La Pâquerette, une Marguerite miniature
par olivier cabanel
mardi 26 avril 2022
Cette modeste fleur qui envahit nos pelouses au moment de Pâques mérite bien mieux qu’un méchant coup de tondeuse…
En effet, cette jolie fleur (Bellis perennis) aux propriétés souvent mal connues, soigne bien de nos maladies…et l’expression « être au raz des pâquerettes », si elle s’applique bien à une vision que l’on peut avoir du monde politique, ne fait pas honneur à cette jolie fleur.
Celle-ci, récoltée par pincement par temps sec et séchée, peut en effet être très efficace pour traiter les maladies respiratoires, et en ces temps ou les virus s’installent durablement dans nos vies, c’est une bonne nouvelle.
La légende veut que son nom latin serait un dérivé du mot Bello, (dont est issu le mot belligérance), ce qui expliquerait ses capacités cicatrisantes au fait qu’elle pousserait sur les champs de bataille, et qu’elle servait à guérir les plaies...
Mais elle a aussi des propriétés efficaces pour soigner nos poumons, et elle agit aussi efficacement sur les troubles liés aux « débâcles intestinales », grâce à ses substances mucilagineuses et aux huiles essentielles qu’elle procure
Elle peut aussi rendre moins douloureuses les règles de nos compagnes, et à soigner les maladies de la peau.
Alors comment l’utiliser ?
Une infusion à 3 % de fleurs séchées que l’on laisse macérer 20 minutes à raison de 3 tasses par jour est la plus simple des solutions, mais on peut aussi pratiquer une macération à froid.
Ajoutons que le suc frais que l’on produit à partir des feuilles permet de lutter contre l’insuffisance hépatique, tout comme les douleurs rhumatismales.
La macération vineuse est diurétique, dissipe les maux de tête, et les réactions émotives après un choc émotionnel, sans oublier la macération huileuse (laquelle consiste à remplir un bocal de 3/4 de fleurs recouvertes d’huile d’olive que l’on laisse macérer un mois au soleil) est aussi possible..
De plus, les fleurs de Pâquerettes peuvent être utilisées pour réaliser des compresses afin de soulager les éruptions cutanées, les ecchymoses, voire les abcès, sachant que la décoction de feuilles vertes a les mêmes effets.
On peut aussi en faire des gargarismes, (8 gr de fleurs séchées dans 25 cl d’eau) pour soulager un enrouement, mais aussi un début de gingivite.
Ce gargarisme, pour être efficace, consiste à pencher la tête en arrière, après avoir pris une gorgée, puis à faire vibrer le larynx, avant de recracher la mixture, en recommençant l’opération jusqu’à épuisement de la préparation, et en le faisant 2 fois par jour, tant que la maladie perdure.
Finalement, que ce soit pour éliminer certaines toxines, ou même aider le corps à lutter contre les bronchites, tout comme la constipation, la Pâquerette tonifie l’organisme en facilitant la transpiration.
Une amie grenobloise s’étant fait taper sur les doigts par un élu, lequel l’implorait de ne pas ramasser toutes les fleurs de la pelouse, s’est rappelée qu’on peut aussi se procurer des graines de Pâquerettes sauvages, afin d’illuminer les bordures de son jardin.
Alors vive Pâques… et ses Pâquerettes.
Comme dit mon vieil ami africain : « si tu veux la guerre, prépare la paix », (ou le contraire »...
l’image illustrant l’article vient de https://www.walaarzneimittel.ch
Merci aux internautes pour leur aide précieuse.
Olivier Cabanel
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