Quels liens étroits entre le commerce et la médecine ?

par Lisa SION 2
mardi 29 juillet 2008

Un article de la semaine dernière, d’Olivier Bonnet, relate des conséquences établies entre le Fonds monétaire international et la résurgence de la tuberculose. Il est brillamment résumé dans ce commentaire de JL : «   Peut-être ajouterais-je ceci : ces prêts sont, de fait, des pots de vin déguisés, versés aux dirigeants, mais le remboursement de la dette contractée est à la charge des populations. Si bien que ces prêts aggravent les inégalités dans les pays pauvres, ce qui revient à y accroître la pauvreté.  »

Justement, je me suis tapé la copie de quelques pages d’un livre de Jean Palaiseul, « TOUS LES ESPOIRS DE GUERIR, achevé d’imprimer le 8 avril 1970. En sous-titre, remèdes et méthodes d’aujourd’hui et de demain », où il explique les mauvais choix de l’institution médicale face à la maladie.

On peut y lire, page 193 : XI LE VACCIN FRIEDMAN. « ... Depuis un demi-siècle, le même leitmotiv vient à intervalle plus ou moins réguliers bercer nos oreilles : « la Tuberculose est vaincue. » Le premier cri de victoire retentit lorsque Robert Koch découvrit l’agent causal de la tuberculose : connaissant le germe pathogène, il allait être facile d’en faire un vaccin suivant la théorie de Pasteur. Koch fabriqua la tuberculine et tous les malades injectés, sans aucune exception, moururent... » « ... La tuberculose n’était pas vaincue. La tuberculose étant due à un bacille, on en fit une maladie éminemment contagieuse et on proposa l’isolement des malades dans des établissements particuliers évoquant ceux où l’on parquait jadis, les lépreux. Les sanatoriums. Ils allaient naître ainsi que l’organisation de la lutte antituberculeuse. Mais les sanas n’ont jamais arrêté la tuberculose. La victoire n’était pas là non plus ! ... » « ... Puis ce fut l’invention du pneumothorax et la découverte de tout un arsenal de médicaments à publicité plus ou moins tapageuse dont les derniers en date sont les antibiotiques. Mais les statistiques montrent qu’il y a en France de plus en plus de tuberculeux... » « ... Un certain nombre de médecins ne partagent pas cette opinion. Ils ne sont d’accord ni sur la vaccination par le BCG, qui, malgré son officialité, ne présente pas toutes les garanties d’efficacité et d’innocuité, ni sur l’importance attribuée aux sanas, ni sur la valeur des traitements couramment mis en oeuvre aujourd’hui et c’est pourquoi ils s’élèvent avec indignation contre le complot permanent qui tend à les priver d’autres méthodes de soin ayant largement fait leurs preuves, en particulier du vaccin Friedman... »


Page 195. La vaccination : « ... En ce qui concerne la prophylaxie (contagion), écrit le Dr Bénaïche, MM. Boquet, Calmette, et Guérin nous ont offert le BCG. Ce produit de l’Institut Pasteur est considéré comme inoffensif et efficace par les médecins officiels français. D’autres le jugent sans effet. D’autres le jugent dangereux. Des petits enfants sains qui ne demandaient qu’à vivre ont prouvé qu’il était parfois meurtrier. Evidemment, on peut considérer les accidents du BCG comme négligeables, si tant est qu’une mort par un vaccin obligatoire puisse être tenue pour négligeable par un père de famille... »

Les sanas : « ... Seuls les grands malades devraient être admis dans les sanas, ceux dont l’état nécessite des soins journaliers et constants impraticables à domicile et ceux qui ne peuvent trouver dans leur foyer le repos, le calme, l’hygiène et la nourriture convenant à leur état. Espérons que d’ici quelque vingt ans, peut-être moins, on sera effrayé de penser que des petits malades ont été séquestrés dans ces prisons...  »

Les antibiotiques  : « ... Seuls ou associés, les antibiotiques agissent comme les rabatteurs d’une chasse à courre. Ils permettent de cerner le gibier en l’acculant dans un coin. Si leur action est prolongée, les antibiotiques peuvent arriver quelquefois à faire en sorte que le gibier perde tout pouvoir de reproduction et, par-là même, sa toxicité. Si l’action se relâche, le gibier reprend la clé des champs et, chaque fois qu’il s’échappe, il devient de plus en plus résistant. Les rabatteurs ont besoin d’être plus nombreux. Dans la lutte engagée, le foie, les reins, les yeux, le nerf auditif, le système nerveux en général résistent de moins en moins aux battues. Finalement, ce n’est pas le Bacille de Koch qui est détruit, mais l’organisme lui-même... » « ... Tous les antibiotiques, quels qu’ils soient, ne sont pas des tombeurs du BK, ce ne sont que des gendarmes qui, bien dirigés, permettent souvent, mais pas toujours, de faire régner un certain ordre sur le territoire occupé...  »

Page 197. La chirurgie. « ... Actuellement, on opère à tour de bras, pensant enrayer la tuberculose en pratiquant des ablations d’organes ou de fragments d’organes pour une maladie qui est d’abord, et avant tout, une maladie générale, une maladie de terrain. Le résultat est assez pitoyable... » « ... Pour le Dr Bénaïche et certains de ses confrères (beaucoup plus nombreux qu’on ne veut bien le faire croire !), ce ne sont pas les malades qu’il faut accuser d’empêcher la victoire tant de fois annoncée sur la tuberculose, mais bien les techniques médicales auxquelles on s’obstine à s’en tenir exclusivement en prétendant qu’elles sont parfaites ; c’est ce quasi-monopole imposé par l’orthodoxie, et non l’indiscipline du public, qui conduit au bilan pessimiste dressé par l’auteur du « Friedman dans la thérapeutique de la tuberculose... » « ... Le problème de la tuberculose devient de plus en plus épineux car, si la mortalité a diminué, les malades ne guérissent pas pour autant. Le nombre des inaptes et des ambulants chroniques mis à l’invalidité par la Sécurité sociale forment une armée d’éclopés, de mutilés et de traînards comme on n’en avait encore jamais vu... » « ... Depuis l’ère des antibiotiques, les rechutes paraissaient plus fréquentes qu’avant et, malgré le BCG, on enregistre chaque année de très nombreuses primo-infections, en dépit du dépistage dans les écoles et la médecine du travail, et de la multiplication des vaccinations...  » « ... Si la mortalité diminue, cela ne signifie donc pas guérison. Et le déclin de la mortalité n’est pas dû uniquement aux médicaments modernes. Ce déclin a commencé dans chaque pays où les conditions de vie ont été améliorées. Plus un pays est socialement évolué, et plus on y voit reculer la tuberculose sur son territoire. Plus les conditions de vie sont précaires, et plus la tuberculose a tendance à se développer. Il s’agit d’une influence du terrain et le nombre de tuberculeux chez les prisonniers de guerre le prouve bien... » « ... Nous, médecins, souvenons-nous que nous avons prêté le serment d’Hippocrate, que nous ne devons être ni vaniteux ni obsédés par l’amour du gain ni servile à l’égard des patrons ni butés ni sectaires ni passifs et que nous ne sommes pas faits pour marcher au pas de l’oie, en défilant avec dévotion la tête tournée vers un ministère de la Santé publique, une Caisse de Sécurité sociale ou une académie... »

Jean Palaiseul est né en 1912, c’est vous dire le résultat de son approche personnelle envers la santé. Vous trouverez ci-dessous le lien vers la page de Google qui mène à six mille sites le relatant, ce qui témoigne de l’intérêt actuel prononcé pour ce livre peut-être en voie de réédition.

Lisa Sion.

http://www.google.fr/search?hl=fr&q=Jean+palaiseul&btnG=Recherche+Google&meta


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