Sciences, Technologies, Humanisme planétaire

par hugo BOTOPO
vendredi 8 décembre 2017

L'Homme se réalise pleinement s'il est en bonne santé dans un environnement agréable, protecteur, fraternel. Avant d'envisager la potentialité de soins matériels et humains pour éliminer les maladies, l'Homme vivant en société sur une Planète finie et unique, porteuse d'une Biosphère équilibrée dont l'espèce humaine n'est qu'une composante qui se veut supérieure et ultime -à tout jamais ?- il est souhaitable de bien connaître la machinerie humaine dans son biotope. Les sciences et les technologies dérivées seraient, in fine, au service de l'Homme dans sa biosphère, pour maintenir sa santé, pour le faire vivre agréablement dans son milieu parmi les Siens. L'indispensable vie en société, qui lui a permis de développer de nombreuses spécificités, se doit de formaliser un Humanisme planétaire liant non seulement les humains entr'eux mais encore respectant et protégeant sa Planète avec sa biosphère et son biotope.

Les sciences permettent à l'homme de découvrir le monde qui l'entoure, de l'atome, de son environnement terrestre jusqu'aux étoiles, galaxies et l'univers. Le cerveau humain permet de découvrir les lois de fonctionnement et d'en tirer profit grâce aux nombreuses technologies qu'il invente au cours de l'anthropocène, période de profonds chambardements provoqués par l'homme agissant sur les composantes de la biosphère.

L'Homme a aussi besoin de rêves, de projections dans le temps et de quasi certitudes sur son devenir : c'est ainsi qu'il construit des infrastructures, des logements protecteurs et qu'il souhaite donner un sens et une continuité à sa vie terrestre en développant une spiritualité, une transcendance et même pour certains, dans le cadre de religions, à se doter d'une âme éternelle destinée à rejoindre un paradis immatériel. Certains humains vont même jusqu'à sacrifier une vie terrestre dotée de bonne santé, de bonheur, de joies partagées et de satisfactions matérielles, au bénéfice d'une hypothéthique vie ultérieure dans le Paradis des âmes des êtres disparus. C'est un choix respectable s'il est libre, et une perversion s'il est imposé par des contraintes culturelles, physiques et/ou spirituelles.

Les interactions de l'Homme avec ses semblables, son milieu planétaire et avec lui-même, sans les perturbations des religions, sont au coeur de cet article et des évolutions qu'il préconise. Le développement des sciences et des technologies et aussi leur financement sont fortement liés aux retombées économiques et financières, aux profits escomptés, surtout lorsqu'il y a une part de financement privé et des résultats brevetables probables. Cependant des sciences "pures" ou fondamentales se développent sur fonds publics  ; ces derniers étant limités, leur répartition obéit principalement à la poursuite d'habitudes, à des effets de mode, à l'influence de quelques pontes ou mandarins et parfois à des lobbies financés par le secteur privé. Si les mathématiques (avec les algorithmes numérisables) sont essentiels, d'autres disciplines scientifiques sont plus ou moins financées sans rapport avec leur utilité immédiate ou fondamentale.

Sciences "fondamentales" utiles :

1- les mathématiques sous différentes formes : arithmétiques, géométries, calculs différentiels et intégrales, algèbres, probabilités, mécaniques... sont à la base de nombreuses sciences ;

2- la physique des énergies, avec la thermodynamique classique et toute la physique des particules et des ondes y compris la physique quantique ;

3- la physique-chimie de la matière, des matériaux, des liquides et des gaz ;

4- la biologie et la génétique du vivant, code source du développement des organismes vivants ;

5- les neurosciences en pleine recherche des interactions entre les organismes vivants, de la cellule aux organes et au cerveau.

Ces 5 familles sont à la base de toutes les réalisations, des développements technologiques et des inventions dans les différents domaines liés à la vie de l'homme sur la planète : agriculture, nourriture, habillement, logements, transports, communications, santé physique et mentale. Jusqu'à la révolution industrielle, les développements étaient lents, puis se sont accélérés avec l'introduction des profits et de la propriété industrielle  : les nouveautés, les inventions, les développements technologiques n'étaient plus au seul bénéfice de tous les humains car une part prioritaire était réservée à des humains soucieux de profits, part qui dépassait le juste remboursement des dépenses des inventeurs et/ou développeurs.

Certaines activités devenues indispensables à la santé des humains, tels les médicaments développés par des entrepreneurs privés, sont en passe d'être abandonnées par manque de rentabilité  : cette dernière initialement conséquence des activités de l'industrie pharmaceutique est devenue la motivation première des programmes de développement !

 

Activités scientifiques fondamentales de moindre utilité sociétale :

Le cas le plus symbolique a été celui des travaux des Pères de l'Église sur le "sexe des anges" : ces derniers étant assimilés aux Elohim de l'Ancient Testament, ces fils du Ciel qui eurent des relations charnelles avec les filles des hommes, avec conception de descendants, l'interrogation de ces hommes de Foi avait un sens mais une moindre utilité dans une religion construite sur la promotion de l'Amour divin et humain.

Maintenant, il n'est plus de mise de se préoccuper du sexe ou du genre des particules élémentaires, des ondes, des champs de force, des énergies dans la physique nucléaire et dans l'astrophysique ! Mais on est en droit de se poser des questions sur des projets pharaoniques ou sur les hypothèses nouvelles, sur la présentation, la description et les fonctions "d'entités" plus ou moins ésotériques. La plongée dans ces galimatias exige souvent des investissements publics considérables, prélevant des financements sur le dos d'activités de grande utilité sociétale :

1- le projet ITER à Cadarache avec la volonté de recréer dans une enceinte confinée le fonctionnement du coeur du soleil. Ce dernier produit ;

,par fusion nucléaire de l'hydrogène, du deutérieum et du tritium, une colossale et quasi infinie quantité d'énergie, sous la forme de rayonnements. Dans ITER il faudrait produire et domestiquer des températures en centaines de millions de degrés, confinées sous très haute pression, puis récupérer les rayonnements et/ou la chaleur produite en excès pour une transformation en électricité ! Des petites installations expérimentales, plus symboliques (pour les décideurs publics du financement) que pilote expérimental produisent des plasma très chauds pendant un court laps de temps. Le colossal projet prend du retard, son aboutissement provisoire (obtention d'un plasma hyper chaud représentatif du coeur du soleil, stabilisé pendant quelques secondes) est constamment repoussé, tandis-que la "facture" se gonfle de dépassements prévisionnels : dernier estimatif provisoire 23 Md € ! Le vrai problème à résoudre par les gouvernements est de savoir quand et à quel niveau de dépenses il faudra arrêter ce projet impliquant une vingtaine de nations !

2- Les recherches en astrophysique et en physique nucléaire :

Les savants classiques jusqu'au début du XXième siècle ont découvert la radioactivité des atomes, la mécanique célèste, et le caractère ambigu de la lumière pouvant être étudiée et caractérisée comme un rayonnement ondulatoire et comme des grains d'énergie (et donc de matière), grains appelés "quanta" émis et absorbés par le nuage d'électrons des atomes : ce double traitement est lié aux systèmes humains mathématiques limités utilisés dans les analyses des comportements de la lumière. La lumière n'est que la partie visble allant des rayonnements électro-magnétique de la radio "Grandes Ondes" (150 kHz, longueur d'onde de 2000 m) aux rayonnements "gamma" (des mega sursauts gamma à 1023 Hz longueur onde de 10-15m comparable à la taille du noyau de l'atome) (les gamma classiques ont des longueurs d'onde 1000 fois plus grandes et des fréquences 1000 fois plus petites). L'énergie véhiculée par un rayon gamma est proportionnelle à sa fréquence, soit un million à un milliard de fois plus puissante que celle d'un photon de la lumière visibble ! Si la terre se trouvait dans le fin pinçeau émis par un sursaut gamma, toute vie serait balayée instantanément sur la surface exposée, et du fait de la forte ionisation de l'azote et de l'oxygène, le couplage des oxydes d'azote produits, avec les gaz de combustion et d'évaporation, entourerait toute la terre d'un nuage toxique mortel. Les longueurs d'ondes ou les fréquences couvrent un énorme spectre de façon continue, (de 1012) donc l'énergie possible d'un quantum varie dans les mêmes proportions et de façon continue.

Au milieu du XXième siècle, la découverte du rayonnement laser, des ondes lumineuses émises en phase d'onde et dans un même plan de polarisation, est à la base de nombreuses applications technologiques pour les sciences, les industries et les produits de consommation courante. Cette découverte est dans la lignée de la découverte de l'effet photo-électrique du début du siècle passé, complémentaire des applications des flux d'électrons dans les circuits électoniques.

Par contre, les explorations des atomes, de leurs noyaux et des particules nucléaires dans des installations géantes et puissantes, comme au CERN, débouchent principalement sur des satisfactions intellectuelles relatives aux composants intimes de la matière : les leptons, les quarks, les fermions, les bosons, les muons, les tauons, les neutrinos, les gluons, les hadrons et les traditionnels protons, neutrons et électrons, sans oublier les photons des rayonnements. La connaissance des composants ultimes (actuels) de la matière n'a pas de retombées pratiques pour la population planétaire.

Pour l'astro-physique plongée dans le processus de naissance de notre univers, de sa variation/expansion au cours du temps et des différentes lois physiques supposées quantifier les comportements et variations de l'espace, du temps, de la matière et de l'énergie, les divers exégètes de l'astro-physique de spécialités et "d'écoles" différentes nous proposent un galimatias de théories et d'affirmations digne des religions traditionnelles et irrationnellles, malgré une profusion fort coûteuse de moyens d'analyse et d'observation : télescopes géants, satellites d'observation, centres de calculs... En effet, voici quelques assertions des scientifiques astro-physiciens :

1- L'univers a été créé lors du big bang, instant magique où un point concentrait toute la matière, toute l'énergie, tout l'espace de l'univers en devenir. Cela se passait il y a 13,8 Md années. Il y a eu une très forte inflation/expansion de l'espace contenant l'univers avec des vitesses exagérément à la vitesse actuelle de la lumière dans le vide. 380 000 ans après le big bang la soupe initiale s'étend sur des centaines de Mllions AL (années-lumièrs), l'expansion se calme, la température du plasma est retombée vers 3000°C, les photons peuvent se promener et envahissent tout l'espace du moment. Comme preuve, des télescopes dans les ondes centimétriques (micro-ondes) détectent un rayonnement de fonds diffus cosmologique correspondant à une température de corps noir de 2,7°K. Le passage de 3000°C à 2,7°K s'explique de différentes façons :

1-1- non par un refroidissement thermodynamique signifiant que le milieu primordial du big flash dans lequel baignaient les futures galaxies dont la nôtre, a continué d'émettre tout au cours de son refroidissement, le fonds diffus cosmologique serait alors le fonds "interne cosmologique" actuel. Cette explication est pour l'instant unanimement rejetée , avec probablement de bonnes raisons ;

1-2- ce ne sont que les seuls photons émis lors du big flash (pas ceux émis lors de l'expansion et du refroidissement, avec des températures en baisse progressive) que l'on reçoit : leur longueur d'onde se décale vers le rouge du fait des vitesses d'expansion relative entre la ou les sources et la réception ici bas. On détecte cependant des émissions de galaxies primitives ( 400 à 800 Millions AL après le big bang, donc très voisines du big flash) avec les télescopes optiques dans le rouge ou l'infrarouge, et non pas dans les micro-ondes : il y a un os !

1-3- on modifie l'explication précédente en prétendant que seul l'espace se dilate d'où un étirement des ondes qui le traversent : d'où des vitesses d'expansion de l'espace très grandes et la longueur d'onde qui passe de 0,5 microns à 1 cm.

2- L'univers ou plutôt l'espace continue à se dilater plus vite que la vitesse de la lumière même après le big flash. La lumière peut se propager dans un espace en expansion à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière, selon certaines formulations. Dans ce cas, la partie de l'espace visible depuis notre galaxie initiale doit en tenir compte : alors on ne pouvait "voir" qu'une sphère de 40 Millions AL à l'époque du big flash, cette sphère s'étant depuis dilatée jusqu'à un rayon actuel de 13,8 Md AL. Pour compléter cette assertion le diamètre de l'univers serait d'environ 82 Md AL ! Qui ira vérifier ? Avec cette hypothèse d'inflation continue à vitesse supérieure à celle de la lumière dans le vide, il n'y a plus besoin d'introdure les notions de masse de matière noire et peut-être celle d'énergie noire.

3- Autre merveilleuse hypothèse : la matière n'aurait pas été crée par le big bang : elle est une création continue par les vibrations du vide quantique.

4- Autre interrogation sur la formulation couramment admise : l'univers serait composé d'environ 5% de matière visible (sous différentes longueurs d'onde), de l'ordre de 30/35% de matière noire indétectable (pour la stabilité des galaxies) et de 60/65% d'énergie sombre pour justifier l'expansion de l'univers. Admettre un système d'équations et d'hypothèses en se servant de 95% de données invérifiables et peut être inexixtantes, quelle gageure ?

5- Les astrophysiciens ne savent toujours pas commnt intégre les champs de gravitation dans leur système d'équations sensé décrire le fonctionnement de l'univers.

3- Les recherches en astronomie proche de la planète

L'exploration spatiale, surtout avec la conquête de la Lune, et les stations orbitales, a satisfait l'orgueil des terriens sans apporter de rélles avancées scientifiques utiles au développement de l'homme sur la planète, sauf les satellites technologiques d'observation et de télécommunication.

 

Activtés scientifiques à caratère humaniste à privilégier

Hors la physique-chimie classique et tous les dérivés du comportemement des électrons et des photons, dans les applications électroniques, informatiques et mécaniques (lasers de puissance dans l'industrie mécanique...) il existe, dans une vision humaniste, beaucoup d'autres disciplines à explorer par les scientifiques concernant le monde du vivant, celui des hommes et de son environnement. Les disciplines dites humaines comportementales et sociétales comme la philosophie, la morale... ne sont pas abordées directement dans cet article.

 

-1- Les bases de la vie

L'homme est un être vivant au bout d'une chaîne de l'évolution qui a commencé il y a plusieurs Md Années avec des molécules organiques (acides aminés, peptides, protéines,) puis des organismes monocellulaires (bactéries et archées). Les organsmes monocellulaires se sont développés d'une part, en se différenciant en de nombreuses espèces, surtout de bactéries et de virus, et d'autre part, en se muant en organismes pluricellulaires de plus en plus complexes pouvant être composé de milliers de Md de cellules, regroupées en organes, mais chacune pilotée par un même noyau d'ADN, mémoire pour la construction, le développement et le fonctionnement de tout l'organisme. Pour l'humain, l'ADN est constitué de millions de paires de bases (molécules de protéines) regroupées en dizaines de milliers de gènes. Ces derniers seuls ou en association avec des compères, sont au minimum les bases de données et probablement les logiciels de pilotage de la vie. Des scientifiques étudient l'ADN de la faune, de la flore et des champignons, vivant sur la planète. Ils ne peuvent s'empêcher de tripatouiller le matériel génétique de l'ADN pour créer des organismes génétiquement modifiés (OGM). À leur décharge il faut préciser que la nature, pour les animaux et les plantes, fait naturellement des croisements modifiant plus ou moins les espèces de base et donc l'ADN issu du croisement est différent. Seulement les croisements effectués par les scientifiques donnent lieu à des brevets, au minimum sur la méthode et le process utilisés, d'où des orientations bien spécifiques des recherches appliquées. Au niveau de l'homme, déjà des assoiffés de profits proposent des PMA et GPA, avec tri sélectif des embryons et bientôt modifications à la demande du génome du futur embryon.

 

-2- Le fonctionnement de la vie

Les scientifiques biologistes ont d'abord classé les êtres vivants en fonction de leurs caractéristiques propres (espèces, races, groupes...), puis de leur fonctionnement dans la nature. Les interactions de tout être vivant avec son milieu biologique intime, ne sont étudiées que depuis quelques siècles avec la découverte des virus et des bactéries porteurs initialement de la mauvaise réputation de microbes pathogènes, surtout avant la découverte que les ferments et levures biologiques étaient essentiellement des bactéries ou produits par des bactéries. Pasteur est même intervenu, auprès d'industriels, pour, par exemple, améliorer et contrôler la production de vinaigre par fermentation bactérienne du vin.

-2-1- Autrefois, les efforts scientifiques se sont portés sur la lutte contre les maladies apportées par des virus et des bactéries, par des vaccins efficaces (virus de la rage, de la variole, de la rougeole, de la grippe...) et (bactéries de la tuberculose, de la coqueluche, de la méningite, de la diphtérie...). De nos jours en dehors du traditionnel vaccin contre la nouvelle variante annuelle de la grippe, les nouveaux vaccins sont rares et les recherches sont limitées financièrement à quelques maladies sans résultats probants : le Sida, l'ébola, le paludisme... ne disposent pas d'un vaccin efficace. D'autres maladies peu répandues dans les pays riches n'intéressent pas les laboratoires de recherche de l'industrie : tels le choléra, la peste, la lèpre...

-2-2- En 1917, Félix d'Hérelle de l'Institut Pasteur découvre et développe les bactériophages, virus associés à chaque bactérie, l'infectant pour se multiplier et la tuant en la faisant exploser. En particulier pour le terrible staphylocoque doré coupable d'infections mortelles dans les blessures, Félix d'Hérelle a vite trouvé le bon bactériophage, ce qui a sauvé de nombreuses vies humaines chez les bléssés infectés. Cette thérapie valable pour toutes les maladies à bactéries a été supplantée puis quasi abandonnée au profit des antibiotiques. Elle reste développée à Tbilissi (Géorgie) et en France il existe quelques francs-tireurs qui évitent des amputations lorsque un membre est infecté par des staphylocoques dorés ou autres bactéries multirésistants aux antibiotiques. De même, des milliers de morts annuels (plus de 4000 en France et 20000 dans l'UE) suite à des infections bactériennes nosocomiales pourraient être évités !!!

-2-3- Le microbiote humain

Depuis quelques années, un intérêt particulier est porté sur la flore microbienne du tube digestif et surtout de l'intestin, et sur son interaction avec le corps humain. Ainsi, on a découvert que le corps humain composé de 10 000 Md de cellules regroupées en organes interdépendants, était d'abord parasité par un nombre de bactéries 10 fois supérieur à celui des cellules. Bactéries envahissant essentiellement le tube digestif (estomac et surtout les intestins) en contistuant le "microbiote", les différentes muqueuses (cavités buccales, nasales, vaginales) et la peau partout et surtout dans les zones humides (aisselles et aine). Très vite, ces bactéries (hors invasions occasionnelles de microbes (bactéries et virus) pathogènes), ont été reconnues comme indispensable à la vie, dans le traitement (pour assimilation) des aliments, dans le nettoyage, dans la lutte contre les divers pathogènes. Elles ont des techniques d'action de groupe sidérantes et sont en relation avec le système neuro-végétatif et nerveux central. Le microbiote agit sur les procédés de décomposition des aliments, sur leur conditionnement pour les rendre assimilables, et interagit par le système neurovégétatif avec tous les organes : il est partie prenante pour les dérégulations telles que le diabète, l'hypercholestérol, l'hypertension, certaines allergies.... et dans la lutte contre les affections pathogènes prenant naissance dans le tube digestif. La composition du microbiote pouvant contenir 800 à 1200 espèces différentes de bactéries, il y a un énorme potentiel d'études pour caractériser ses multiples actions au niveau des cavités bucco-nasales et dans le tube digestif. Déjà on constate que les enfants nés par voie naturelle sont ensemencés de bonnes bactéries en passant à travers le vagin, et sont plus résistants et mieux portants.

-2-4- Le "microbiote" cutané humain

Au niveau de la peau, la densité moyenne normale des bactéries (protection s'étendant sur la peau et se prolongeant vers le système respiratoire, comprenant 1000Md de bactéries), est d'environ un million par cm2 de peau, réparties en 500 espèces. Certaines bactéries forment un microfilm protecteur extérieur (espèces aérobies), d'autres sont logées ou insérrées dans la peau (espèces anaérobies). Ces bactéries peuvent être associées à des acariens et des champignons dont on ne connait pas encore les rôles utiles ou néfastes. C'est un vaste domaine de recherches à peine exploré par les dermatologues qui peut remettre en cause certaines certitudes : un excès (à définir) d'hygiène antibactérienne casse le biofilm protecteur et facilite la pénétration de parasites, organismes vivants ou produits de la chimie dite organique ou des minéraux (sels d'aluminium, parabène, oxyde de titane en nanomatériau...).

-2-5- Le "microbiote" buccal

À l'intérieur de la cavité buccalese logent des centaines de milliards de bactéries réparties en environ 200 espèces. Elles agissent sur la bouchée ingurgitée et forment le bol alimentaire. Leur role est important au niveau de la protection des dents et des gencives car elles forment des biofilms protecteurs susceptibles d'être cassés par un brossage violent des dents et par l'action de divers "sucres", ces derniers provoquant même des caries dentaires. La bonne hygiène dentaire pour se débarrasser des résidus d'aliments doit se concevoir avec des brossages et dentifrices adaptés,et surtout avec une forte réduction de la consommation de produits sucrés.

 

-3- Les interactions avec l'environnement

Le corps humain réagit à son alimentation par voie digestive et à un grand nombre de stimuli issus de son environnement.

-3-1- La nutrition est une discipline embryonnaire, limitée principalement à l'analyse des aliments (composition, digestibilité et assimilation dans le tube digestif) et à leurs effets potentiels pour l'organisme : apports d'énergie, d'oligo-éléments, de lipides, protides, glucides. La nutrition avec ses rapports avec le microbiote devrait être un facteur principal pour se maintenir en bonne santé et présenter une résistance accrue aux infections pathogènes : c'est donc une discipline exigeant de nombreuses études supplémentaires.

Une branche annexe de la nutrition devrait concerner toutes les assimilations (intestins, poumons, piqures, peau) de divers produits, avec leurs interactions non seulement dans le tube digestif, mais encore sur tout le corps humain, y compris le cerveau : parmi les produits les plus alarmants citons les drogues addictives (alcools, sucres, médicaments classiques et/ou psychotropes, tabac, cannabis, cocaïne, héroïne, drogues de synthèse), les pollutions par les produits chimiques de traitements des plantes et des animaux (pesticides (herbicides, fongicides, insecticides) et antibiotiques pour animaux) et des procédés industriels (bisphénols, amiante, particules fines, oxydes d'azote...) ingérés par voie orale, respiratoire, cutanée. Certaines interactions font l'objet de disciplines médicales séparées, d'autres sont mixtes comme pour les effets des différentes graisses (cholestérol, hypertension, obésité), et surtout quelques-unes sont escamotées sous l'action (médiatique, politique, administrative) des organismes de promotion des divers fabricants : les produits concernés comprennent surtout tous les sucres et glucides naturels ou de synthères, y compris les édulcorants. Les effets néfastes d'une simple consommation et plus encore d'une surconsommation sont manifestent sur les dents (caries précoces) sur l'obésité (stockage après transformation par le foie en graisses), sur le métabolisme (déréglement avec apparition du diabète), sur le cerveau,....

En annexe de la nutrition citons les différents médicaments, absorbés par voie orale ou injectés dans le circuit sanguin, qui agissent directement sur l'organe concerné et indirectement (effets secondaires) sur les autres organes et surtout sur le cerveau. Parfois le médicament supposé agir localement se contente d'amoindrir les signaux de douleurs perçus par le cerveau et émis par les terminaisosns nerveuses de l'organe malade ; tout en ayant des effets secondaires comme par exemple l'aspirine, un anti-douleur pour le cerveau et de plus un fluidisant du sang !

-3-2- Environnement extérieur à l'homme en action directe

Le corps humain est sollicité par ses sens en contact avec son environnement direct, de la nature et de la société. Si la peau (le toucher) et la cavité nasale (l'odorat) peuvent assimiler des produits et les diffuser dans le corps (donc voir ci-dessus) la vue et l'ouie reçoivent des informations transmisent au cerveau par le système nerveux (signaux électriques). La peau tranmet également des signaux électriques (toucher normal et douleurs par les terminaisons sensitives). Il existe trois façons pour l'environnement d'agir sur le corps d'un humain :

-a- Tous les produits solides, liquides, gazeux, sous diverses formes (particules, molécules, fumées...) toxiques ou inertes, entrant dans les voies respiratoires, par la peau, les cavités et muqueuses. Ces produits génèrent souvent des maladies à court terme et surtout à long terme comme les cancers et des maladies dégénératives.

-b- Toutes les solicitations et agressions visuelles et auditives, en provenance de l'entourage professsionnel, public et privé, y compris la télévision, l'internet et les réseaux sociaux. Ces agressions pertubent le fonctionnement normal du cerveau et peuvent aboutir à des comportements abérrants, dépressifs, agressifs, et à des maladies mentales.

-c- Toutes les ondes électromagnétiques (et dans une moindre mesure les rayonnements cosmiques et nucléaires) sont susceptibles d'interagir avec le corps humain : les rayons gamma sont destructeurs immédiats, les rayons X aussi avec une assez forte exposition, les UV pour le bronzage, la roduction de certaines vitamines mais aussi pour des brûures et des cancers de la peau, les ondes basses fréquences (micro-ondes et radio) traversent en particulier la boite cranienne et entrent dans le cerveau. Si certaines personnes sont hyper-sensibles aux rayonnements électromagnétiques, toutes sont plus ou moins sensibles : la preuve est donnée par les electro-encéphalogrammes et les divers récepteurs externes pour commander des prothèses ou des ordinateurs qui captent les ondes émises par le cerveau et qui traversent la boite cranienne. L'effet des ondes cervicales ou neurologiques est étudié par les neuro-scientifiques, dans un seul sens. La multitudes des ondes émises par des appareillages extérieurs à l'homme, devrait à son tour être prise en charge par les neuro-scientifiques.

-3-3- Environnement lointain et extérieur de l'homme

Dans ce paragraphe l'environnement lointain est toute la biosphère marine et terrestre en voie d'extinction massive, à laquelle s'adjoint les ressources naturelles géologiques et minières et les paysages. Les pollutions systématiques et généralisées, les dégradations, les "empoisonnements à long terme" par les produits de traitements et les émanations des véhicules, des usines et des élevages industriels, entraînent des maladies, du mal-être, pour les humains, les animaux et les plantes. Quelques écologistes militants se battent avec courage pour dénoncer ces dégradations : il est impératif que leurs actions puissent être confortées par des recherches importantes et nombreuses dans ces domaines.

 

Appel à des réorientations de la Recherche publique et privée vers l'Humanisme

Les orientations des recherches financées sur des fonds publics sont rarement remises en cause. Les instituts, centres et directeurs de recherches s'activent systématiquement pour que leurs crédits soient maintenus et même augmentés. Il n'y a aucun débat démocratique dans les Assemblées de représentants de la nation, pour juger de l'intérêt et de l'efficacité des différents programmes de recherches : c'est une grave lacune de la démocratie !


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