Fausses réjouissances au sujet des dernières découvertes sur l’aluminium vaccinal

par Initiative Citoyenne
samedi 23 juillet 2011

Une demi page dans les journaux belges Le Soir et Vers l’Avenir de ce jour pour fanfaronner au sujet des soi-disant « vertus cachées » de l’aluminium vaccinal. Mais y a-t-il vraiment de quoi ?

Au pays de Magritte et du surréalisme, on ne déroge donc pas à la règle puisque des chercheurs belges de l’Université de Liège trouvent étrangement à se réjouir d’avoir découvert que « une fois dans l’organisme, l’aluminium pousse certaines cellules du corps à relâcher leur propre ADN. » et de dire également « C’est peut-être la cellule elle-même qui décide de se détruire et de cracher son ADN.[…] Cet adjuvant induit la destruction de la membrane de certaines cellules, ce qui permet à son contenu, dont l’ADN, de se répandre. »

 

Le Dr Desmet poursuit d’ailleurs de façon très explicite : « La présence de cet ADN à l’extérieur des cellules, un endroit où il ne se retrouve pas en conditions normales, agit comme une signal d’alerte pour le système immunitaire et favorise fortement la réponse au vaccin. »

 

Ainsi, tout en se réjouissant de découvrir après près d’un siècle d’utilisation que l’adjuvant utilisé dans des milliards de doses de vaccins provoque la destruction anormale de certaines cellules du corps, le Dr Desmet arrive tout de même à affirmer, de façon très paradoxale, qu’ « aucune étude un peu étayée ne remet en cause son innocuité. » !!

Il est véritablement effarant de constater que ces chercheurs qui se targuent pourtant de publier dans la prestigieuse revue Nature ont une aussi piètre connaissance de la littérature scientifique puisque le remarquable travail de compilation du médecin belge, Dr Jean Pilette rassemble plus de 1700 références scientifiques sur la problématique de l’aluminium vaccinal dont plusieurs plaident en faveur d’une toxicité nette de cette substance.

 

Et que dire aussi des recherches du scientifique canadien, Dr Chris Shaw, de l’Université de Colombie britannique qui ont montré chez les souris sacrifiées qui avaient reçu des vaccins à base d’aluminium, une destruction de 35% des cellules nerveuses dans la zone du mouvement, ce qui a fait dire au Dr Shaw : « Aucun membre de mon équipe ne veut se faire vacciner. Ces résultats nous ont donnée la chair de poule. » [1]

Selon Chris Shaw, les affirmations péremptoires sur la prétendue innocuité de l’aluminium vaccinal ont toutes en commun le fait de ne jamais avoir été menées au-delà des premières semaines suivant l’injection.

Le 6 décembre 2010, France 3 diffusait un reportage intitulé « L’aluminium, poison au quotidien » dans lequel on pouvait d’ailleurs entendre le Pr Romain Gherardi, spécialiste en pathologie neuromusculaire au CHU Henri Mondor, expliquer que l’aluminium vaccinal va se loger dans le cerveau sans plus jamais pouvoir en ressortir, avec toutes les complications à long terme qu’on peut imaginer.

Dans la revue professionnelle Kinésithérapie n°79 de juillet 2008 qui consacrait tout un dossier à la myofasciite à macrophages, références scientifiques à l’appui, on pouvait du reste aussi lire que : « La myofasciite à macrophages est une myopathie inflammatoire due à l’administration de vaccin contenant de l’hydroxyde d’aluminium.[…]Le détraquage immunitaire induit par l’aluminium qui persiste et diffuse dans le corps génère un épuisement chronique associé à des douleurs musculo-squelettiques rebelles et des troubles cognitifs. Confrontés à des professionnels de santé méconnaissant la maladie, les patients errent pendant des années ; et lorsqu’à l’issue d’une hasardeuse biopsie, le diagnostic tombe, c’est une nouvelle vie qu’il leur faut bâtir au sein de l’incompréhension et l’indifférence, d’abord médicales et administratives. »

 

Mais loin de s’embarrasser de ce genre de considération de santé publique, il semble que ces chercheurs liégeois soient bien trop préoccupés par leur optique à court terme d’ « efficacité vaccinale extrêmement ciblée ». Et, une fois encore, la presse n’aura donc parlé que des « bénéfices » de ce genre de découverte sans rien dire des risques dont elle porte les germes.

 

Car il est bien évident qu’interférer avec le système immunitaire, le court-circuiter tout en ne sélectionnant que certaines réponses comme s’en enthousiasment ces chercheurs, c’est la porte ouverte à un flot incontrôlable de nouveaux déséquilibres immunitaires tels qu’allergies, maladies auto-immunes, immunodéficiences et cancers dont on sait qu’ils accablent déjà lourdement nos sociétés occidentales.

 

Initiative Citoyenne en appelle donc à la vigilance et au bon sens de chacun et s’étonne qu’il n’y ait pas d’argent ni de volonté pour investiguer les effets secondaires des vaccins actuels mais qu’il y en aura cependant toujours, à coup sûr, pour développer de nouveaux vaccins, soi-disant toujours « plus performants » à base d’ADN nu ou de toute autre technologie d’apprentis sorciers.

 

[1] Petrik MS, Wong MC, Tabata RC, Garry RF, Shaw CA. Aluminum adjuvant linked to Gulf war illness induces motor neuron death in mice. NeuroMol Med 2007 ;9:83-100


Lire l'article complet, et les commentaires