Soutien au docteur Poupardin !

par CHALOT
mardi 8 janvier 2013

"Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. "

Ce ne sont pas que des paroles de fable mais une réalité sociale et politique....

Ce ne sont que les humbles qui subissent la célérité des huissiers, les autres, les forts et protégés ont droit à des remises et des délais.

Le docteur Poupardin, non content de ne pas faire partie des puissants ose mettre en adéquation ses idées et ses actes dans des conditions difficiles....

Aujourd'hui le directeur de la CPAM ( Caisse primaire d'assurence maladie) harcèle ce médecin en retraite

C'est avec acharnement que le directeur du directeur de la CPAM du Val de Marne poursuit le Docteur Poupardin, ce médecin des indigents, reconnu et apprécié qui avait refusé de distinguer artificiellement sur les feuilles de maladie les médicaments « directement » liés à la longue maladie remboursés à 100% et les autres.

Condamné par le tribunal des Affaires de la Sécurité Sociale de Créteil à payer 2514,62 € ayant déjà acquitté 1400 € et s'apprêtant à régler le solde, il se trouve face à l'intervention d'un huissier pour une saisie, suite à la demande pressante du directeur de la CPAM .

Pourquoi tant de précipitation ?

Pourquoi cet ancien médecin, aujourd'hui à la retraite subit un tel harcèlement alors qu'il avait déclaré qu'il finirait de régler le 16 janvier la somme due ?

Comme l'explique Monsieur Poupardin dans une lettre adressée aux nombreuses personnes qui l'ont soutenu :

« De nombreux appels à l’instauration d’un climat d’apaisement ont été effectués de toutes parts : M.Christian Favier, Président de Conseil Général et Sénateur du Val de Marne est intervenu auprès du Directeur de la CNAM et de la CPAM 94, les deux députés de la circonscription de Vitry se sont déplacés pour rencontrer le directeur de la CPAM 94, Mme Laurence COHEN, sénatrice, a posé une excellente question orale au Sénat concernant les ordonnances bizones et doit rencontrer ce directeur le 14 janvier, Mme Esther BEN BASSA, sénatrice, a écrit aux directeurs de la CNAM et de la CPAM 94. »

Pourquoi tant de précipitation ?

Un médecin, défenseur de l'accès aux soins pour tous dont le tribunal a reconnu la bonne foi en signifiant « qu’il existe des rapports indirects de médicaments avec la maladie en ALD qui devaient être pris en charge à 100 % par la CPAM », d'autant plus qu'il s'est engagé à régler », mérite l'écoute et le respect.

IL FAUT QUE :

- le directeur de la CPAM abandonne ses poursuites

- qu'il y ait le maintien de la dénomination « affections longues durées » et la fin de la distinction bizone qui stipule que seuls les actes et prestations prescrits sur la partie haute de l'ordonnance sont remboursés à 100 % au titre de l'ALD.

 

Jean-François Chalot


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