Riche et bien portant...

par olivier cabanel
jeudi 12 octobre 2017

C’est à Francis Blanche que l’on doit cette phrase non dénuée d’humour : « vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade »...

Pourtant aujourd’hui, que l’on soit riche ou pauvre, il ne fait pas bon être malade, même si les premiers sont souvent privilégiés.

Le 9 octobre 2017, le professeur Israël Nisand était vent debout sur l’antenne de France Inter, s’en prenant aux « mauvais prophètes qui disent des choses fausses sur les vaccins », s’indignant contre la fronde citoyenne actuelle, allant jusqu’à parler de « désinformation  », argumentant : « si vous ne voulez pas les vaccins, essayez donc les maladies ». lien

En effet, la récente décision du gouvernement Macron 1er d’imposer la vaccination obligatoire de 11 vaccins successifs dès le 1er janvier, ne fait pas l’unanimité, loin s’en faut. lien

Le 1er ministre affirme qu’il n’y aurait pas de sanction pour ceux qui refuseraient la vaccination, sauf que les enfants non vaccinés seront interdits d’école... lien

On se souvient encore de la bourde de l’ancienne ministre de la santé, Roselyne Bachelot, lançant une campagne de vaccination contre la grippe, en exagérant volontairement le risque, campagne qui avait couté au pays une petite fortune.

Selon Virginie Le Guay, dans les colonnes de Paris Match, et s’appuyant sur un rapport de la Cour des Comptes, la grippe H1N1 aurait fini en une « couteuse fumée » chiffrée à 382, 7 millions d’euros. lien

On serait en droit de s’interroger sur cette somme, laquelle parait bien optimiste, quand on se souvient que le ministre du budget de l’époque, un certain Éric Woerth, tablait sur une dépense de 1,5 milliards d’euros (dont la moitié pour les vaccins), alors que la commission des finances évoquait de son côté un montant compris entre 1,8 et 2,2 milliards...lien

Même si l’on y enlève la revente à l’Égypte et au Qatar de 2 à 3 millions de doses de vaccins, les comptes ne sont pas bons.

Pour d’autres, les dommages seraient encore plus conséquents, affirmant que tout cela faisait partie d’un plan machiavélique concerté, et qu’il ne s’agissait pas d’une accumulation de maladroites bévues. lien

Quoi qu’il en soit, n’est-ce pas tout d’abord ce système de santé qui est malade ?

Il n’y a pas si longtemps le professeur Rath dénonçait avec virulence : « les causes réelles de ces maladies (diabète, cancer...) ont été délibérément obscurcies ou même dissimulées à des millions de malades dans un seul et unique but : l’avidité insatiable du commerce pharmaceutique avec la maladie ». lien

Mais revenons aux vaccins, et aux conflits d’intérêt jamais très loin.

On se souvient que Roselyne Bachelot avait longtemps fréquenté les labos de « big pharma », or Agnès Buzyn est l’épouse d’un certain Yves Lévy, président directeur général de l’INSERM (institut national de la santé et de la recherche médicale).

Au mois de mai dernier, le ministère de la santé affirmait : « le problème est identifié et va être traité »... l’a-t-il été à ce jour ?

Ajoutons pour la bonne bouche que la nouvelle ministre a été rémunérée par les labos pendant au moins 14 ans... il s’agissait entre autre des laboratoires Genzyme, filiale de Sanofi...

On pourrait aussi noter qu’elle a été membre du conseil supérieur des programmes de l’éducation nationale entre 2013 et 2016, en remarquant que les étudiants en médecine semblent fortement sous l’influence des labos au cours de leur cursus. lien

Alors que de nombreux professionnels de la santé dénoncent les effets secondaires neurologiques et musculaires mal mesurés et parfois irréversibles, on peut légitimement s’interroger sur les choix de cette imposition de vaccins. lien

Dans une étude jamais rendue publique, les équipes de l’hôpital de Créteil avaient alerté l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) sur la toxicité neurologique de l’aluminium présent dans les vaccins. lien

Pour se faire une idée plus objective sur ces sacrés vaccins, il faut prendre des distances avec le discours officiel, qui préfère pratiquer la communication, s’épargnant d’une véritable analyse, et enquêter.

On peut par exemple écouter le court document proposé par René Bickel sur ce lien.

Il rappelle le livre de Simone et Fernand Delarue édité par la ligue nationale pour la liberté des vaccinations en 1985, lequel ouvrage démolit sans complaisances des affirmations qui ont encore pourtant la vie dure...lien

Preuves à l’appui, les auteurs démontrent que les vaccinations n’ont pas fait reculer les épidémies...

On y apprend qu’en Grande-Bretagne, la décroissance des décès a précédé la mise en place des vaccinations... qu’au Danemark le nombre de cas de polio avait nettement régressé avant la diffusion de la vaccination...et encore mieux que la décroissance de la mortalité a de loin précédé la vaccination antipolio, et a été interrompue par l’usage des vaccins antidiphtérique et anticoquelucheux. lien

Toujours est-il qu’il ne fait pas bon tomber malade par les temps qui courent, car s’il est indéniable que des progrès marquants ont été faits en matière de technologie médicale, il n’en reste pas moins qu’au niveau humain, bien des progrès restent à faire, et les patients sont de plus en plus légitimement impatients de voir ceux-ci se réaliser, d’autant qu’ils ne sont pas inaccessibles.

Ceux qui ont fait l’expérience d’un séjour à l’hôpital n’ont pas oublié la misère culinaire qui y règne : des purées ignobles où l’on cherche en vain le gout de la pomme de terre, du poisson bouilli et insipide, pour finir par un dessert en forme de flanc, ou de yaourt industriel, destinés probablement à vous dégouter de la vie...alors qu’il serait si simple de proposer un simple fruit...bio de préférence....

Interrogés les responsables répondent généralement qu’ils n’y sont pour rien, puisque la gestion des repas est souvent confiée à des prestataires extérieurs...mais n’est-ce pas une forme d’hypocrisie, car on se doute que la direction de l’hôpital serait en mesure d’intervenir afin de faire cesser ce scandale ?

 « Nous sommes, et devenons, ce que nous mangeons et buvons » déclarait l’écrivain québécois Daniel Desbiens.

Que couterait-il à l’hôpital de remplacer les tristes yaourts industriels par de vrais fruits ?...et coute-t-il plus cher de proposer un filet de poisson cuit avec amour, qu’un ignoble bout de poisson bouilli et sans gout ?

Quand on songe aux prix faramineux des derniers, mais indispensables, développements techniques, ne faut-il pas aussi consacrer un budget raisonnable à la nourriture du malade ?

Un scanner dernier modèle demande un investissement minimum d’un million d’euros...(lien) alors que le prix moyen d’un repas de patient hospitalier revient à moins de 3 euros. lien

Du coté des patients, certains témoignages sont accablants, tel celui de Charles Cousina, médecin généraliste lyonnais, devenu patient à la suite d’un grave problème cardiaque, qui raconte son « horrible séjour à l’hôpital public » dénonçant dans sa lettre les ennemis que sont « l’austérité, la bureaucratisation, la financiarisation et la standardisation des soins, via notamment l’informatisation (...) nos patients ont besoin d’avoir des êtres humains qui les soignent, pas des machines chronométrées à la tâche et taylorisées faisant les mêmes gestes, les mêmes paroles quelle que soit la pathologie du malade ». lien

Aujourd’hui, les hôpitaux, soumis à l’austérité budgétaire et au management néolibéral cher à Macron, sont au bord du burn-out. lien

Mais allons un peu plus loin...

Ne faut-il pas s’étonner des agissements de ceux qui font la chasse aux herboristes, lesquels proposent de se soigner autrement.

Jean-Pierre Raveneau, le grand herboriste de la Place Clichy à Paris, vient d’écoper d’un an de prison avec sursis, assorti d’une amende...

Le diplôme d’herboriste ayant été supprimé en 1941 pour on ne sait quelle obscure raison, tous ceux qui veulent exercer cette belle profession se trouvent dans une situation juridique périlleuse...lien

« Big Pharma » trouvant probablement cette concurrence peu souhaitable ne se gêne pas de lancer des procédures chaque fois que l’occasion se présente.

Pourtant les plantes médicinales font depuis des lustres les preuves de leur efficacité...que ce soit sous forme d’huiles essentielles, de feuilles, de sommités fleuries, de racines...mais voilà, il est beaucoup moins cher de soigner un rhume par du jus de citron au miel, une infusion de thym... de se donner du tonus en prenant du gingembre, voire du ginseng, de la gentiane, de l’ortie et tant d’autres plantes à la portée de toutes les bourses, même si il n’y a pas de remboursement par la sécurité sociale...lien

L’occasion de tester l’une des recettes « spécial tonus » proposée par le blog « allodocteurs  » : velouté d’ortie, accompagné de courgette et d’oignon, quiche au curcuma, et tisane d’ortie pour arroser le tout.

Mais voilà, l’industrie pharmaceutique veille au grain, et préfère nous proposer ses très chères pilules.

Comme dit souvent mon vieil ami africain : «  la pluie ne peut pas effacer les taches du léopard  ».

L’image illustrant l’article vient de rustyjames.canalblog.com

Merci aux internautes pour leur aide précieuse.

Olivier Cabanel

Articles anciens

Pandemigate, les dessous de la corruption

H1N1 une affaire juteuse

Ces plantes qui font trembler Big-Pharma

Le message de l’arbre

Dites oui à l’oignon

Plus fort que Champignac

Guérir ou mourir en mangeant

Prenons-en de la graine !

Des racines et des arbres

Finissez vos assiettes

Main verte pour tomate rouge

L’huile de l’arbre

La drogue ce tabou

A table avec les sauvages

A l’oreille des feuilles

Au bois de mon cœur

Les dessous du chou

Un article à la noix

Le jardin extraordinaire

Des piquants qui protègent

Ces plantes qui tuent les virus

L’amarante, plante espiègle

Des pommes, des poires, mais pas n’importe quoi

Aimer la Terre

Les avancées de l’immobile

A l’aide d’iode

Jamais déçu par le chou

Sauvé par l’écorce

Les vilains secrets du terroir


Lire l'article complet, et les commentaires