Pandemrix, le vaccin 1000 fois plus dangereux que la grippe A
par Olivier Bonnet
jeudi 24 décembre 2009
Premier élément, Revoltes.net s’est appliqué à comparer les données européennes et françaises et conclut dans un billet titré Pandemrix : vaccin-miracle ou sérieux problèmes de pharmacovigilance ? Extrait : "Sur 860 000 vaccinations en France, on aurait dû s’attendre à "8,6" notifications de décès dans les heures suivant l’injection, si tout se passait comme ailleurs en Europe. Mais ce n’est pas le cas. Non seulement les frontières hexagonales arrêtent les nuages radioactifs et retiennent les virus quand ils disparaissent ailleurs, mais en plus les virus sont ici bien moins méchants que chez nos voisins : il n’y a eu qu’un décès notifié en France, et c’était une "mort naturelle", donc sans lien avec le vaccin."
Voilà donc que le risque lié au Pandemrix est consciencieusement minimisé en France. Pire : on a sciemment menti aux parents pour les inciter à faire piquer leurs enfants. Le formulaire d’autorisation parentale comporte en effet noir sur blanc le passage suivant : "Cette vaccination n’est pas obligatoire mais est fortement conseillée. Elle est proposée uniquement avec des vaccins ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM), - dans les mêmes conditions de sécurité que celles appliquées pour l’utilisation des autres vaccins -. Les études cliniques et l’évaluation de ces vaccins ont été réalisées conformément aux exigences habituelles requises pour les médicaments et les vaccins." Pur mensonge en vérité, témoin la notice du Pandemrix elle-même ci-dessous.
Mais peut-on chiffrer ce risque qu’on tente à toute force de camoufler ? C’est le docteur Marc Girard, spécialiste de pharmaco-épidémiologie n’ayant cessé de protester des conditions dans lesquels les vaccins anti-grippe A avaient été hâtivement conçus et autorisés, qui s’y colle sur son blog : "Même en faisant le forcing (et en attribuant systématiquement à la grippe les décès potentiellement liés à Tamiflu), l’administration sanitaire décompte actuellement environ 120 décès, soit une mortalité maximum de 2 pour un million. En parallèle, l’Agence européenne se félicite que les essais réalisés lors du développement permettent de reconnaître (et même pas d’exclure) les effets indésirables survenant à une fréquence minimum de 1% (source). En parallèle, encore, on relève que la mortalité observée au cours du développement de Pandemrix a été de 0,3 à 0,4% (7 morts inexpliqués chez environ 2 000 patients traités). De plus, il faut bien comprendre que la grande majorité des sujets actuellement répertoriés comme décédés de la grippe avaient d’important facteurs de fragilité, alors qu’il suffit de lire les documents de l’Agence européenne pour apercevoir que les sujets décédés après vaccination étaient initialement en parfaite santé : tout un chacun, quoi. Il est donc extrêmement modéré de soutenir qu’à l’heure actuelle, sur la base des données « incomplètes » mais disponibles, le risque lié au vaccin peut être mille fois plus élevé que le risque de la grippe. D’autre part et au contraire de ce que soutient comme prévu l’administration sanitaire, les données de la pharmacovigilance après commercialisation sont loin d’être rassurantes, compte tenu de la sous-notification habituellement massive (moins de 1% des accidents notifiés), délibérément exacerbée en l’espèce par les autorités qui s’appliquent à créer un sanitairement correct visant à dissuader les vaccinateurs de notifier (voir ici). On a connu exactement la même situation avec le vaccin contre l’hépatite B – avec les résultats que l’on sait…"