La Ligue des Champions tue-t-elle les championnats ? (Episode 1, la Naissance du Léviathan)

par Axel_Borg
mardi 6 novembre 2018

Certains ont à un moment pensé que la Ligue des Champions était un embryon d’une ligue européenne fermée réservée à l’élite de feu le G14, ou encore qu’elle allait phagocyter les championnats nationaux ... Rien de tout cela n’est arrivé mais force est de constater que les ligues européennes ont perdu de leur superbe ... Car tel le dieu romain Janus, la Ligue des Champions a deux visages, l’un sublime, celui d’un niveau de jeu exceptionnel souvent atteint dans le dernier carré, l’autre néfaste qui a déteint sur l’ensemble du Vieux Continent soumis au lobby de l’European Club Association ... Mais le Léviathan UEFA, au lieu de faire son aggiornamento, ne cesse de renforcer le caractère darwinien d’une épreuve qui ne cesse de perdre sa crédibilité, puisque seulement intéressante à partir du printemps, l’automne et l’hiver étant aussi sinistres que dans les célèbres portraits des quatre saisons d’Arcimboldo ... Mais combien de temps encore le château de cartes va-t-il tenir avant de s’effondrer ?

Sans le savoir, l’UEFA a ressuscité le principe de darwinisme social … L’un des plus notables porte-parole américains du darwinisme social fut John D. Rockefeller, le premier de la dynastie, qui déclara dans un discours célèbre : La variété de rose “American Beauty” ne peut être produite dans la splendeur et le parfum qui enthousiasment celui qui la contemple qu’en sacrifiant les premiers bourgeons poussant autour d’elle. Il en va de même dans la vie économique. Ce n’est là que l’application d’une loi de la nature et d’une loi de Dieu.

Automne 1994 … L’hebdomadaire France Football constate que la plupart des champions en titre des plus prestigieuses ligues européennes se trouvent en difficulté (voire en perdition) dans leurs propres championnats et propose un article intitulé La Ligue des Champions tue-t-elle les championnats ? Comme un coureur privé d’oxygène au plus fort des pourcentages d’un col hors catégorie, le point de rupture est presque atteint pour certains durant cette saison 1994-1995. On lâche un mètre, puis deux, puis cinq, avant de voir le peloton se transformer progressivement en un point de mire de plus en plus lointain, avant même de le perdre de vue à la faveur d’un lacet ou de la foule s’ouvrant et se refermant telle la Mer Rouge au passage des Juifs d’Egypte vers Israël sous l’égide du prophète Moïse.

Exception faite de l’Ajax Amsterdam qui terminera invaincue aux Pays-Bas avec une équipe de jeunes guidés par les tauliers Danny Blind et Frank Rijkaard sous la bénédiction de l’ayatollah Louis Van Gaal, les autres champions nationaux en titre sont tous en difficulté au 21 décembre en date du solstice d’hiver (après avoir joué 6 matches de C1 en phase de poules), difficulté plus ou moins relative selon les cas.

Dans les championnats européens les moins huppés, comme la Belgique ou l’Ecosse, Anderlecht et les Glasgow Rangers conservèrent en 1995 les titres nationaux conquis en 1994.

Le club bruxellois fut cependant devancé par le Benfica Lisbonne et l’Hajduk Split dans la poule C, tandis que le club protestant de Glasgow, qui avait pourtant recruté Basile Boli (Olympique de Marseille) et Brian Laudrup (AC Milan) à l’intersaison, n’avait pas passé le cap des barrages estivaux contre l’AEK Athènes.

Grisé par la deuxième place en poules derrière l’OM de Bernard Tapie au printemps 1993, le président des Glasgow Rangers David Murray affichait un objectif très ambitieux à l’été 1994. Gagner la Ligue des Champions à horizon 1997, rien de moins. Le fiasco fut monumental pour les champions d’Ecosse, qui n’égalèrent les mythique Lisbon Lions de Jock Stein que sur un point : neuf titres consécutifs en Ecosse de 1989 à 1997 (comme le grand Celtic de 1966 à 1974)

Car au sud du mur d’Hadrien, les Rangers étaient ridicules malgré un championnat qu’ils dominaient de la tête et des épaules :

Sean Connery, interprète des James Bond 007 mais aussi de Daniel Dravot alias Sikander (fils présumé d’Alexandre le Grand) dans l’Homme qui voulut être roi en 1975. La belle utopie de Sir David Murray, l’homme qui voulut être roi du football européen après avoir perdu ses deux jambes en 1976 et racheté les Glasgow Rangers en novembre 1988, s’arrêta le 30 octobre 1996 par une défaite à domicile contre l’Ajax Amsterdam, 0-1 à Ibrox Park. La quête du Graal, réussie par Sean Connery (alias Henry Jones) sur grand écran en 1989 dans Indiana Jones et la Dernière Croisade, via Venise, Berlin et la Jordanie (Petra), est toujours d’actualité du côté de Glasgow vingt ans plus tard, les Rangers n’ayant jamais passé la phase de poules de la C1, atteignant toutefois la finale de la C3 en 2008, perdue à Manchester face au Zénith Saint-Pétersbourg … Les Rangers avaient sans doute oublié un peu vite qu’en 1992-1993, la poule A était composée de l’Olympique de Marseille, du CSKA Moscou et le FC Bruges. Mais si le club moscovite n’avait pas battu la Dream Team de Johan Cruyff à l’automne 1992 au Camp Nou, c’est le grand Barça que le club protestant aurait dû affronter en plus du club phocéen qui allait succéder à l’ogre catalan au palmarès de la C1. Ironie du destin, c’est à Barcelone en 1972 que les Glasgow Rangers ont remporté leur seule Coupe d’Europe, la Coupe des Coupes (C2) face à un autre club moscovite … le Dinamo Moscou. Magnat d’acier comme Jack Walker aux Blackburn Rovers à la même époque, Sir David Murray a quitté en 2012 la présidence des Rangers, léguant au club protestant le centre d’entraînement ultra moderne de Murray Park, utilisé par la Corée du Sud (entraînée alors par Dick Advocaat, instigateur de Murray Park en 2001 quand il coachait les Rangers) pour préparer la Coupe du Monde 2006 en Allemagne. David Murray est aussi le propriétaire de l’avion dans lequel le pilote écossais de F1 David Coulthard faillit périr le 2 mai 2000 dans un vol pour Nice, l’appareil devant atterrir en catastrophe à l’aéroport de Lyon – Satolas.

Avec le recul, il est facile cependant de constater que la C1, juge de paix et baromètre ultime de la forme d’un club en Europe, n’était pas la cause majeure des problèmes rencontrés en 1994-1995 par les ténors du Vieux Continent dans leurs championnats nationaux respectifs, la plupart victimes d’un alignement défavorable des planètes :

A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, écrivait Pierre Corneille dans le Cid. Plus le temps passe, plus ce dicton semble coller à cette Ligue des Champions fermée sur elle-même, où le nombre de prétendants se compte sur les doigts d’une main, où le dernier carré ressemble chaque année à un carré VIP quasiment inaccessible aux simples mortels qui n’ont pas eu le droit de boire le nectar et l’ambroisie des dieux, en l’occurrence les droits TV. C’est cet apartheid qui sonne le tocsin de l’épreuve européenne majeure du football européen, l’UEFA étant enfermée dans sa tour d’ivoire. Quel intérêt d’avoir un juge de paix en finale de C1 si les deux protagonistes sont connus d’une short-list de quatre ou cinq noms de clubs connus à l’avance ? Si rien n’est fait, le navire Champions League sombrera comme le Titanic sans même besoin d’un iceberg, et la proue se séparera de la poupe en plein Lac Léman en face de Nyon (siège de l’UEFA) sous les poids des absurdités colossales accumulées depuis le milieu des années 90.

Certes le niveau sportif est très élevé en demi-finale de C1, mais les plus riches clubs d’Europe sont constamment à se jouer et se rejouer à chaque printemps dans un navrant processus de consanguinité sportive dont l’UEFA est directement responsable, même si le money time de la saison européenne offre parfois des joutes d’anthologie et des montagnes russes d’adrénaline, mais aussi des matches où chacun des deux rivaux se regardent en chiens de faïence à la façon des protagonistes de western-spaghetti avant de sortir leur colt … La quintessence du sport, plus encore que le spectacle, est sa glorieuse incertitude. Tuer ce principe revient à tuer le principe de compétition. Le sport business 2.0 est né de ce dogme destructeur, l’UEFA étant complice des grands clubs pour faire fructifier cette poule aux œufs d’or née en 1991 après les frustrations de duels entre grands clubs aux premier ou deuxième tour des dernières Coupes d’Europe des Clubs Champions :

A la fin des années 80, Berlusconi se met à dos l’UEFA en montant un projet censé rapporter une manne providentielle aux grands clubs … et aux chaînes de télévision. Avec son homologue madrilène Ramon Mendoza (qui a mis la pression sur l’UEFA dès le début de l’année 1991 pour une réforme de la C1), le président milanais charge Alex Fynn, patron de l’agence de publicité britannique Saatchi & Saatchi, de mettre sur pied un championnat européen réservé aux meilleurs clubs du Vieux Continent : un embryon de Ligue des Champions. J’étais dans mon bureau, à Londres, quand j’ai reçu un coup de fil de notre responsable de l’agence de Milan, se souvient Alex Fynn. Il m’a dit : « Alex, j’ai une mission pour toi : Berlusconi veut qu’on présente un projet de superleague » J’ai rendu mon travail quelques semaines plus tard. Il s’agissait d’un championnat à 16 équipes, avec des relégations et des promotions. Mais Berlusconi ne voulait pas qu’on puisse descendre. Il voulait s’assurer que les meilleurs clubs européens joueraient chaque mercredi à la télé. Real Madrid, AC Milan et PSV Eindhoven brandissent la menace du schisme après la réaction de courroux de l’UEFA.

Adjoint de Ramon Mendoza à la direction du Real Madrid, Manuel Fernandez Trigo justifiait ainsi le soutien du club merengue au projet de Berlusconi : C’est que, il ne nous est plus possible de souffrir d’un système à la fois injuste sur le plan sportif et, économiquement parlant, très pénalisant. L’argument porte jusqu’à Berne au siège de l’UEFA, son président Lennart Johansson ne voulant pas risquer une éventuelle scission avec les grands clubs européens : Il ne faut pas que la famille se disloque. Les petits doivent encore se mesurer aux grands, mais il faut aussi comprendre la situation des grands.

En juin 1991, l’UEFA décida en effet d’une réforme avec des phases de poules remplaçant les quarts de finale et les demi-finales, avec deux têtes de série pour les champions des pays les mieux classés à l’indice UEFA, en l’occurrence le FC Barcelone et la Sampdoria Gênes, qui se retrouvent en finale le 20 mai 1992 à Wembley, beau symbole pour une Angleterre de nouveau invitée à disputer la C1 via son champion national de 1991, Arsenal. Ironie du destin, les deux clubs à l’initiative de ce changement, Real Madrid et AC Milan, avaient oublié un peu vite qu’il fallait remporter son championnat domestique pour se qualifier ... Sans le sésame d’un titre national, l’UEFA ne leur avait pas déroulé le tapis rouge …

Dauphin du Barça en Liga espagnole en 1991, le Real Madrid irait jouer en Coupe UEFA, se hissant jusqu’en demi-finale en 1992 (élimination par le Torino). Quant à l’AC Milan, devancé par la Sampdoria pour le Scudetto italien en 1991, il aurait de toute façon été suspendu après la défaite 3-0 sur tapis vert au stade Vélodrome de Marseille du 20 mars 1991. Prétextant un problème d’éclairage de l’enceinte phocéenne, Franco Baresi et ses coéquipiers lombards avaient quitté la pelouse en toute fin de match alors que l’OM menait 1-0 devant son public, refusant de reprendre le cours du match après 15 minutes d’interruption, le temps de réparer les deux projecteurs de lumière défectueux.

Le Léviathan est devenu incontrôlable après 1995 : arrêt Bosman, format XXL en 1997 réformé en 1999 … Le vrai scandale du football européen a cependant eu lieu en 1997, soit deux ans après l’arrêt Bosman (1995), avec l’arrivée des deuxièmes des grands championnats (Angleterre, Allemagne, France, Italie, Espagne, Pays-Bas), soit 6 poules. En 1999, l’UEFA a encore élargi sa compétition, aux troisièmes et quatrième, qui par des tours préliminaires contre les champions de petites nations peuvent accéder aux lucratives poules de l’automne. De ce fait, certains clubs ont gagné la C1 en tant qu’imposteurs.

Mais du côté de l’UEFA, le fait de voir des clubs deuxièmes dans leur village puissent devenir, un an plus tard, le premier à Rome, ne posait pas de problème, comme l’expliquait le président d’alors, le Suédois Lennart Johansson : Non, car il s’agit d’un compromis. Mais vous avez raison, notre démarche est financière. L’UEFA n’est pas une banque, elle a besoin de trouver de l’argent, de plus en plus d’argent. Ce serait tellement facile pour nous de revenir à l’ancienne formule, celle de l’élimination directe. Mais nous devons vivre avec notre temps, c’est-à-dire concilier les intérêts sportifs et économiques. Nous donnons donc une réponse à mi-chemin qui semble adaptée aux besoins de chacun.

Au lieu de garder le principe des matches à élimination directe en renforçant le statut des clubs des pays les mieux classés à l’indice UEFA, l’instance européenne a préféré créer dès 1991 des mini-championnats sur 6 journées, afin de limiter le risque de sortie de route pour les favoris. C’est ainsi que l’Europe du football a été éparpillée façon puzzle, avec un épicentre composé de l’Espagne, l’Italie du Nord, l’Angleterre et la Bavière, les autres clubs servant de punching-balls au fur et à mesure que l’arrêt Bosman faisait connaître ses effets négatifs, accroissant les inégalités financières et sportives dans un Vieux Continent aux règles fiscales totalement hétérogènes.

La délocalisation que connaissent les ouvriers de l’automobile, ou les cadres de l’informatique (nearshoring au Portugal, en Espagne, en Europe de l’Est, au Maghreb, offshoring en Inde) s’est aussi étendue aux footballeurs, créant un exode majeur vers les trois championnats les plus puissants d’Europe, la Liga, le Calcio et la Premier League, seul le Bayern possédant en plus un pouvoir d’attraction suffisant pour la Bundesliga de par son business model super stabilisé.

C’est ainsi que des oliviers de Chypre aux geysers d’Islande, de Nicosie à Reykjavik, des belvédères de Lisbonne aux bulbes des églises moscovites, les clubs des pays plus modestes en ont assez soupé de voir le Bayern Munich, le Real Madrid, le FC Barcelone ainsi que Chelsea, l’AC Milan, Manchester United, Arsenal, le Borussia Dortmund et la Juventus Turin se tailler systématiquement la part du lion, ne laissant que les miettes du festin de Pantagruel aux autres clubs du Vieux Continent, pour qui le titre de champion n’avait plus de sens autre que sur le plan national. Composter son billet pour la C1 n’avait plus le même sens qu’avant 1991. L’aventure européenne s’arrête désormais en plein mois d’août pour certains, en décembre pour d’autres, février voire mars pour les plus chanceux, l’exemple du plafond de verre rencontré par les Gunners d’Arsenal (7 huitièmes de finale perdus consécutivement entre 2011 et 2017) montrant que même une piquette issu des 3 grands championnats a plus de chance d’intégrer le top 16 continental qu’un millésime exceptionnel issu d’un tout petit championnat. Le principe d’odyssée européenne a vécu.

Dix ans après avoir été tous les deux étrillés 3-0 par le Milan et le Barça en demi-finale en 1994, l’AS Monaco et le FC Porto se retrouvaient en finale au printemps 2004, pour une oasis dans le désert.

Ces clubs là, victimes de l’apartheid sportif mis en place par l’UEFA crescendo depuis 1991, ne demandent qu’une seule chose, un combat à armes égales. L’UEFA et l’ECA feraient bien de relire cette planche du Dernier Spartiate de Jacques Martin (1967, tome 8 des aventures d’Alix), où le héros Alix interpelle les soldats grecs après avoir agressé leur général Alcidas.

Grecs ! Avant de faire de moi un des leurs, les Romains ont voulu me tuer à maintes reprises … Mais chaque fois, ils m’ont laissé la chance du combat. Si vous valez plus qu’eux, laissez-moi la vie sauve. Si vous valez autant qu’eux, donnez-moi une arme … Mais si vous valez moins qu’eux, alors tuez-moi !

La glorieuse incertitude du sport ne plaît pas à ces businessmen en cravate qui se rencontrent dans des salons d’hôtels prestigieux de Londres, Madrid, Paris, Milan, Bruxelles, Rome ou Munich à longueur d’année.

Comme la Dame de Fer Margaret Thatcher à Dublin le 30 novembre 1979 vis-à-vis de la Communauté Economique Européenne lors d’un sommet des 9 pays de l’union, ces gentlemen crient le même mot d’ordre d’une seule voix : We want our money back ! Ces messieurs veulent les dividendes financiers de leurs investissements dans le grand cirque du football, tant mieux si sportivement le peuple est content, cerise sur le gâteau : Panem et Circenses, les patriciens se partagent les trente deniers de Judas tandis que la plèbe dépense ses sesterces dans les travées des Colisées modernes : Old Trafford, Nou Camp, Parc des Princes, Allianz Arena, San Siro, Emirates Stadium, Santiago Bernabeu, Vélodrome, Anfield, Signal Iduna Park, Juventus Stadium, Vicente Calderon, Celtic Park, Stamford Bridge, La Luz, Parc OL, Allianz Riviera, San Paolo, Etihad Stadium …

C’est dans des conclaves du football business moderne que les cardinaux du G14 et de l’ECA construisent les étages de cette interminable Tour de Babel, après la Nuit des Longs Couteaux de 1997 initiée par l’UEFA, qui a fait en sorte que le mot du général romains Brennus, lors du sac de Rome en 390 avant Jésus Christ, tombe aux oubliettes : Vae Victis.

Malheur aux Vaincus ! Non, les vaincus ne sont plus malheureux puisqu’ils sont assurés du dernier carré et des royalties qui vont avec. Non, puisqu’ils savent que leur tour viendra, que la Coupe aux Grandes Oreilles finira bien par arriver en Bavière, en Castille ou en Catalogne pour parler du trio infernal Bayern Munich / Real Madrid / Barça, les trois clubs les plus assidus d’Europe en demi-finale de C1 depuis vingt ans …

Le concours Lépine des salons feutrés a en effet accouché de plusieurs versions de la Ligue des Champions, avec des changements majeurs en 1997 (élargissement aux dauphins des meilleurs championnats d’Europe) puis 1999 (élargissement jusqu’au top 4 des meilleurs championnats du Vieux Continent) :

C’est le syndrome de Diafoirus et des médecins de Molière. Plus on intervient par des saignées, plus l’état du patient se dégrade. La C1 version XXL post Bosman ne tardera pas à mourir d’incohérence et de consanguinité entre grands clubs se rencontrant chaque année dans un cénacle d’initiés.


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