Alcoolisme, addictions : enfin un nouvel espoir !
par Changethescript
mercredi 29 septembre 2010
L’alcoolisme, comme la toxicomanie, est une maladie, et non un vice.
De récentes découvertes sur la chimie des neurones ont permis de montrer que la volonté n’est pas mise en cause dans les phénomènes d’addictions.
Environ 10 personnes sur 100 sont prédisposées à devenir dépendantes d’une substance comme l’alcool, l’héroïne, les médicaments, etc.
C’est la rencontre avec le produit qui déclenche la maladie. Impossible de s’arrêter de consommer, la volonté n’a aucune prise sur la consommation. Le malade devient l’esclave du produit.
En automne 2008, le Professeur Olivier AMEISEN a sorti un livre ("le dernier verre") qui raconte comment il a guéri son alcoolisme à l’aide d’un vieux médicament générique (le baclofène).
Il a découvert que pris à une certaine dose ce médicament entraînait une indifférence à l’alcool.
Le 1er verre n’entraîne plus le second et les suivants. Il ne s’agit pas d’abstinence mais d’indifférence amenant à terme à la guérison
Nous sommes plusieurs centaines, en France et à l’étranger, à avoir la chance d’être soignés par un médecin qui nous prescrit du baclofène. Et les témoignages sont éloquents, c’est une bouffée d’oxygène, une aide inestimable pour prendre le dessus sur l’addiction.
L’information concernant cette molécule n’est pas ou peu diffusée, pour la bonne et simple raison que ce médicament est tombé depuis longtemps dans le domaine des génériques.
Et aucun laboratoire ne s’intéresse à de nouvelles applications possibles du baclofène. Tout le monde a le droit d’en fabriquer. Donc ça ne rapporte à personne, il n’y a pas d’exclusivité possible. De plus, cela met en péril tout un système de prise en charge des malades alcooliques, système très coûteux et très lourd, mais qui fait vivre beaucoup trop de monde...
Le baclofène était jusqu’alors utilisé par les neurologues pour soigner des troubles musculaires bénins chez les malades de la sclérose en plaques.
Il peut s’administrer de deux façons : par voie orale (comprimés) ou par voie intrathécale (injection directe dans le cerveau). Les malades alcooliques (ou toxicomanes) le prennent sous forme de comprimés.
Sous cette forme, le baclofène n’a jamais causé de décès, ni de troubles graves ou irréversibles. Même par tentative de suicide (jusqu’à 250 comprimés en une prise) personne n’est jamais décédé suite à l’absorption de comprimés de baclofène. Le baclofène, est un vieux médicament (plus de 40 ans), dont les effets sont bien connus
Le taux de réussite, avec ce traitement est de 88% d’après la première étude qui vient d’être publiée en France (contre 90 % d’echec avec les méthodes "traditionnelles").
L’alcool tue (120 morts par jour en France), les drogues tuent, le baclofène ne tue pas.
Parlez-en avec votre médecin et tapez sur google alcool et baclofene si vous souhaitez en savoir plus.