Sauvons nos jeunes de la drogue !
par miguele
vendredi 11 juillet 2008
Chaque semaine, l’association "Non à la drogue, Oui à la vie" part à l’assaut des drogues dans toute la France en France, et récemment ils étaient à Marseille.
Marseille - C’est récemment que, équipés d’une casquette et d’un tee-shirt blancs, aux marques de l’association marseillaise Non à la drogue, Oui à la vie et de l’ONUDC, ses membres sont passés à l’offensive dans la guerre contre la drogue au cœur même de la cité Bellevue, à l’occasion du Festival de Saint-Mauront, qui s’est tenu au stade Félix Pyat. Leur arme : un petit livret La Vérité sur la drogue, dont la teneur est très percutante tout en restant informative sur les dix drogues les plus consommées.
"On ne peut pas rester les bras croisés en regardant nos enfants tomber dans la déchéance et mourir pendant que d’autres s’enrichissent !", a déclaré outragé Robert Galibert, président de l’association Non à la drogue, Oui à la vie.
Selon le rapport 2007 de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), 13 % des jeunes Européens (âgés de 15 à 34 ans) ont consommé du cannabis au cours de l’année écoulée. La France avec 16,7 % fait partie des pays signalés avoir les taux les plus élevés avec 1,7 million d’usagers occasionnels de cannabis et 280 000 consommateurs réguliers chez les moins de 18 ans.
Homme de terrain, Marseillais, Robert constate que « Année après année, ces cités ont un quotidien bien trop lié au marché de la drogue avec délinquance, viols, rixes, crimes et même émeutes. Il faut y faire quelque chose et vite ! » Pire, la drogue a infiltré tous les milieux : l’école, la maison, l’entreprise, les prisons et, de plus, la consommation de cannabis semble désormais faire partie du mode de vie des jeunes.
Démunis devant les tractations illégales du cannabis, plusieurs animateurs de centres sociaux et sportifs se sont également attardés, dans l’après-midi, devant le grand stand de Non à la drogue, Oui à la vie, pour échanger leurs expériences de terrain. L’un d’entre eux a même déclaré : « Ici, ceux qui dealent de l’héroïne sont repérés et mis à l’écart mais pour le haschisch, tout le monde en fume, alors… » et désabusé, d’ajouter : « Si jeunes…, ils commencent à fumer le shit à 7 ans et, après, ils se mettent à "guetter" à 8-9 ans ! »
Se basant sur vingt années d’expérience internationale, l’association est convaincue que seule une éducation précoce et informative, simple, mais objective est la solution. Il faut agir et éduquer les jeunes sur les dangers même mortels des drogues, avant qu’ils ne soient approchés par les dealers.
L’association Non à la drogue, Oui à la vie créée en 1991 à Paris est aujourd’hui, avec 3 millions de livrets distribués gratuitement en France, un des plus importants réseaux d’éducation sur les dangers de la drogue. Chaque semaine, elle mène sa campagne d’information dans les grandes villes de France, l’agenda des actions est disponible sur le site www.nonaladrogue.org.