Jean-Nono Barrot… Totalement barré !
par George L. ZETER
mercredi 21 mai 2025
Vont-ils se taire ces clowns macroniens ? « Il faut se préparer à brandir des sanctions dévastatrices, contre la Russie et asphyxier une bonne fois pour toutes l'économie russe », dixit Barrot, ministre des Zaffaires… Zétranges. Apparemment, non, ils ne seront pas cois ! Le robinet est ouvert et ne prend pas le chemin de propos tempérés, pragmatiques et diplomatiques. Doivent se bidonner au Kremlin en entendant ces jappements de chihuahuas à poils chauves de l’Élysée venant de Jean Neuneu et d’un autre Le Maire agité par vent fort.
Cette rodomontade made in Jean Nono, est certainement née en janvier 2021, alors qu’il est chargé par le Premier ministre d’alors, le sémillant Jeannot Castex d’une mission de six mois auprès du ministre de l'Économie, ayant pour objet l'accompagnement de la sortie de crise et le rebond économique des territoires.(on a vu les résultats.) Le responsable in charge, Bruno le Maire, celui qui lança à la Russie toute tremblante : « Nous allons provoquer l'effondrement de l'économie russe ».[i] Les « grands esprits » ne restent jamais seuls, se croisent et phosphorent de concert, afin de rendre notre république plus bananière qu’un régime de bananes plantains et nous rendant ridicule jusqu’aux confins de la galaxie. Sur toute la ligne, les quelques personnalités qui seront mentionnées dans cet article, auront les mêmes profils, les mêmes « talents », et les mêmes « capacités » de nuisance… Et le pire, c’est à se demander s’ils en ont conscience… Tellement élevé dans le sérail, peuvent-ils remettre en doute leur bon droit, ne sont-ils pas l’élite de la nation, ceuces qui pensent ? Ne l’ont-ils pas entendu depuis leur état fœtal ? Magnificentia et decade…
Petit-fils et fils de député, né dans l’arrondissement des happy fews, le 17e, parcours identique à ceux qui se reproduisent en France : lycée Henri IV, HEC Paris, Sciences Po et passage par la machine à formater des Young leaders. Jean-Noël Barrot, depuis son accession au poste de ministre des affaires étrangères sous les gouvernements Barnier et Bayrou, ne fait et ne dit que conneries sur âneries (ou l’inverse). Déjà avec son prédécesseur, on avait pensé toucher le fond, ce Stéphane Séjourné ayant pour seul talent d’avoir été nommé à ce poste, car très proche du Premier ministre de l’époque, la météorite Gabriel Attal, lui-même des beaux quartiers.
Où il passe, tout va patatras. Novembre 2024 : il avait à peine quitté N’Djamena pour se rendre au Soudan qu’Abderaman Koulamallah son l'homologue tchadien, signait un communiqué de presse pour informer de la décision de son gouvernement « de mettre fin à l’accord de coopération en matière de défense signé avec la République française, révisé en date du 5 décembre 2019, visant à renforcer la coopération en matière de sécurité et de défense entre les deux nations ».[ii] Quel camouflet pour Barrot, pour son patron Macron et pour la politique que ce dernier mène en Afrique depuis huit ans. Si l’annonce de cette dénonciation unilatérale eut été faite en présence du ministre, le tout enrobé des circonlocutions diplomatiques d’usage, histoire de sauver la face, cela aurait été très différent ; mais même pas, la République du Tchad n’a pas eu ces égards envers le VRP du président français, et le servile à peine parti, tous les accords tombèrent à l’eau derrière son dos. Humiliating dear Watson !!! Ainsi donc, après le Mali, le Niger, le Burkina Faso, c’est donc du Tchad que la France est priée de partir ou plutôt déguerpir fissa. Le Sénégal à son tour, annonce toujours au nom de sa souveraineté, que la France va devoir retirer sa présence militaire[iii] ; le pauvre Barrot cavale d’une capitale africaine à l’autre pour se prendre des coups de pieds au derche, avec diplomatie bien sûr !
Son dada, les menaces contre Poutine : Antalya le 15 mai 2025. Il a chopé le virus macronien, qui depuis l’aventure humiliante de la très grande table entre son patron et Poutine, n’en peut plus de haine recuite ; attention Nono, ça s’entend ! Le ministre a émis une déclaration écrite à propos de ces rencontres pour « la paix ». « Nous sommes ce matin en Turquie et l'Ukraine a tenu sa parole. Volodymyr Zelensky est présent avec ses conseillers, avec son ministre, avec lequel je me suis entretenu à l'instant, pour négocier la paix. Mais face à eux se trouve une chaise vide, la chaise sur laquelle devait s'asseoir Vladimir Poutine. Vladimir Poutine qui traîne les pieds et qui de toute évidence n'a pas envie d'entrer dans ces négociations de paix alors même que le président Trump a marqué sa disponibilité et sa volonté de faciliter ces discussions. Alors bien sûr aujourd'hui, une équipe technique diligentée par Vladimir Poutine se rendra en Turquie, où elle rencontrera une équipe ukrainienne. Mais c'est une manière pour la Russie d'éviter les sanctions massives que les États-Unis et les Européens s'apprêtent à infliger à la Russie sur le plan énergétique et sur le plan financier pour contraindre Vladimir Poutine à mettre fin à sa guerre d'agression contre l'Ukraine. »[iv] Dans le genre, diplo on peut faire mieux. Mais il a plusieurs points à soulever. Un ministre des affaires estrangères qui parle avec son homologue ukrainien, membre d’un gouvernement fantoche et mené par un président non élu, car Zelensky n’est plus président depuis août 2024, qu’il a de lui-même décidé qu’il n’y aurait pas de nouvelles élections pour cause de guerre. Maintenant, parlons sanctions ! A-t-il pensé une seconde cet écervelé, que jouer encore à ce petit jeu fera encore plus couler nos économies ? Que les menaces venant de Bruxelles, comme les a qualifiés Poutine viennent « d’abrutis » qui coupent la branche sur laquelle ils piaillent. Et il conclut sa tite missive par « Et donc nous, les Européens, nous voulons accompagner l'Ukraine dans ses négociations de paix puisque nous voulons la paix, mais nous nous préparons aussi, avec des sanctions qui seraient massives, à contraindre Vladimir Poutine à initier ces négociations de paix s'il continuait à les esquiver. » Quand va-t-il comprendre lui et Macron qu’ils sont hors-jeu, hors piste ? Ils pourront tempêter tant qu’ils veulent, même les strapontins ont été démontés, reste plus qu’à faire un sitting et attendre en baillant aux corneilles tout en gobant des couleuvres.
Barrot et l’Algérie : comme son mentor, des menaces, des menaces. L’arme des faibles et en l’occurrence, les voix d’un pays qui fut fort et devient grâce à ces « représentants » une nation de grandes gueules qui ne pissent pas loin. « La décision de l'Algérie d'expulser 12 fonctionnaires français de son territoire, en réponse à une procédure judiciaire en France, est regrettable et ne sera pas sans conséquence. Si l'Algérie fait choix de l'escalade, nous répondrons avec la plus grande fermeté. La France n'aura d'autre choix que de prendre des mesures similaires. »[v] Et il l’a fait. Depuis l’ère, Macron, notre pays fait soit rire, soit déçoit, soit énerve… En fait à l’image de celui installé au palais de l’Élysée depuis mai 2017. Il ne peut choisir comme ministres des affaires estrangères que des pantins carriéristes et ambitieux qui sont là pour complaire au maître, et comme celui-ci n’a aucune vision, cela revient à faire avancer une charrette avec un attelage de koalas et de dormeurs, sous influences de produits illicites. Barrot est tellement symptomatique que ce qu’est cette clique qui gouverne, vote les lois et nous méprise Nous le peuple dit souverain... T’ension les gars aux retours de manivelle !
Voilà, en prenant trois événements majeurs (il y en a bien d’autres.) Cerner l’action néfaste de cet incapable aux manettes, qui n’est là que par le fait du prince. Et si nous devions compter sur tous ces bénis oui oui qui ont défilé depuis plus de huit ans… J’en ai mal au crâne !
Finissons par un bon mot : récemment, nous pouvions faire « une Le Maire », et bien tout avance et nous pouvons faire « une Barrot », qui a le même pouvoir de prédiction éventées, tout en ayant la saveur d’un barrot de chaise (con cuba libré).
Georges ZETER/ mai 2025
Vidéo : Tensions entre Paris et Alger, Gaza, Ukraine... L'interview de Jean-Noël Barrot en intégralité