Bactéries résistantes : la fin des antibiotiques ?
par jaiunequestion
samedi 19 décembre 2015
Depuis la découverte de l’antibiotique en 1928, des infections bactériennes longtemps considérées comme incurables pouvaient être soignées. De nos jours, il existe plus de 10 000 molécules antibiotiques au service des malades pour les aider à vaincre différentes maladies telles que la tuberculose, la peste, la lèpre ou le choléra.
Un bémol cependant : avec le temps, les bactéries ont appris à résister aux attaques des antibiotiques de synthèse. Désormais, un nombre croissant de ces organismes invisibles à l’œil nu et extrêmement virulents peuvent survivre aux antibiotiques.
« Les chercheurs Tellant et coll décrivent un futur dans lequel les patients qui ont besoin d’une chirurgie ou d’une chimiothérapie ne sont plus protégés des infections potentiellement mortelles par l’antibioprophylaxie ».
Cette phrase est l’un des passages les plus marquants de l’article intitulé « Chirurgie et chimiothérapie : les résistances vont devenir un casse-tête pour l’antibioprophylaxie » du portail de santé Medscape France. Cet éditorial nous fait comprendre que la pratique de la chirurgie et de la chimiothérapie est devenue potentiellement dangereuse pour les patients puisqu’ils ne pourront plus entièrement compter sur l’efficacité de certains antibiotiques pour les protéger contre d’éventuelles infections qui pourraient survenir après ou durant l’intervention.
Il nous fait également prendre conscience que seulement 30 % de baisse d’efficacité des traitements à l’antibiotique pourrait engendrer plus de 6300 décès et 120 000 infections. Alors, que pourrait-il se passer si ces remèdes ne pouvaient plus remplir leurs fonctions ?
Les problèmes liés aux antibiotiques ne se limitent pas uniquement à la résistance des bactéries. Il faut aussi penser aux effets indésirables et aux toxicités qu’ils provoquent chez le patient. En effet, ils peuvent engendrer une immunotocixité pouvant se traduire par une vascularite, une hypersensibilité, une cytopénie, une anémie hémolytique, une hyperbilirubinémie, une crise d’asthme, …etc. La toxicité des antibiotiques peut entrainer des manifestations pulmonaires, rénales, neurologiques, hématologiques, hépatiques, ainsi que des allergies et des troubles du système digestif. Il faut également noter qu’une prescription fréquente d’antibiotiques peut contribuer à augmenter de 20 à 50 % les risques de contracter un cancer.
Il va donc être de plus en plus difficile de faire appel aux antibiotiques si l’on veut guérir d’une maladie ou rester en bonne santé.
De meilleures médications conventionnelles en attente pour vaincre les bactéries résistantes
Alors que les antibiotiques synthétiques perdent leur batailles contre les bactéries résistantes du type staphylocoque doré, certains chercheurs tentent de créer de nouvelles souches plus efficaces, tandis que d’autres essaient de trouver un moyen pour inhiber l’action des enzymes bêta-lactamases qui servent de bouclier à ces organismes.
Un scientifique de l'Université Northeastern a réussi à créer un puissant antibiotique (le Teixobactine) basé sur des molécules naturelles. Cependant, sa commercialisation va prendre plusieurs années. En attendant, ces microorganismes continuent de proliférer et de faire des victimes.
En attendant, il existe des alternatives naturelles qui pourraient prendre le relais du difficile combat contre les super bactéries. L'argent colloïdal ou certaines plantes comme l’ail ou la myrtille sont de potentiels candidats à la relève.
1. Vaincre les bactéries résistantes avec l’argent colloïdal
Les vertus de l’argent colloïdal sont nombreuses. Il a de puissants pouvoirs antibiotiques et bactéricides. Cette solution à base d’eau pure distillée et de nanoparticules d’argent bloque le système respiratoire des bactéries pour les éliminer via asphyxie. De cette façon, ces microbes invisibles à l’œil nu ne sont plus en mesure de développer de résistance.
Contrairement aux antibiotiques de synthèse, l’argent colloïdal ne contribue pas à la destruction des enzymes bénéfiques à l’organisme. De plus, il stimule le système immunitaire et le renforce. Il ne faut pas oublier que ce produit agit de la même façon pour les virus, les champignons et les parasites. C’est également le cas avec le spirochète de la Borréliose de Lyme. Que ce soit en usage interne ou externe, l’efficacité de cette préparation est avérée. De nombreuses études scientifiques publiées viennent attester de son efficacité.
Après des études réalisées entre 1978 et 1985, le Dr Becker et son équipe affirment avoir « redécouvert le fait que l'argent tuait les bactéries, ce qui était connu depuis des siècles... II tue même les souches résistantes aux antibiotiques et est aussi efficace contre les mycoses. Il guérit les infections les plus tenaces provoquées par toutes sortes de bactéries et stimule la cicatrisation de la peau et d'autres tissus mous. »
2. Vaincre les bactéries résistantes avec de la... myrtille ?
La myrtille est connue pour sa propriété antidiabétique. Cependant, c’est aussi un excellent antifongique, antioxydant et bactéricide. De ce fait, elle peut remplacer certains antibiotiques et contribuer à lutter contre les infections de bactéries résistantes. Elle entrave ainsi le développement des microbes et détruit les bactéries. Elle fortifie et stimule l’organisme, tout en détoxifiant le corps et en éliminant les liquides superflus.
3. Vaincre les bactéries résistantes grâce à l’ail
2 à 3 prises quotidiennes de 4 gousses d’ail cuites peuvent aider à lutter contre les bactéries résistantes. Ce serait aussi le cas avec 2 à 3 prises de 2 gousses d’ail cru par jour. Les bienfaits de cet antibiotique naturel ont été découverts par Louis Pasteur.
D’après des recherches récentes, l’ail serait en mesure d’éliminer jusqu’à 60 espèces de champignons et plus d’une vingtaine de bactéries, telles que le staphylocoque doré, l’hélicobacter, le pneumocoque.