Buzyn fait le buzz

par olivier cabanel
jeudi 19 mars 2020

On a de plus en plus de mal à comprendre le fonctionnement de ce gouvernement « en marche », qui ne cesse d’en rater... des marches.

Prenons le cas d’Agnès Buzyn, elle est nommée ministre de la santé, alors qu’elle a été rémunérée par les labos pendant 14 ans, (lien) ce qui la fragilise d’autant plus que son conjoint a été aussi marié avec Big Pharma, puisqu’il a été à la tête de l’Inserm pendant de longues années. lien.

N’oublions pas que c’est elle qui a étendu l’obligation de faire traiter les enfants avec 11 vaccins... au lieu de 3 précédemment. lien

Le conflit d’intérêt n’est donc pas loin, même si l’ex-ministre s’en est défendue...

Bref.

Tout n’allait pas trop mal, jusqu’au jour où Griveaux a été cruellement compromis dans une vidéo intime...

Et en pleine crise de coronavirus, Macron propose à Buzyn de le remplacer comme candidate à la mairie de Paris.

Dans un 1er temps, elle refuse, mais finit pas accepter, puisque Jupiter insiste lourdement sur une possible fin de carrière, et lui fait savoir qu’elle doit saisir l’opportunité qui se présente si elle veut « réussir en politique », lui promettant même de la réintégrer comme ministre en cas d’échec... lien

On connait la suite, la crise du virus s’intensifie, bouscule l’agenda, et elle subit une déconvenue prévisible, n’arrivant que 3ème aux municipales parisiennes.

Comment rebondir dans ce cas ?

Elle prend son courage à deux mains, jette le masque et déclare qu’en janvier 2020 elle avait informé par écrit la présidence du réel danger que représentait pour son pays le coronavirus... (lien) lequel gouvernement l’avait superbement ignoré...

L’ex ministre n’y va pas de main morte accusant donc à demi-mot Macron et Philippe d’être responsables d’un crime sanitaire. lien

Elle n’a pas hésité à déclarer : «  quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous (...) on aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade  ». lien

Pourtant, auparavant, elle-même avait déclaré publiquement qu’il n’y avait quasi pas de danger avec le coronavirus...lien

Quel imbroglio.

Allons voir du côté des masques...

Alors que notre pays est le siège d’au moins 3 entreprises qui les fabriquent en grande quantité, on est en droit de s’interroger sur la pénurie de masques qui frappe la France depuis le début de l’année.

Elles les fabriquent à raison d’un million par jour... soit 3 millions au total par jour

Comment se fait-il qu’une telle situation existe, tant pour les milieux hospitaliers, que pour les citoyens de ce pays, qu’ils soient ou non, victimes du virus ?

Car finalement, s’ils avaient tous des masques, les malades éviteraient de contaminer les autres... et ces derniers seraient protégés...

Autre incohérence, pourquoi l’état a-t-il réquisitionné les masques le 4 mars pour finalement n’en distribuer qu’une partie près de 15 jours après ? lien

En effet, il semble que depuis le 17 mars, certains établissements sanitaires en auraient finalement été pourvus...mais il en manque encore beaucoup, pour le personnel soignant, mais aussi pour ceux qui ont mission de nettoyer les lieux contaminés, et qui étaient privés de masques...

Certains en sont venus jusqu’à faire appel aux dons. lien

Quant à la population, n’en parlons pas : elle n’en a quasi pas, autant pour ceux qui sont atteints par le virus, que pour ceux qui voudraient s’en protéger.

D’autres vont plus loin affirmant qu’un fabricant français de masques en aurait livré 7 tonnes à la Chine... 5 tonnes à l’Iran, 3 ou 4 tonnes à la Grande Bretagne, et que, du coup, on n’en aurait plus assez pour nous... lien

On essaye de comprendre ?

Heureusement, le chinois n’est pas rancunier, et alors que les français avaient largement boycotté tout ce qui se rapportait à la Chine, restaurants compris, (lien) 2 organisations caritatives chinoises après avoir aidé l’Italie, viennent de nous offrir un million de masques... et d’autres devraient suivre sous peu. lien

D’autres portés au désespoir ; imaginent des solutions originales.

Mais intéressons-nous maintenant aux parades éventuelles pour lutter contre ce virus.

Jupiter avait désavoué un certain docteur Didier Raoult, par la voix de Martin Hirsch, grand patron des hôpitaux de Paris, lequel, droit dans ses bottes, avait dit tout le mal que l’on pouvait penser de ce scientifique, affirmant, sans preuve, que sa « chloroquine » était sans avenir... qu’aucune expertise ne l’avait soutenu... et qu’il ne fallait pas y songer. lien

Sauf que, de l’eau ayant coulé sous les ponts, l’un des membres de l’équipe des scientifiques qui conseille le gouvernement, Denis Malvy en l’occurrence, déclarait le 18 mars que ce médicament méritait que l’on s’y intéresse.

Lors de l’émission, il a déclaré : « on a eu les résultats d’un essai à Marseille. C’est un signe fort, un essai gagné en début de match qui nous exhorte à continuer à travailler », en invoquant les tests sur la chloroquine réalisés par le professeur Didier Raoult. Lien 

Le 17 mars, on pouvait lire dans les colonnes des « échos » un article concluant que ce médicament, associé à la prise d’antibiotiques, avait totalement guéri les sujets traités dans la semaine. lien

Ce gouvernement va peut-être bientôt, si ce n’est déjà le cas, découvrir que cette Chloroquine a été l’objet de plusieurs expertises en Chine... et ailleurs... démontrant qu’il tuait le virus en 4 jours...lien

Il y a bien sur quelques contre-indications... mais sans rentrer dans le détail, comment ne pas s’étonner de cette situation abracadabrantesque ?

Passons...

Le chef de l’état s’est rendu aujourd’hui dans un hôpital (un de plus) flattant le milieu hospitalier dans le sens du poil, et a déclaré : « les médecins sont prêts »... pas de bol, l’un de ceux-ci vient de lui répondre, sur l’antenne de France Culture, dans l’émission « les pieds sur terre » : « ce n’est pas vrai, on bricole »...lien

Finalement tout ça ressemble à un énorme gâchis... surtout si on se souvient que Macron est resté sourd pendant des mois aux supplications du corps médical, en ne leur lâchant que quelques miettes, en promettant une fois de plus « des moyens supplémentaires ». lien

En 3 ans, il a fermé 3000 services de santé publique, et supprimé 4172 lits, suivant l’exemple de son prédécesseur qui en a supprimé 17 500, en fermant 95 sites de santé. lien

Christophe Prudhomme, porte-parole d’un syndicat d’urgentistes va plus loin, déclarant qu’en 20 ans on a perdu 100 000 lits. lien

Un espoir s’est malgré tout levé, minime, mais la chloroquine est peut-être enfin prise au sérieux, et nous allons peut-être avoir des masques...

Il ne faut donc pas désespérer, car comme dit mon vieil ami africain : « les pieds n’hésitent pas à aller là où se trouve le cœur ».

Le dessin illustrant l’article est de perrico

Merci aux internautes de leur aide précieuse

Olivier Cabanel

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