Chauffage ou médicaments ?
par ObjectifObjectif
jeudi 26 novembre 2009
Sur quoi se basent ceux qui disent que la médecine moderne a augmenté l’espérance de vie ?
Quand j’entendais que la "médecine moderne" avait augmenté l’espérance de vie, j’émettais des doutes en disant qu’il s’agissait plutôt d’une corrélation que d’une relation de causalité.
Il y avait beaucoup d’autres améliorations des conditions de vie qui pouvaient expliquer l’augmentation d’espérance de vie, en commençant par les conditions sanitaires, la quantité de nourriture, jusqu’à un élément "récent" (depuis 1950 ?) dont l’oubli me frappait toujours, l’augmentation généralisée de la température dans les logements en hiver.
Au passage, certains expliquaient même que, avec l’augmentation de la température dans les logements, ainsi qu’avec les douches chaudes, la consommation de graisse pour le réchauffement du corps avait tellement diminué que cela pouvait expliquer une bonne part de la prise de poids des occidentaux.
Or un article anglais vient confirmer l’idée que la température des logements a un effet sur la durée de vie : "The number of deaths during the coldest three months of the year were up almost 50 per cent on the previous year to 36,700, sending an extra 10,000 pensioners to early graves, new figures showed yesterday." -> "Les chiffres publiés hier [en Grande Bretagne] montrent que le nombre des décès a augmenté de 50% par rapport à l’année précédente pendant les 3 mois les plus froids de l’année, arrivant à 36700, ce qui envoyé 10000 retraités de plus dans une tombe précoce. "
L’article fait porter la responsabilité sur l’augmentation des factures de chauffage due au prix croissant du mazout ou du gaz, que les retraités sont les premiers à ne plus pouvoir payer.
Par ailleurs, s’agissant de retraités, je me demande s’ils sont en Grande Bretagne systématiquement vaccinés contre la grippe comme en France ? Auquel cas le chauffage semblerait plus important que le vaccin.