Les enfants violés par leurs parents seraient responsables ? Sophie Robert exhume des propos choquants de Françoise Dolto

par Céline
jeudi 14 novembre 2019

En parcourant, ce 13 novembre, la page Facebook de la Tronche en Biais, je tombe sur ce message étrange et choquant :

 

S'ensuit un message issu de la page Facebook de Sophie Robert, auteur de plusieurs documentaires critiques sur la psychanalyse, dont Le Mur ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autismeLes déconvertis de la psychanalyse, et Le Phallus et le Néant.

Il s'agit de citations extraites du livre d'entretien de la pédiatre et psychanalyste Françoise Dolto avec la juge Andrée Ruffo : L'enfant, le juge et la psychanalyste.

A votre avis pourquoi y a t-il une quasi impunité des auteurs de crimes sexuels sur enfants en France ?
Françoise DOLTO suite, in L’ENFANT LE JUGE ET LA PSYCHANALYSTE

P33 : Question de la juge Andrée Ruffo à propos d’un enfant victime d’inceste
Dolto : L’important c’est : puisqu’il a survécu, qu’est-ce qu’il y a eu de suffisant pour y prendre son pied ? Si un être est vraiment traumatisé il tombe malade ; si un être n’a pas de quoi vivre il ne continue pas.

P40 : A propos du secret professionnel au tribunal
Dolto : On a l’impression aussi que quand quelqu’un se suicide par exemple, et que le psychanalyste avait entendu les fantasmes de suicide, et peut être même un désir qui se précisait, le psychanalyste est fautif, comme si c’était mal de mourir. C’est très curieux qu’au Canada ce soit mal de mourir.

P 52 : à propos d’une enfant violée.
La juge : Mais on sait très bien que cet enfant est battue, qu’elle a été violée.
Dolto : Oui, et d’ailleurs qu’elle le provoque.

P53 : à propos des enfants incestués et battus :
Dolto : les enfants sont responsables de laisser les parents commettre un acte qui les avili dans leur relation à leurs enfants

P 81 : à propos d’un enfant victime de violences sexuelles
Dolto : … peut être que sans l’avoir cherché, l’enfant en était complice. Parce que je crois que ces enfants sont plus ou moins complices de ce qu’il se passe.

A propos d’inceste
P83 : La juge : On a souvent au tribunal la fameuse question : est-ce que les enfants (abusés) mentent ?
Dolto : Les enfants fabulent beaucoup, oui, c’est vrai.
(…)
La juge : Mais comment nous, juges, pouvons-nous savoir si l’enfant fabule ou non ?
Dolto : moi j’ai vu beaucoup d’enfants qui fabulaient et ça se voyait d’après leurs dessins.
(…)
P84 Dolto : Les enfants ont des désirs pour les adultes, ils piègent les adultes à cause de ça. Ils n’ont que ça à penser, à provoquer l’adulte.

P85 : La juge : mais pourquoi l’enfant fabule ? C’est qu’il doit y avoir un désir ?
Dolto : (…) le fantasme de l’inceste la littérature en est pleine. La littérature est pleine de modes défendus de relations sexuelles.

A propos d’inceste
P87 : la juge : est-ce qu’il est utile pour les enfants qu’il y ait un jugement social, que l’enfant soit déclaré victime ?
Dolto : Non, justement c’est très difficile parce que ça le marque pour la vie. Si ça se passe à huis clôt, entre l’enfant et les parents c’est beaucoup mieux. C’est bien dommage ce qui s’est passé. Il faut dorénavant que ce soit terminé et que ce ne soit pas toute une histoire. Ce sont des choses qui se passent dans le cabinet du psychiatre ou du médecin qui justement le garde en secret professionnel. Il travaille avec les parents pour ce dérapage dans leur vie imaginaire. C’est toujours sous médicament ou sous alcool que les choses se sont passées.

P 88 : la juge : mais quand c’est le père et qu’il nie ?
Dolto : Il a raison, c’est pas le même celui qui nie et celui qui a fait. Quand on leur dit ça : « Oui, vous avez raison. Celui qui dit « non » aujourd’hui il a raison parce que c’’est impensable pour vous. Vous vous sentiriez un salaud si vous l’aviez fait avec toute votre conscience. Donc vous n’aviez plus votre conscience.

La juge : et qu’est-ce que vous faites en tant que juge pour enfant ?
Dolto : on prévient l’enfant : ça ne recommencera pas, sans ça tu seras complice.

P88 : la juge parle des mères abusées, de génération en génération
Dolto : et alors, vous n’en êtes pas morte. Pourquoi vous en faites toute une histoire ?

 

N'hésitez pas à partager ces citations, comme y incite elle-même Sophie Robert : "Il faut partager cette info ! C'est le seul moyen que les gens ouvrent les yeux."


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