétés animales n'est pas réduite à une juxtaposition de vies individuelles, elle est enrichie par un ensemble de coutumes et de comportements sociaux partagés dont on ne connaît pas la part d'inné héréditaire et la part d'acquis culturel. Dans les sociétés animales il arrive parfois qu'un ou plusieurs individus ont un comportement déstabilisateur et maléfique perturbant le groupe : on ignore l'origine ou la cause de cette volonté d'imposer le Mal. Alors, le groupe va exploser ou réagir en expulsant ou détruisant les fauteurs.

 

Pour les humains, leurs sociétés ont beaucoup évolué depuis les premiers groupes d'humains : Claude Lévi-Strauss, ethnologue réputé, a étudié des groupes dits primitifs d'Amazonie et autres lieux ; il a dégagé des comportements types de ces populations primitives, en particulier sur les phénomènes de violences intra-communautaires et sur les divers procédés pour retrouver la sérénité du groupe. Le sociologue René Girard a repris ces études sous l'angle sociologique et les a étendues aux sociétés organisées en civilisations. Il serait trop long de résumer l'ensemble de son oeuvre, mais on peut utiliser quelques-unes de ses constatations générales :

- La Violence considérée comme positive et bonne dans son utilisation pour la chasse, l'éloignement des bêtes féroces et le rejet de groupes voisins mal intentionnés, tend, dans certaines circonstances, à s'instiller et à diffuser à l'intérieur du groupe au point de craindre des accrochages et de faire éclater le groupe et même le détruire. Cette violence, inhérente à la physiologie et psychologie comportementales de l'homme, est néfaste et doit être combattue ou résorbée. C'est là qu'intervient le Sacré ! Parfois la Violence manifestée est considérée comme l'expression du Mal possédant un ou plusieurs individus.

- Le groupe primitif ressent des "forces" surnaturelles, des liens psychiques unissant le groupe dans l'Harmonie. D'une part, certains esprits plus évolués tentent de fixer ces forces dans un "totem", une représentation d'une "divinité" bien avant que cette notion effleure l'esprit des premiers hommes. La montée en puissance de comportements violents peut être due à un membre bien défini du groupe qui pète les plombs, se révolte contre des injustices apparentes et gonfle son ego : alors le groupe sous l'impulsion du mâle dominant ou du chef, avec la "mise en accusation" par l'ancêtre du gourou ou du chamane : selon le degré de violences déclenchées par le destructeur d'harmonie, ce dernier est au mieux exclu du groupe et chassé, au pire, mis à mort et parfois brûlé. Cette exclusion et surtout ce meurtre collectif supposé détruire les tensions, est généralement efficace (effet psychosomatique ?) et il arrive que la victime, le "bouc émissaire" chargé des tensions et des violences partagées, soit vénéré car son sacrifice est fondateur du renouveau du groupe dans une sérénité retrouvée. Il arrive que la victime soit un ou plusieurs membres du groupe qui pourraient remettre en cause le bien-fondé de l'autorité du gourou et/ou du chef en pleines manigances : alors ces derniers vont susciter un climat de violence contre les potentiels contestataires pour les sacrifier. Parfois la victime sacrifiée est un étranger qui n'avait pas d'atomes crochus avec le groupe et destructurait son harmonie : rarement cette victime est totémisée et vénérée.

- Il existe un exemple fondamental (et fondateur), c'est celui de Jésus-Christ : c'est un juif qui prêchait parmi les juifs et son succès allait faire s'écrouler l'organisation en place du judaïsme avec probablement des soubresauts violents. Les autorités religieuses juives ont demandé aux autorités administratives, les colons romains, de faire cesser ce scandale religieux et d'y mettre fin par la mise à mort de cet homme se prétendant Fils de Dieu ou Messie : cet exemple est fondateur, car en prenant sur Lui tous les péchés des hommes et du monde, en s'assimilant à un bouc émissaire, il est devenu un référend, une divinité pour les premiers chrétiens (des juifs) puis pour les suivants. Par contre, les juifs accusateurs n'ont retrouvé que l'harmonie antérieure et n'ont pas intégré ni sacralisé ce juif sacrifié comme un liquidateur des tensions. Au contraire, en prêchant l'Amour Universel, l'Égalité entre tous les hommes devant Dieu, Jésus mettait à bas la domination des religieux : ces derniers l'ont considéré comme un intrus, un renégat, un apostat, et donc lui et son sacrifice ne pouvaient donner lieu à vénération.

 

La Violence dans les sociétés organisées en civilisations, en liaison avec le Sacré

Pour ces sociétés il existe toujours une bonne violence, celle de leurs soldats, de leur armée pour combattre des ennemis extérieurs : cette violence est même bénie et sanctifiée par les "prêtres" du Sacré et les soldats tueurs et/ou tués sont des héros de la communauté, du peuple, de l'empire ou du royaume. Les tueurs exercent une violence voulue par l'ordre établi et à son profit.

Dans les difficultés internes de la société (famines et sécheresses à répétition, invasions destructrices, épidémies), le Sacré chargé du bon équilibre interne, de l'harmonie sous la protection de divinités, va promouvoir les sacrifices humains d'ennemis capturés ou de membres de la communauté, souvent des enfants, rarement ou jamais des "prêtres" ni des chefs indignes, (sauf révolution de palais). En dehors de l'effet psychosomatique sur les membres du groupe pour apaiser leurs tensions, il est rare qu'un sacrifice humain ait fait pleuvoir en période de sécheresse. Mais pour un temps le groupe retrouve une paix relative.

Plus récemment, lorsque le clergé et les religieux, en charge de la promotion et de la gestion du Sacré, disposent du pouvoir temporel ou de son contrôle, la chasse violente aux contestataires de l'autorité religieuse, aux apostats et renégats, aux infidèles donc, se fait uniquement sur la base de la contestation potentielle ou virtuelle de leur pouvoir sur les âmes et les corps, de leur puissance intrinsèque : il en est ainsi de l'inquisition chrétienne. Les torturés n'étaient pas de mauvais chrétiens, tout juste des déviationnistes allant tout droit dans leur Foi lorsque que le clergé prenait un virage de pouvoir temporel bien loin du message d'Amour du Christ : ces torturés et brûlés sur les bûchers auraient bien mérité le titre de martyrs ! Il en est de même encore de nos jours pour les apostats de l'Islam et les mécréants ou infidèles qui ne font pas le lit de l'Islam : leur mise à mort va de soi. Cette violence est une émanation du sacré, du religieux. Dans les deux cas de l'inquisition et de la condamnation des apostats en Islam, les membres du groupe sont invités à participer à la chasse aux infidèles et à leur mise à mort : cela les purifierait et les inciterait au respect des prescriptions des préceptes divins émis et codifiés par les autorités religieuses. La Violence devient alors un moyen de gouvernement, de maintien d'un certain ordre établi au profit de quelques-uns.

Parfois comme pour les croisades, le clergé pour atténuer les luttes dévastatrices entre nobliaux et pour satisfaire leur désir de guerroyer, les ont envoyés libérer les lieux saints, manu militari, leurs crimes commis au nom de Dieu ne pouvant qu'être pardonnés et même sanctifiés, et à certaines périodes ils pouvaient toucher des primes ou dividendes sous la forme d'indulgences !

Le Sacré hors des religions confirmées

Le Sacré dans les sociétés primitives n'était pas une émanation d'une organisation religieuse en charge de la spiritualité et de la transcendance des hommes : il correspondait à des idées qui enveloppaient le groupe. On retrouve une version déformée du Sacré dans les idéologies, une puissance ou injonction spirituelle capable d'assurer le bonheur du groupe et son harmonie, de supprimer les tensions internes et de devenir plus fort, plus puissant vis-à-vis du monde extérieur, grâce à la force de l'idéologie : à la condition que les membres du groupe se plient docilement aux injonctions du "clergé" (idéologues et chefs auto-proclamés) du groupe. Ceux qui étaient considérés comme potentiellement réfractaires (tels des infidèles ou des impies) étaient éliminés physiquement (voir Khmers rouges ; stalinisme...nazisme), avec ou sans procès type inquisition chrétienne. Cette violence est alors une émanation du sacré porté par l'idéologie. Comme pour les croisades, les chefs du sacré, de l'idéologie, envoient le peuple "pieux et obéissant" dans tout le pays pour traquer et éliminer tout individu ne clamant pas sa soumission à l'idéologie et à son chef : voir les gardes rouges dans la révolution culturelle en Chine. Encore pire et monstrueux, de nos jours l'élimination des nord-coréens qui ne pleurent pas assez lors de la disparition du vénéré chef, (analogue à un dieu), ou qui s'assoupissent lors d'un interminable discours du chef !

On ne doit pas se limiter au nazisme, aux régimes dits communistes, et aux dictatures avec un fonds d'idéologie. Notre système occidental, prétendu démocratique, donc gouverné par le peuple ou par ses "fidèles" représentants pour le mieux-être de tous, est dévoyé en un système (non démocratique) de pouvoirs issus d'idéologies assimilables à une religion : celle du Dieu-Argent, de la Divine finance, avec un dogme intangible, irréfutable et sacralisé (issu des cerveaux des grands prêtres et des puissances dominantes) à savoir "la bienveillante et intangible loi du marché" qui permet aux plus forts, aux plus roublards et pervers (et aussi les invitent à en profiter) de dominer les marchés et d'écraser les plus faibles : ceci est valable aussi bien pour le commerce des biens et des services que pour leur production en écrasant les revenus des salariés et en licenciant une partie. Ce système qui perdure avec plus ou moins de bonheur depuis les révolutions industrielles a généré des révoltes populaires à un point tel que les maîtres du systèmes ou leurs lieutenants dans les usines et entreprises ont dû accepter quelques mesures sociales : les laissés sur le carreau, sans le moindre revenu, condamnés à une mort lente n'auraient eu d'autres choix, pour la survie de leurs enfants et de leur famille, que de déclencher des révolutions violentes, dites terroristes par les suppôts du système, alors que la violence du système (actuellement dit néo-libéral capitaliste mondialisé) ne serait que bénédictions pour les exclus !

Une autre forme de violence particulièrement virulente, sauvage et maléfique est celle pratiquée et imposée par les différentes maffias, déshumanisant l'être humain au nom de la recherche de profits. Les domaines d'intervention sont nombreux et changeants : proxénétisme sexuel, enlèvements/kidnappings, drogues diverses (tabacs, alcools, drogues douces et dures, médicaments spéciaux), immobilier, implantations commerciales, rakets divers, achat de politiciens, trafic de déchets et ordures, passeurs de migrants....

En outre, le fallacieux système prétendu démocratique, s'appuie sur la valeur de LIBERTÉ  : la liberté de chacun, donc aussi celle du pauvre et de l'exclu, s'arrête dès qu'elle peut porter atteinte à la liberté d'autrui et en particulier à celle du dominant : il doit donc le laisser le dominant libre de dominer. Dans l'autre sens ça ne marche pas, ou si peu ! Le dominant ne s'inquiète pas du dominé, de l'exclu, sauf lorsqu'il le considère comme un consommateur à exploiter : alors il le cajole par la propagande, le marketing et la publicité. La liberté, prétexte de domination des plus forts, explique aussi les migrations économiques de populations affamées, souvent agraires, ne pouvant plus vivre de leur travail dans leurs campagnes ou pays car les manipulations des marchés de matières agricoles, les excluent de la production locale devenue non rentable, suite à des baisses de prix souvent artificielles. C'est alors un devoir et une nécessité pour les plus valides des populations ainsi condamnées par le système de jouir de la Liberté de s'exiler, d'émigrer vers des pays susceptibles de leur fournir un travail ou à défaut une allocation de survie. Lorsque les immigrés dits de l'intérieur s'implantent dans les bidonvilles de leur propre pays, vivotant dans la misère, les risques de violences, de révoltes contre le système abject, gonflent chaque jour : des idéologues, des prédicateurs de diverses religions ou sectes, tentent de canaliser (et de justifier) cette violence intrinsèque, en la sacralisant, à leur profit ou à celui des religions ou des idéologies.

Vouloir supprimer ou atténuer cette violence créée par les dominants du système néo-libéral mondialisé, adorateurs du Dieu-Argent, vénérant le saint profit et courbant l'échine devant la loi sacralisée du marché, est une grande UTOPIE du moins pour l'instant sauf écroulement violent et cataclysmique du système. On peut tout juste espérer une petite dose de sagesse devant la croissance des aléas et catastrophes climatiques et environnementales (destruction et empoisonnement des biotopes terrestres et marins).

 

VIOLENCE et DÉMOGRAPHIE

De nombreuses causes de violences dans des groupes humains sont dus à la croissance démographique excessive ! En effet, des expériences montrent que si l'on augmente le nombre de rats pacifiques de laboratoire, dans une cage, il apparait systématiquement du stress puis de l'agressivité. Dans des zones urbaines surpeuplées (banlieues dites sensibles, favellas, bidonvilles) la croissance de la population, sans croissance suffisante des emplois, conduit naturellement à des situations violentes, parfois explosives et criminogènes. Des prédicateurs habiles et enjôleurs canalysent, au profit de leurs idéologies ou religions, la violence (surtout chez des jeunes sans avenir, sans but de vie) vers des révoltes, des révolutions, des pillages ou du terrorisme libérateur. C'est malheureusement le seul exutoire à certaines retombées néfastes du système néo-libéral mondialisé, pour qui le profit doit être maximalisé par l'augmentation continue de la productivité, par l'automatisation (vers des usines de robots) et par la réduction des charges, les principales étant celles de la main-d'oeuvre. Avoir une population mondiale qui croît, donc apparemment plus de consommateurs (avec quelles ressources ?) mais aussi plus de destructions de ressources naturelles et fossiles et plus de pollutions, ne peut que conduire la planète à sa destruction ou à l'explosion de l'humanité.

La lutte pour la maîtrise de la démographie par du planning familial et la mise en oeuvre de moyens contraceptifs de pilotage de la procréation est un impératif local, régional et mondial : toutes les mesurettes des prétendus responsables politiques, religieux, économiques et financiers ne changeront rien à la marche inéluctable vers un désastre humanitaire mondialisé !

La croissance démographique, à ses niveaux actuels, est un facteur de destruction de l'humanité tant pour la disparition des ressources fossiles et biologiques et par la croissance des pollutions que pour ses effets induits de génération de violences, au sein de chaque groupe ou communauté qu'entre les groupes et communautés allant jusqu'aux guerres civiles, révoltes, révolutions et massacres de masse !

 

Violences, Sacré, Surnaturel et Transcendance

L'homme n'est pas qu'un être rationnel : il est aussi animé et guidé par de l'irrationnel dont l'origine le dépasse et qui le manipule avec son acquiescement sous forme de croyances. Il en est ainsi du Bien et du Mal, (inhérent à l'homme selon des philosophies grecques ou chinoises (le Yin et le Yang)) ou insufflé par des entités surnaturelles : d'un côté les forces du Bien, de l'Amour, de la Compassion, de la Fraternité, de l'autre les forces du Mal, bien réelles, à la source de nos comportements déviants et maléfiques. Ce sont, pour certaines croyances largement répandues sur la Planète Terre, des forces à l'origine des violences des hommes : ce sont les forces du Mal, bien réelles, qui nous gouverneraient actuellement et qui justifieraient la montée générale de la Violence dans l'humanité. Que l'origine soit dans l'ADN (inné, consubstantiel à l'homme) ou dans l'acquis des cultures et des religions, la Violence s'exprime de plus en plus dans notre monde. En particulier, les divers harcèlements, par un individu en position de force ou dominante, ou par un groupe (de lâches le plus souvent), se développent dans les écoles, les campus universitaires, les rues et quartiers, les bureaux et entreprises, les associations, les "églises", les religions, les sectes et idéologies.... Les champs d'application des violences actuelles en pleine recrudescence sont principalement les relations sexuelles imposées (complexe du mâle dominant), le patriarcat dominant la cellule familiale et sociale, la domination des petits chefs et des grands chefs (pour la soumission dégradante), la soumission à l'Argent, au pouvoir de ceux qui la détiennent et la répartissent (plus ou moins chichement). En outre, dans la sphère médiatique et la sphère politique, le harcèlement et la domination des dirigeants réduisent les pouvoirs d'analyse et de libre expression des journalistes, des militants et des professionnels concernés : il faut se soumettre à la ligne directrice imposée, s'écraser ou disparaître. Enfin, la violence et l'expression du Mal sous différentes formes sont magnifiées, exaltées, glorifiées dans les différents réseaux dits sociaux, dans les jeux vidéo et dans la télévision, le cinéma et les certaines bandes dessinées (mangas) : cette banalisation de la violence et du mal (souvent gratuit et sans cause) est déstabilisante pour les jeunes cerveaux et ceux des adultes fragiles.

Comment résister à la diffusion de la Violence ?

Si dans les groupes primitifs d'humains et dans les premières civilisations, l'émergence du Sacré a pu atténuer et corriger la Violence des humains, ses nombreuses déviations en tant que fauteur de violences font que les idéologies économico-financières et religions dominantes actuelles devraient se remettre en question. Et du fait que le caractère trop irrationnel des religions et l'injustice criantes du néo-libéralisme mondialisé, les font rejeter par un grand nombre d'humains rationnels, il est indispensable de faire accepter un minimum de règles pour assurer le vivre ensemble pacifique. Pour cela, les fondements de la Laïcité (différents de l'athéisme militant) devraient servir de tronc commun pour ce qui est du respect de chaque homme, de l'égalité formelle entre les hommes, de Liberté de pensée, d'expression, de croire, de ne pas croire, de changer de croyances ou de religions, et de Règles (et réglementations) morales de vie en société et de préservation de la planète. Que de révolutions coperniciennes à assumer, que de Djihads intérieurs à exalter sans relâche avec l'abandon du Djihad extérieur guerrier et criminel. Le Sacré glorifié dans l'Amour Christique et dans l'Amour envers son prochain, hors des innombrables dérives des religions établies, ne peut être qu'un facteur essentiel de réduction de la Violence. Par contre, le Sacré à travers des religions établies, organisatrices de la vie matérielle, rejetant et condamnant les pécheurs, les infidèles, les mécréants, et générant des violences, ne peut se prétendre une voie, une solution d'éradication de la Violence !


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