ARTE, je t’aimais bien tu sais...
par Adèle Coupechoux
lundi 17 août 2020
"Faites ce que j'ordonne, pas ce que je fais !"
Je me suis dit qu’il me fallait quand même m’informer au cas où ils auraient inventé de nouveaux gestes barrières à partir du 10 août ! Par les temps qui courent il ne faut pas se louper, les rues deviennent de moins en moins sûres. Et ça me prend toujours un peu de temps pour les assimiler, les « nouveautés barrières ». Déjà que j’ai perdu un peu la main avec le déconfinement quand je n’ai plus eu besoin d’attestation. Mais je n’ai pas été déçue par la suite quand on nous a dit de porter le masque, de nous désinfecter, voire de nous raser. Des créatifs ces « médecins » !
N’empêche que rebelote, il m’a fallu réassimiler ce nouveau geste barrière qui « sauve des vies » et avoir au moins un masque dans mon sac. Heureusement que je ne croise pas des milliers de personnes tous les jours. Me connaissant, je sens que j’aurais déjà attrapé le melon, à force de sauver autant de vies !
Bon, ARTE, revenons-y. Si ça peut m’éviter de me prendre une prune en allant taffer. ARTE nous fait un reportage sur la guerre des masques en nous passant une séquence qui montre Ulrike Demmer, chef du bureau de presse et d'information du gouvernement, comme par hasard…condamnant des manifestations pacifiques importantes mais inacceptables ! Elle n’est pas contente et le fait savoir haut et fort dans un lieu public sans porter de masque.
On continue avec Ana Navarro Pedro, journaliste comme par hasard, qui ne porte pas de masque sur le plateau télévisé et qui tient le même discours.
On n’est pas en reste avec Leo Klimm, journaliste, lui aussi. Toujours pas de masque sur ce plateau.
Goebbels a fait des petits… ARTE n’est pas en reste et fustige avec eux ceux qui ne portent pas le masque. Surtout celui au bronzage impeccable…
C’est bien une chaîne publique ARTE, le plateau est bien un lieu clos ? Aucun masque sur le plateau.
L’invitée, Angélique Kidjo ne le porte pas davantage… Au passage, elle nous apprend qu’elle est fière d’avoir chanté cette année la marseillaise. Je suis curieuse de voir à quoi pouvaient ressembler une chanteuse et des musiciens masqués : à un regroupement plutôt conséquent avec des personnes toutes plus près les unes des autres et bien sûr chantant et jouant sans masque. Après ils auront le culot de nous dire que le masque empêche le virus de circuler et que c’est pour ça qu’il doit être porté par tous et tout le temps et qu’il faut absolument éviter tout rassemblement de plus de 10 personnes.
Sauf quand eux le décident bien entendu.
Ils ne vont quand même pas s’arrêter de vivre et de chanter alors que leurs COVIDIOTS – ceux qui ne portent pas (encore) le masque chez eux – les regardent ce soir-là à la télé.
Cinq non masqués sur un plateau, et au fond sur écran mural, un Macron non masqué prenant un bain de foule à Beyrouth…
A chaque fois, ARTE nous aura présenté une vision manichéenne de ce « phénomène » qu’elle comprend aussi mal que la pandémie…. Nous sommes des COVIDIOTS, c’est vrai qu’ils ne font que reprendre ce que nous disions d’eux. Nous avions donc visé juste…
Pour eux, il y a soit les pro-maques soit les anti-masques. Ceux qui nient que le virus existe et ceux qui y croient. Surtout pas de juste milieu…De l’extrémisme !
Comme Macron, ils croient tous à la guerre qu’ils nous ont déclarée. Ils ont pour ennemis communs, le virus, la liberté, et ceux qui ne se couvrent pas le visage quand ils vous l’ordonnent. Et à chaque fois, les mêmes discours pour diffuser leur propagande ! Avec des invités qui iront toujours dans leur sens.
Pour eux, ceux qui ne portent pas de masques sont des anti-masques, Au fait, je ne porte pas de lunettes, cela fait-il de moi une anti-lunettes ?
Qui parle de schrizophrénie ? Ceux qui ne portent jamais de masque au nez et à la barbe de tous ceux à qui ils enjoignent de le mettre – et correctement, nom d’une pipe ! Les schizophrènes voulaient des masques et ils n’en veulent plus. Je ne me souviens pas en avoir demandés, mon mari en avait à sa disposition à l’hôpital, bien sûr, comme tout soignant. Comme pratiquement tous ceux qui allaient travailler, il n’en mettait pas dans le métro tant que ce n’était pas obligatoire. Les non masqués nieraient l’existence du virus, alors qu’ils sont souvent ceux qui vous informent le mieux sur ce virus. Non seulement ils ne nient pas son existence, mais vous rassurent sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une pandémie, mais d’une grippe un peu plus contagieuse car la population mondiale est vieillissante, trop richement nourrie, et avec des pathologies liées à certains modes de vie. Ne sont interviewés depuis mars que ceux qui vont dans leur sens, alors c’est facile de parler à la place des autres et de leur coller toutes sortes d’étiquettes en les menaçant de mesures répressives…pour éviter le moindre débat démocratique.
En même temps, ce ne serait que pour se faire lyncher par cette meute de loups ! À voir le peu de téméraires qui s’y sont collés et se sont fait insulter (Raoult, Comte-Sponville…).
Pendant ce temps, nous nous endettons, augmentons le chômage, pour résumer, nous sacrifions encore davantage les jeunes en leur ôtant toute perspective ! Bref, nous les achevons.
Nous déprimons pratiquement tous, à part ceux qui en tirent déjà un profit incommensurable…
Je ne suis pas anti-masques, je n’interdis pas aux autres de le porter, comme à l’hôpital par exemple, sur un chantier, pour ceux aussi que ça rassure, bien sûr. En revanche, je n’ai pas envie que moi et ceux que j’aime mettent leur système immunitaire en berne. Pour un virus qui existe bien et qui est loin d’être nouveau, mais qui n’est certes pas le pire de tous les virus que la Terre ait jamais portés !
Bon nombre d’adeptes de l’hygiénisme galopant sont devenus des hygiénistes convaincus et propagandistes. Ils ne sont même pas passés par la case hygiène, tant ils n’avaient pas compris la notion à l’époque. Se laver les mains après être allé aux toilettes, c’était tellement compliqué à comprendre qu’il fallait cette fois-ci les forcer à piger avec de l’éthanol. Ça pue bien l’alcool, ça finit par coller et ça brûle la peau et les yeux des enfants qui se frottent les yeux.
Dati a eu carrément la bonne idée de demander à Hidalgo de passer les rues de Paris à l’eau de Javel. Puisque d’autres municipalités en France l’avaient fait ! Si ce n’est pas un argument ça, « faire comme les autres »…
Pathétique. Pas un seul media qui se soit vraiment intéressé à ce virus de façon sérieuse et indépendante, ni aux experts qui auraient pu rassurer la population, ni à ceux qui traitent la maladie du COVID avec succès. Ni à ce « phénomène de rejet » pour ce qui nous est stupidement imposé par ceux qui ne se l’imposeront jamais ! Même pas devant les caméras.
https://www.arte.tv/fr/videos/097403-006-A/28-minutes-samedi/