Théorie de l’Alchimie

par remyhonore
mardi 16 mars 2021

Résumé
L'histaminose provoquée par l'agression d'une substance étrangère “au soi” engendre une perturbation de l’équilibre biochimique au niveau cérébral et une inflammation chronique entrainant en cascade, lors d’un déficit en micronutriments essentiels, un déséquilibre des neuromédiateurs serotoninergiques (serotonine, mélatonine) puis dopaminergiques (dopamine, noradrénaline, adrénaline) et glutamatergique (glutamate, gaba) et des fonctions du système endocrinien (thyroïde, surrénales…) à l'origine des symptômes cliniques rencontrés dans le Covid long à savoir fatigue, trouble de l'humeur, trouble de la concentration, troubles cardiologiques, troubles physiques, troubles psychogènes. Une inflammation chronique peut engendrer des lésions dans certains organes à l'origine d'un handicap temporaire ou définitif.

La Covid-19 ou d'autres maladies infectieuses et maladies auto-immunes peuvent être définies comme des maladies dites fonctionnelles en relation avec une perturbation de l'équilibre biochimique et psychique du corps que l'on nomme : Théorie de l'Alchimie (TdA)

 

Théorie de l’Alchimie

Introduction

La Théorie de l'Alchimie (TdA) désigne en sciences médicales toutes les manifestations biochimiques et psychiques qui se déroulent au sein d'un organisme humain et qui lui permet en tant qu'être vivant de s'adapter en permanence à son environnement.

Cette théorie peut être mis en relation avec la Théorie de l'Esprit (ToM) qui désigne l'aptitude cognitive des êtres humains à comprendre leurs états mentaux (émotions, affects, douleurs…), mais aussi l’aptitude cognitive de théoriser les états mentaux (intentions, désirs, croyances…) de leurs semblables par une analyse mentale inconsciente (cf. l’intuition) des expressions physiques, gestuelles, orales et émotionnelles des individus et d’y répondre de manière appropriée à la société par empathie et compassion.

 

De plus en plus de publications scientifiques font état d'un lien entre l'histamine et le Sars-Cov-2 dans le cadre du Covid-19. Les malades rapportent un "syndrome d'intolérance à l'histamine", terme qui est incorrect en médecine humaine.

L'histamine est une hormone synthétisée à partir d'un acide aminé essentiel l'histidine et se trouve être responsable des manifestations cliniques de l’allergie ; il s’agit par ailleurs d’une substance pro-inflammatoire ou cytokine, mais aussi une molécule de signalisation du système immunitaire, de la peau, de l'estomac et du cerveau des hommes. C'est ainsi une hormone indispensable au bon fonctionnement du corps humain. Nous ne pouvons donc pas parler d'intolérance comme il peut l'être avec une substance étrangère mal toléré par notre organisme comme un aliment modifié tel que le blé OGM par exemple.

Il faut comprendre que le corps fonctionne en alchimie avec un ensemble de substances comme les acides aminés constitutifs des protéines, des vitamines, des acide gras, des minéraux, des oligo-éléments et même des bactéries, des virus et des levures qui font parties intégrante de notre microbiote intestinal et qui sont nécessaires à notre système immunitaire et à notre bonne santé.

Parmi ces molécules indispensables au fonctionnement du corps, on trouve les neurotransmetteurs, à savoir parmi les plus connus : sérotonine, dopamine, gaba, mélatonine acetylcholine. (1)

 

L'histamine est une hormone, une substance pro-inflammatoire mais aussi un neurotransmetteur. Il n'y a donc pas lieu de parler “d’intolérance” et il faut plutôt comprendre comment le corps fonctionne ; Il existe un équilibre entre les substances pro-inflammatoires et anti-inflammatoires ; Quand cet équilibre est rompu à cause d'une agression extérieure (aliment toxique, pathogène) et en présence d’un déficit en micro-nutriments(2) essentiels, c'est à ce moment là que les choses se gâtent. 

Ainsi, pour faire une métaphore, un feu de camp maitrisé est fantastique car il nous permet de ne pas avoir froid, de nous réchauffer ou encore de cuire les aliments, mais un feu de camp qui se propage à la forêt qui nous entoure risque de nous asphyxier voire de nous tuer si rien n’est fait pour l’apaiser rapidement… 

 

Les neurotransmetteurs et les différentes hormones fonctionnent en synergie et en équilibre, et, les micronutriments sont essentiels pour compenser un éventuel déséquilibre de cette alchimie chimique. Comme dans un orchestre musical, chaque artiste doit interpréter sa partition avec soin et minutie sans vouloir prendre le dessus sur les autres. Si l’un des musiciens joue plus fort de son instrument, le chef d’orchestre indique aux autres musiciens de s’adapter. Ainsi l'histamine travaille en synergie avec la sérotonine et la dopamine, le gaba avec le glutamate. On peut aussi citer quelques hormones comme par exemple le cortisol qui doit être équilibré avec la DHEA ou l’estradiol avec la progestérone.

 

Quand une substance étrangère agresse notre corps, celui-ci répond en libérant différentes substances inflammatoires et sécrète ainsi davantage d'histamine et de sérotonine car ceux-ci sont indispensables à la signalisation du système immunitaire et donc à la lutte contre l'infection. 

Si la production et la libération d'histamine et d’autres substances inflammatoires augmentent de manière incontrôlée ou de manière durable dans le temps, un déséquilibre entre la synthèse et la dégradation peut se produire en fonction de notre profil génétique, de nos apports alimentaires et de notre microbiote. Ainsi, en cas d’inflammation chronique, il existe une voie alternative d’utilisation de l’acide aminé tryptophane au détriment de la synthèse de la sérotonine, qui va augmenter la synthèse du NAD(3) nécessaire aux étapes de production d’énergie à partir du métabolisme(4) des macro-nutriments tels que les glucides, les lipides et les protéines ; Si pendant une infection, le corps envoie un message de satiété, il faut en tenir compte et ne pas le surcharger inutilement : il nous indique en quelque sorte qu’il est occupé à traiter l’infection et qu’il ne faut pas le surcharger en nourriture qui imposera un travail supplémentaire de digestion alors que qu’il est déjà bien occupé à d’autres processus d’adaptation ou de réparation bien plus important ou urgent.

 

Le déséquilibre entre neuromédiateurs synthétisés et neurotransmetteurs dégradés peut perdurer, augmenter ou diminuer en fonctions de la progression ou non de l’infection, et de la qualité de notre alimentation ou du traitement médicamenteux et non allopathique correcteur mis en place.

Chez les patients atteints d’un Covid long, l'équilibre est donc rompu et on constate, tout comme dans les infections froides type borréliose de lyme, une chute des neuromédiateurs sérotoninergiques tout d’abord puis dopaminergiques ainsi que de la synthèse de gaba, une respiration cellulaire et une détoxification du foie et des reins ralenties, et dans le même temps une histaminose et une inflammation chronique à l’origine des symptômes cliniques variable d’un individu à l’autre en fonction de la localisation du microbe. 

Dans la « réaction anaphylactique », c’est une histaminose intense qui se produit en un temps très court - on pourrait aussi parler de « syndrome histaminergique »  ; avec pour conséquence un déséquilibre brutal avec tous les autres neurotransmetteurs (serotoninergiques, dopaminergiques et gabaergiques) et en particulier un taux en adrénaline qui augmente fortement puis chute brutalement à la manière d’un burn-out qui est le résultat d’un effondrement du cortisol avec un épuisement des glandes surrénales.

De la même manière et dans le sens inverse, lors d’un syndrome sérotoninergique qui est lié à une perturbation de l'équilibre chimique au niveau cérébral, l’excès de sérotonine libéré dans les fentes synaptiques des neurones en réponse à un traitement médicamenteux par ISRS (inhibiteur de la recapture de sérotonine) peut déclencher de sévères effets indésirables tout d’abord liés à l’augmentation trop brutal du taux cérébral de sérotonine par rapport aux taux d’histamine conduisant à des nausées, vertiges, tremblements, insomnies, anxiété, frisson voire des malaises avec ou sans perte de connaissance (syncope, lipothymie) ou une hyperthyroidie. 

De plus, de forts déchets azotés produits à partir du métabolisme du médicament ISRS peuvent conduire à une augmentation du glutamate, neurotransmetteur excitateur, que l’organisme cherchera à rééquilibrer rapidement en augmentant le gaba alors que la respiration cellulaire et la détoxification hépatique sont fortement ralenties. Des symptômes de relaxation intense peuvent ainsi succéder à des symptômes de crise d’anxiété, majorant le risque de suicide, et cela pendant plusieurs jours le temps que le corps s’adapte au nouveau traitement et retrouve son alchimie en rééquilibrant les neurotransmetteurs du système gabaergique et dopaminergique.

De la même façon, qu’en cas d'augmentation anormale des plaquettes sanguines, on parle de thrombocytose, on n’utilisera pas le terme d'intolérance à l'histamine mais on préférera utiliser le terme d’histaminose.

 

 

Cet “excès de” ou à l’inverse le “déficit de” retrouvé parfois en biologie, doit être interprété avec une très grande prudence, car si l’on prend l’exemple du taux de cholestérol sanguin, il est le reflet d’un profil génétique particulier et d’un mécanisme d’adaptation particulier. Le cholestérol étant la molécule père d’une grande majorité de nos hormones (pregnenolone, cortisol, DHEA, testostérone, progesterone, oestradiol…), son taux sanguin n'est que le reflet de l’interaction entre nos gènes et notre environnement ; Ainsi les modifications biologiques à la hausse ou à la baisse du taux de cholestérol sont absolument nécessaires aux phénomènes d'adaptation de notre corps en réponse à nos habitudes alimentaires, à notre activité physique, à notre bien être psychologique, à notre contact avec des infections opportunistes (candidose…) et sont donc parfaitement utiles à notre survie : c’est ce que l’on nomme l’épigénétique. En pratique de santé, l’augmentation et la baisse du taux de cholestérol sanguin ne sont que le reflet d’un mécanisme d’adaptation ou de compensation du corps en réponse à respectivement soit à une hypothyroïdie (hypercholesterolémie), soit à une hyperthyroïdie (hypocholestérolémie) impactant le métabolisme des macro-nutriments et qui ont pour origine des déficits en micro-nutriments et/ou un déséquilibre en neurotransmetteurs serotoninergiques et dopaminergiques.

 

Si le cholestérol est l’hormone père précurseur de nombreuses hormones (prégnénolone, DHEA, cortisol, aldostérone, testostérone, oestradiol, vitamine D…), on peut considérer la sérotonine comme l’hormone mère qui dirige le système endocrinien. Un déficit en sérotonine entraine en cascade, comme un château de carte, une mauvaise signalisation du système immunitaire et l’apparition de troubles du système endocrinien : troubles de la sécrétion d’hormones de la thyroïde, des surrénales, du pancréas, de la croissance, des testicules, des ovaires et de la dopamine.

 

Le traitement en médecine fonctionnelle

La médecine fonctionnelle est une médecine intégrative qui recherche les causes profondes des dysfonctionnements en prenant le patient dans son intégralité biochimique et psychique afin de permettre au corps de retrouver sa parfaite alchimie au niveau physique et psychique, grâce à des soins principalement non allopathiques adaptés au profil génétique du patient et tout en prenant en compte ses différentes pathologies et ses différents traitements en cours par :

- une correction des déficits micronutrionnels,

- une correction des déficits hormonaux,

- une détoxification des différents organes : cerveau, foie, intestin etc.

- une correction de la dysbiose intestinale et donc un rééquilibrage du microbiote intestinal

Cette médecine est complémentaire des médecines traitant le psychisme du patient à savoir : EMDR, psychologie, hypnose, sophrologie etc.

 

Précautions

Il faudra faire très attention aux risques d’interactions médicamenteuses et aux risques de surdosage pouvant induire des troubles neurologiques et/ou cardio-vasculaires graves.

 

Les médicaments ou les substances actives utilisées seront toujours prescrits avec les doses les plus sécuritaires possibles pour éviter un déséquilibre brutal de l’organisme et ne seront augmentées qu’après une ré-évaluation attentive des signes cliniques jusqu’à obtenir l’effet souhaité ; 

Ainsi, pour le praticien prescripteur, il faut garder à l’esprit que les signes cliniques peuvent parfois être identiques en cas de sous-dosage ou de sur-dosage d’un traitement (cf. déficit ou surdosage en dopamine, déficit ou surdosage en hormones thyroïdiennes), et il convient donc pour le praticien de santé de bien étudier la clinique avant de décider d’augmenter la dose d’une substance, voire même de garder le même dosage dans le temps. La marge thérapeutique de certaines substances étant faible avant l’apparition d’effets indésirables.

Une diminution progressive des doses devra être réalisée afin d’éviter, là aussi, un déséquilibre brutal de l’organisme pouvant être désagréable pour le patient. 

Il sera alors important de réaliser des pauses afin “d’écouter” son corps, avant de décider de diminuer ou stopper certains traitements pour éviter tout effet rebond lié à la prise de substances actives sur le long terme.

 

Le traitement est donc un traitement personnalisé, sans ordre particulier, qui s’adaptera au fil du temps à la réponse du patient, et qui consiste à :

 

Cultiver une recherche de l’harmonie 

Rechercher le positivisme qui amène calme, sérénité, bonheur, mémoire, concentration, énergie etc. en augmentant de façon naturelle la sécrétion de sérotonine, mélatonine, dopamine, noradrénaline qui sont des hormones anti-inflammatoires au même titre que le cortisol ou la vitamine D.

S’éloigner du pessimiste qui amène colère, nervosité, anxiété, mauvaise humeur, dépression, inflammation, douleurs, fatigue, mauvais sommeil, passivité à l’origine de l’augmentation de la sécrétion d’histamine et autres substances pro-inflammatoires.

 

Améliorer son hygiène, sa qualité de vie et son alimentation

 

Travail d’auto-instropection et soin en médecines complémentaires 

 

Association de plusieurs méthodes d’éveil des sens dit méthode RPE(O) : 

 

En entretien, méthode C-3PO

 

Corriger les troubles d’absorption et les déficits en enzymes

 

Corriger les déficits en micronutriments et les substances anti-inflammatoires en déficit 

 

 

Précautions

Tout excès d’une supplémentation en une seule vitamine peut être à l’origine de la surconsommation en minéraux, oligo-éléments, et d’autres vitamines à l’origine par voie de conséquence de déficit micronutrionnel et de symptômes cliniques. 

Il convient donc en cas de supplémentation en vitamine D par exemple, de supplémenter en même temps les autres vitamines liposolubles A.E.K ainsi que les minéraux et oligo-éléments nécessaires à l’activation de cette vitamine D : magnésium, zinc, (fer uniquement si déficit), vit B3.

 

Réquilibrer l’homéostasie du microbiote et du corps

Il faut garder à l’esprit qu’il ne faut pas chercher systématiquement à réduire les phénomènes de compensation de l’organisme telles que les phénomènes d’inflammation, d’élévation de la température, s’ils sont bien supportés par le patient, en particulier chez les patients optimistes et résistants à la douleur, car ils correspondent à des phénomènes physiologiques d’adaptation et ont par conséquent de nombreux effets bénéfiques pour le rééquilibrage du corps. 

Chez les autres patients, des anti-douleurs seront automatiquement préconisés pour aider le patient psychologiquement à remonter ses taux de sérotonine et dopamine qui sont des hormones anti-inflammatoires au même titre que le cortisol, et qui sont les maîtres de la bonne humeur.

Le praticien, avec si besoin l’aide du patient, se doit chercher à comprendre quel est le message est envoyé par l’organisme pour adapter le traitement à base de micro-nutriments, de phytothérapie, de probiotiques etc., et garder toujours avec soi une trousse d’urgence avec de l’Adrénaline pour répondre en cas de besoin à une allergie sévère.

 

D’autres substances ou médicaments peuvent être prescrits visants à maîtriser le feu de l’inflammation et soulager les symptômes les plus sévères du stress qui perturbent la digestion et perturbe le microbiote intestinal : 

 

Les médicaments qui ont pour objectif de soulager les symptômes les plus sévères, et non de traiter la cause de ces symptômes, seront utilisés sur la période la plus courte possible et réévalués en fonction de leur bénéfice-risque :

Le praticien stoppera immédiatement ou progressivement tous les médicaments inutiles ou toxiques pour l’organisme :

 

Chaque médicament présente un bénéfice-risque d’effets indésirables particulier à l’origine d’un possible déséquilibrage de l’organisme ce qui nécessite de suivre très régulièrement le patient afin d’ajuster l’ensemble des traitements.

Le praticien prescripteur s’attachera à maximiser l’effet placebo de toute thérapeutique, ce qui peut nécessiter la prescription par exemple de simples préparations magistrales à base de comprimés placebo !

 

La biologie doit venir en appui de l'anamnèse, du bilan alimentaire et de la clinique et non l'inverse. Il ne faut pas se fier à 100% à la biologie qui peut parfois être faussé ou manquer de sensibilité, et elle ne doit donc pas être utilisée par exemple pour établir un diagnostic de déficit ou d’excès en neurotransmetteurs tel que la serotonine, la dopamine, le glutamate, le gaba ou l’acétylcholine surtout si elle est en contradiction avec la clinique !

La biologie s’avère utile en prévention pour détecter des anomalies chromosomiques, génétiques, enzymatiques, hormonales et de surcharge. Chez l’adulte, la biologie permet par exemple de détecter une hyperferritinémie, c’est à dire une surcharge en fer qui est un minéral très pro-oxydant pour les différents organes, avant l’apparition des signes cliniques.

 

Le traitement à base de précurseurs des neuromédiateurs ou à base d’hormones se fera toujours à dose progressive pour éviter tout déséquilibre brutal ou pour éviter tout surdosage. 

Une biologie salivaire ou urinaire est utile en cas de signes cliniques ambigus ou pour suivre l’évolution d’une supplémentation : dosage du cortisol libre urinaire, dosage de la vitamine D sanguine, dosage des hormones thyroïdiennes urinaires etc.

 

Le patient doit avoir un suivi médical régulier ce qui implique des rendez-vous régulier chez le médecin traitant et les médecins spécialistes afin de vérifier les constantes cliniques et la réponse au traitement, mais aussi chez le pharmacien pour vérifier régulièrement les interactions et afin de bénéficier des conseils adaptés en phytothérapie, aromathérapie etc.

Il faut par ailleurs différencier la supplémentation de prévention des maladies et la supplémentation thérapeutique !

 

Si vous détoxifiez en prodondeur l’organisme, si vous corrigez les déficits ou les excès en neurotransmetteurs, si vous corrigez les troubles de la digestion et du microbiote, si vous corrigez les erreurs alimentaires et les déficits en micronutriments, vous corrigerez dans la majorité des cas l’ensemble des troubles thyroidiens, des troubles surrénaliens mais aussi par la suite les troubles psychogènes induits par ces anomalies biochimiques !

 

NB : personnellement, j'interprète les symptômes comme des messages que le corps nous envoie pour nous indiquer qu'il lui manque des choses pour fonctionner correctement : les saignements gingivaux étant, par exemple, le 1er signe du scorbut qui est un déficit en vitamine C.

Ah.. si le corps savait nous parler en langue humaine, tout serait plus simple, mais chacun son moyen de communication Ainsi quand je ressens une douleur, j'essaye de comprendre ce que mon corps essaye de me dire : si après un repas pris trop rapidement et trop lourd, mon estomac se manifeste par des signes de douleurs comme des signes d’indigestion, de reflux ou de brûlure, et si je prends alors un antidouleur, je lui envoie le message que je n'ai pas envie de l'écouter et qu'il n'a qu'à se plaindre en silence ! La prochaine fois, la douleur sera plus forte car le corps criera encore plus fort pour se faire entendre.

Je pense qu'il est temps de changer de paradigme et de voir "les maladies" avec une vision autre que celle qui nous a été enseignée depuis tout petit.

Mais chacun reste libre de voir le verre à moitié vide ou à moitié plein !

 

Rémy Honoré

Docteur en pharmacie

 

Lexique :

(1) Neuromédiateurs :

Sérotonine : hormone du bonheur synthétisée à partir d’un acide aminé tryptophane issu des protéines.

Dopamine : hormone de la motivation, mémoire, concentration qui donne ensuite l’hormone de l’éveil et de l’énergie la noradrénaline puis l’hormone de la vigilance l’adrénaline

Gaba : hormone anxiolytique 

Glutamate : hormone excitatrice

Acétylcholine : hormone de l’apprentissage et de la mémoire

(2) Micronutriments : ensemble des nutriments vitaux pour l’organisme qui regroupent les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments, les acides gras et les acides aminés.

(3) NAD : co-enzyme indispensable de la chaîne respiratoire pour la production d'énergie cellulaire sous forme d'ATP, et impliqué dans de nombreuses autres réactions ; Synthétisé à partir de la niacine (pro-vit B3), du nicotinamide (pro-vit B3) et du tryptophane (acide aminé). 

(4) Métabolisme : ensemble des réactions chimiques qui se déroulent à l'intérieur d'un être vivant lui permettant de se maintenir en vie, de se reproduire, de se développer et de répondre aux stimuli de son environnement.

 

Exemple de thérapeutique 

Le traitement principal d’une histaminose (allergènes, infections) consiste à relancer l'activité des mitochondries (centrale énergétique produisant l'ATP), à permettre une synthèse optimale des neuromédiateurs en déficit, à prendre soin de l'intestin et de l'estomac, et de permettre à l'organisme de réparer les lésions inflammatoires.

On peut se concentrer tout d'abord sur quelques produits avec un suivi en médecine générale et en pharmacie :

1) du 5-HTP issu de la plante Griffonia : 200mg/prise 3 fois par jour et à adapter en fonction des besoins et du poids. Des interdoses sont possibles ; à accompagner avec de la méthionine et du magnésium B6 pour favoriser la synthèse de mélatonine vers 18h00.

Le 5-HTP échappe à la voie inflammatoire de la kynurénine au contraire du tryptophane, et va faire remonter le taux de sérotonine en déficit par rapport à l'histamine à l’origine des douleurs musculaires. Signes de surdosage principaux : nausées, vertiges.

2) du Nicotinamide (Nicobion®), 500mg matin et soir pendant 1 mois minimum, va relancer la production d'énergie via le cycle de krebs, diminuer l'inflammation, réparer l'ADN et les lésions inflammatoires et relancer la synthèse de sérotonine et dopamine s’il est associé aux acides aminés tryptophane et tyrosine issue de l’alimentation et à l’ensemble des autres vitamines du groupe B (Berocca®) ou B1 (B1 lipophile Arcalion®) + B6, B9 et B12 de préférence sous forme activée pour soutenir la méthylation,

3) de l’ascorbate de sodium ou vitamine C, 1 cuillère à café (3 grammes) à associer avec un peu de potassium (bananes ou supplémentation sur ordonnance) pour éviter tout déséquilibre électrolytique, et à renouveler 2 à 3 fois par jour,

4) du chlorure de magnésium : sachet de 20 grammes dans 1 litre d'eau = 2,4 gr de magnésium élément) à boire tout au long de la journée ou par prise plusieurs fois par jour. favorise la phagocytose

5) des ferments lactiques tyndalisées avec levures (Physionorm plus®) associé à du zinc et de la glutamine pour la santé intestinale puis du Physionorm défense® en entretien,

6) de l'Artémisia Annua, idéalement en tisane à boire au cours de la journée,

7) de l’isolat de whey pour fournir à l’organisme tous les acides aminés essentiels nécessaires à la synthèse des neurotransmetteurs sans surcharger l’organisme de protéines animales entrainant un travail digestif important.

 

Il faut absolument un estomac suffisamment acide (test au bicarbonate de soude à jeun pour vérifier le pH de l’estomac), mastiquer au maximum les aliments et donc manger très très lentement pour favoriser la synthèse d'enzymes digestives.

Il ne faut pas stopper la diarrhée avec du lopéramide ou l’hyperactivité vésicale mais compenser les pertes en eau avec une solution de réhydratation maison (chlorure de magnésium, ascorbation de sodium et citrate de potassium) ou une solution de réhydratation toute faite disponible en pharmacie (Adiaril par exemple).

 

Questions

1. Quel traitement proposer pour un patient qui se plaint de troubles de l’odorat et du goût depuis plusieurs mois

Il s’agit d’une inflammation des nerfs olfactifs et d’un déficit en micro-nutriments essentiels 

Le traitement à envisager :

- supplémentation forte en zinc : 60 mg/jour pendant plusieurs semaines puis 30mg/jour pendant plusieurs semaines puis 15mg/jour en entretien

- supplémentation en vit A : 3000UI/jour pendant 1 mois puis tous les 3-4 jours en entretien

- cortisone et antihistaminique en spray (Dymista® sur ordonnance)

- spray hydratant (Sterimar® cuivre)

- spray à base de souffre (Actisouffre®)

- spray à base d'argent (Rhinargion®)

- exercices olfactifs avec des extraits d’huiles essentielles (lavande, romarin etc.)

- exposition aux rayons du soleil pour faciliter les éternuements bénéfiques à l’expulsion des allergènes présents au niveau ORL 

 

2. Pourquoi ne pas utiliser des antibiotiques en systématique et sur de longues périodes ?

Il ne s’agit pas de la meilleure stratégie thérapeutique dans la plupart des situations non urgentes.

Pour faire une métaphore, en cas « d’invasion de microbes extra-terrestres » dans certains territoires, il y a deux solutions :

Par ailleurs certaines substances chimiques, potentiellement bénéfiques, n’ont pas bénéficié d’études cliniques sur de longues périodes et leur sécurité ne peut être garantie pour une prise en continue sur plusieurs jours ou semaines de traitement ou de manière répétée sur plusieurs mois ou année (cf. Ivermectine). Nous disposons de davantage de données concernant le métronidazole.

 

3. Faut-il stopper l’histaminose avec des anti-histaminiques ?

Si les symptômes de “l’allergie” sont supportables, absolument pas. Si besoin, on peut utiliser des sprays locaux de manière occasionnelle, mais les anti-histaminiques par voie orale seront à proscrire au maximum et à utiliser uniquement en cas de tempête de cytokines en association avec d’autres traitements médicamenteux anti-inflammatoires.

L’histamine est indispensable à la signalisation du système immunitaire tout comme la sérotonine, et bloquer les récepteurs à l’histamine peut faciliter l’infection au niveau gastro-intestinal, entrainant en cascade de graves conséquences ; L’organisme, via le système immunitaire, cherchera en effet à lutter contre le développement de l’infection par d’autres moyens comme l’augmentation d’autres molécules pro-inflammatoires perturbant d’autant plus l’équilibre biochimique du cerveau, avec au départ une augmentation de la dopamine et de la noradrénaline/adrénaline (sommeil diminué par hypervigilance) puis un épuisement de la synthèse de dopamine à l’origine de fatigue, troubles de la concentration, de la motivation et de la mémoire.

L’histaminose en soi n’est pas un problème si elle est temporaire et si l’on ré-équilibre rapidement en augmentant les hormones anti-inflammatoires que sont la sérotonine, la mélatonine, la dopamine, la vitamine A et D, le cortisol, et si l’on apporte suffisamment d’anti-oxydants.

 

4. Qu’est-ce qu’une maladie auto-immune et quelle est la cause ?

D’après une définition de l’INSERM, « Les maladies auto-immunes résultent d'un dysfonctionnement du système immunitaire conduisant ce dernier à s’attaquer aux constituants normaux de l’organisme. C’est par exemple le cas dans le diabète de type 1, la sclérose en plaques ou encore la polyarthrite rhumatoïde. Face à ces maladies complexes, les chercheurs développent de nouvelles stratégies thérapeutiques, visant à contrôler le système immunitaire sans pour autant qu’il risque de baisser la garde vis-à-vis des agents pathogènes. » 

Il s’agit d’une définition incomplète de la maladie et qui ne précise pas les causes de ce dysfonctionnement.

Selon la théorie exposée plus haut, les maladies auto-immunes sont étroitement liées à un déséquilibre et à un déficit en hormones de signalisation du système immunitaire, histamine et sérotonine, provoquant une réponse inadéquate c’est à dire une attaque non ciblée des globules blancs et/ou des anticorps vers des microbes tels que des bactéries, virus ou champignons à l’origine d’effets indésirables collatéraux (lyse cellulaire, douleur musculaire).

 

5. Y a-t-il un lien entre le Covid long et la maladie de Lyme ?

Oui, ce sont toutes les deux des maladies infectieuses systémiques et chroniques, l’une d’origine virale et l’autre d’origine bactérienne, et qui évoluent en maladies auto-immunes (en cas de symptômes à type de douleurs inflammatoires) et qui ont pour origine des troubles de la sécrétion d’hormones tels que l’histamine, la sérotonine, la dopamine, le glutamate, le gaba et entrainant en cascade des troubles de la thyroïde et des glandes surrénales.

De plus, les infections décuplent les besoins de l’organisme en micro-nutriments tels que les minéraux magnésium et zinc ou les vitamines A, B, C et D.

 

6. Les patients Covid long sont-ils en dépression ?

La dépression majeure est caractérisée par une diminution importante des taux de sérotonine et de dopamine.

Dans le Covid long, les taux de sérotonine sont fortement diminuées et les taux de dopamine et gaba peuvent être aussi plus ou moins fortement impactés et donc suivre le même chemin que les taux de sérotonine si l’infection persiste en intensité et en durée. 

 

7. Pourquoi n’utilise-t-on pas d’antidépresseurs dans le Covid long ?

Les médicaments antidépresseurs ISRS (inhibiteurs sélectif de la recapture de la sérotonine) type Seroplex® (escitalopram) ou Zoloft® (sertraline) et les anti-dépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline type Effexor® (venlafaxine) induisent une forte dépense énergétique et la production de déchets azotés responsables d’une surcharge hépatique avec risque de défaut d’élimination de l’ammoniaque toxique par surcharge du cycle de l’urée, d’un ralentissement de la fonction mitochondriale et d’une inflammation diminuant la synthèse normale des neuromédiateurs tout en empêchant leur recapture, augmentant donc de manière artificielle le taux de neuromédiateurs dans la fente synaptique des neurones. La surcharge hépatique entraîne des troubles du sommeil et les antidépresseurs augmentent fortement l’anxiété dans les premières semaines de traitement mais aussi le risque suicidaire, tout en provoquant des effets secondaires importants à type de troubles sexuels ou d’ostéoporose par exemple sur le long terme.

La phytothérapie (millepertuis, safran, griffonia) et la micronutrition (magnésium, oméga 3, multivitamines) utilisées de leur côté en médecine fonctionnelle, sont parfaitement reconnus par notre organisme et sont donc dénuées d’effets indésirables à dose progressive, et par ailleurs les risques de surdosage sont nettement plus faibles ; Le temps d’action des plantes étant plus court comparativement aux médicaments, ils sont plus rapidement métabolisés et éliminés, et par conséquent cette thérapeutique nécessite des prises multiples au cours de la journée.

 

8. Pourquoi n’utilise-t-on pas des médicaments à base de sérotonine ou dopamine ?

Très bonne question ! On connait la structure chimique de ces neurotransmetteurs et la chimie moderne nous permet de synthétiser n’importe quelles substances actives. Ainsi, l’industrie pharmaceutique a développé des médicaments à base d’Adrénaline (Anapen®) pour répondre à un besoin urgent d’allergie sévère. Dans le cadre de l’insomnie, on trouve en vente libre de la mélatonine, qui est l’hormone du sommeil. On peut donc se poser la question de savoir pourquoi aucun médicament à base de sérotonine ou de dopamine n’existe ?

Dans la pratique les précurseurs de ces hormones sont tout aussi efficaces et sont probablement davantage sécuritaires car un excès de sérotonine ou de dopamine peut être dangereux.

 

9. Quels sont les champs d’application de cette théorie ?

Ils sont très larges et comprennent toutes les pathologies dites psychiatriques (TDAH, troubles bipolaires, schizophrénie, troubles de l’humeur avec ou sans allergie, troubles du sommeil…), les maladies dites neurologiques (maladie d’alzheimer, maladie de parkinson, épilepsie, autisme, accidents vasculaires cérébraux), les maladies infectieuses, les maladies auto-immunes, les maladies inflammatoires comme les cancers etc.

Si le cholestérol est l’hormone père précurseur de nombreuses hormones (prégnénolone, DHEA, cortisol, testostérone, oestradiol, vitamine D…), on peut considérer la sérotonine comme l’hormone mère qui dirige le système endocrinien (cf. hypothalamus). Un déficit en sérotonine entraine en cascade, comme un château de carte, des troubles thyroïdiens et des surrénales.

 

10. Faut-il pratiquer du sport en cas de convalescence covid long ?

La reprise d’une activité physique progressive (marche, puis marche rapide, puis petit footing) est indispensable car l’activité sportive permet naturellement de sécréter de la sérotonine et de la dopamine qui créeront de nouvelles connexions synaptiques via la stimulation du BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor) permettant de remplacer les connexions qui ont été endommagés durant l'orage cytokinique.

 

11. Comment savoir si l'on est en déficit ou en surdosage d’hormones ou de micronutriments ?

Vaste question qui nécessite une analyse stricte des symptômes cliniques. La biologie n’étant dans la plupart des situations pas indispensable et peut même, dans certains cas, être source de doute voir induire en erreur en cas de dosages inadéquat (dosage du cortisol total, sans dosage du cortisol libre) et donc être contre-productif.

Le symptôme le plus commun rencontré en médecine est la brûlure d’estomac. Elle correspond à un simple problème de digestion du bol alimentaire. Alors que la médecine traditionnelle utilise des inhibiteurs de la la pompe à protons qui bloquent la sécrétion acide de l’estomac pour étouffer le message douloureux (aussi efficace que “donner 3gr d’aspirine pour traiter un mal de dents” d’après le Dr Résimont), le praticien de médecine fonctionnelle recherche l’origine de ces brûlures qui sont dans la très grande majorité des cas la conséquence d’une insuffisance de sécrétion d’enzymes digestives, d’une insuffisance de sécrétion d’acide chlorydrique et d’une gastroparésie (hypothyroïdie) ou encore d’un repas avalé trop rapidement avec une absence de mastication couplé à un stress trop important. Ainsi, si le patient ressent des douleurs, il s’agit tout simplement d’un réflexe du corps qui cherche à augmenter la sécrétion acide au niveau de l’estomac pour améliorer la digestion du bol alimentaire ou pour neutraliser des toxines alimentaires ou non alimentaires, et pas d’un excès de sécrétion d’acide pathologique (NB : le pH de l’estomac à jeu est compris entre 1 et 3 !!!) comme l’industrie pharmaceutique essaye de nous le faire croire. 

En donnant des médicaments qui bloquent la sécrétion acide de l’estomac sur plusieurs heures voire sur plusieurs jours, mois ou années, les conséquences peuvent être castastrophiques à court, moyen ou long terme : diminution de l’absorption des micronutriments entrainant des déficits et des dysfonctions d’organes comme le rein, apparition de troubles divers (majoration du stress, maladies neurologiques), augmentation du risque infectieux comme des pneumonies (l’acidité étant le premier rempart contre les microbes insuffisamment détruit par la cuisson)… Le plus absurde et ahurissant étant de prescrire ces médicaments toxiques à des nourrissons et qui plus est en dehors de l’AMM ou autorisation de mise sur le marché ! On est légitimement en droit de se poser la question : mais que fait la police du médicament pour autoriser de telles dérives répétées et continues ?

Les anti-inflammatoires (AINS) ou des infections bactériennes chroniques sévères (hélicobater pylori, borréliose…) qui bloquent la sécrétion acide et agresse la muqueuse de l’estomac en diminuant la synthèse du mucus protecteur au niveau gastro-intestinal sont à l’origine des ulcères rencontrés chez certains patients. 

Ainsi la brûlure d’estomac ne provient pas d’un dysfonctionnement du corps, mais il s’agit au contraire d’un mécanisme normal d’adaptation nécessaire à la santé du patient et qui doit alerter le patient et le praticien de santé sur des déficits en micronutriments, en hormones, et en enzymes, sur des infections à l’origine d’une gastroparésie, ou sur des intolérances alimentaires ou des intolérances à des médicaments en particulier certains excipients.

On peut raisonner de la même façon pour toutes les pathologies rencontrées en médecine de ville à savoir les symptômes neurologiques (céphalées de tension, migraines, vertiges), les problèmes de peau (eczéma, psoriasis...), les problèmes cardiaques (palpitations, augmentation de la tension artérielle, de la fréquence cardiaque…). 

 

12. Comment identifier les déficits en hormones ou en micronutriments ?

La formation du professionnel de santé spécialisé en médecine fonctionnelle (micronutrition, hormonothérapie, phytothérapie) lui permet d’identifier les signes cliniques d’un déficit ou d’un surdosage. Mais « en science, rien n’est absolu, rien n’est définitif ». La formation continue est donc indispensable.

Certains déficits sont plus facilement identifiables que d’autres. Toutefois, les signes de déficits ou de surdosages se rapprochent très régulièrement. Il faut donc être très prudent.

A titre d’exemple, nous pouvons exposer quelques symptômes cliniques et leurs causes :

13. Quels médicaments peut-on utiliser sans risques majeurs sur le long terme ?

Toutes les substances chimiques qui ne proviennent pas directement de la nature, peuvent être considéré comme des OGM par l'organisme causant des inflammations et donc entraînant en cascade des effets indésirables à type d’allergies, diminuant ainsi la synthèse de sérotonine et provoquent des cancers sur le long terme !

Nos ancêtres ont mis des centaines d’années à tolérer le blé ou le lait de vache. Certaines communautés ne tolèrent d’ailleurs absolument pas ces aliments (les chinois par exemple) et d’autres caucasiens ont de réelles allergies (maladie coeliaque, allergie au gluten), il est donc illusoire de penser qu’une substance chimique non naturelle puisse être accepté par notre organisme sans créer des phénomènes d’inflammations localisées à l’origine de cancers lorsque ces substances sont pris sur de longues périodes et sans contrepoison.

Ainsi, je n'ai jamais rencontré un seul patient traité par des médicaments psychogènes qui s'amélioraient durablement dans le temps. Pour tous, leur état s'est progressivement dégradé dans le temps malgré les différents traitements médicamenteux. Les seuls qui se sont améliorés ont été traité en médecine fonctionnelle par micronutrition, phytothérapie et d’autres méthodes douces comme la psychologie positive, la méditation de pleine conscience ou la cohérence cardiaque.

Néanmoins, il existe quelques médicaments chimiques qui peuvent être utilisés sans trop de problèmes et qui présentent donc un bénéfice-risques favorable, malgré pour certains, quelques excipients très douteux. Voici quelques exemples :

 

14. Que penser de la vaccination pour le Covid-19 ?

Joker.

En l’absence de données scientifiques probantes, vérifiés par des institutions compétentes et indépendantes de tout lobbying provenant de l’industrie du médicament et en l’absence de conflits d’intérêt majeur, je m’abstiendrai de tout commentaire dans cet article. 

Je suis pour les injections d'eau stérile isotonique, l’effet placebo du praticien étant un facteur important du soin thérapeutique. Néanmoins la vaccination en intra-musculaire est une infraction de la peau volontaire et peut être considérée par certains patients comme une atteinte à leur intégrité physique et donc assimilée à un viol en cas d'obligation vaccinale.

 

15. Doit-on se vacciner en cas de Covid long ?

Faisons quelques métaphores pour éclaircir cette question :

Quand un patient a un zona actif, l'injection du vaccin pour le zona lui est-il bénéfique ?  

Pour l'instant, la Haute Autorité de Santé ne recommande pas le vaccin en cas de zona actif mais des médicaments anti-viraux et le vaccin est uniquement recommandé en prévention chez les plus de 65ans.

Les ondes de choc réalisés par certains kinésithérapeutes en cas de blessures physiques sont-ils bénéfiques pour les patients ? Ainsi, après un traumatisme crânien, est-il bénéfique de donner des coups de massue supplémentaires sur la tête pour favoriser la guérison ?

 

16. S’il vous plait, donnez-nous votre opinion concernant le vaccin en prévention pour le covid-19 ?

L’intuition (intelligence inconsciente) est un super calculateur et est bien plus fiable que n’importe quel raisonnement provenant de la conscience.

Mon conseil : suivez votre intuition, suivez votre coeur. Votre corps vous appartient et vous en êtes le seul maître. Si votre coeur vous dit de vous vacciner, allez-y à 100% ! Dans certaines circonstances, l’inaction provenant du doute peut être davantage délétère que l’action ;)

 

17. Ou acheter ses compléments alimentaires ?

Renseignez-vous auprès de votre pharmacien.

 

18. Qu’est-ce qu’un sel de magnésium et lequel choisir ?

Le magnésium (Mg2+) est toujours associé une autre substance qui peut être un minéral chargé négativement comme le chlorure (Cl-), ou à un acide aminé comme la glycine.

L’association de ces deux molécules forme un sel.

Dans la pratique, tous les sels de magnésium sont efficaces tant est si bien que l’on les utilise à des doses thérapeutiques comprises entre 10 et 30mg/kg/jour puis 5mg/kg/jour en entretien. Mais certains sels ont des propriétés thérapeutiques différentes :

- le magnésium marin et le chlorure de magnésium seront davantage préconisés dans les états infectieux et les insuffisances de sécrétion d’acide chlorhydrique,

- le citrate de magnésium est particulièrement efficace pour relancer la production d’énergie et sera à privilégier dans les états de fatigue, après un repas copieux ou en fin de journée par exemple à la place du café. Le malate de magnésium est une alternative,

- le bisglycinate de magnésium est une forme interessante de par sa rapidité d’action et sa bonne assimilation et est à privilégier dans les états anxieux c’est à dire les crises d’angoisse ou le stress aigue.

 

19. Qu’est ce que la réaction de herxheimer ?

En cas de prise d’antibiotiques, de plantes anti-infectieuses, ou encore en cas d’utilisation de probiotiques ou d’autres solutions thérapeutiques qui ciblent les pathogènes, le système immunitaire réagit en libérant des substances pro-inflammatoires (TNF-α, IL-1 et IL-6…) pour décomposer via notamment par les macrophages certaines toxines libérées. La réaction de herx produit ainsi des cytokines qui induisent des symptômes inflammatoires comme une aggravation de la fièvre, des douleurs articulaires et musculaires, des maux de tête, une altération cognitive et une aggravation générale de toute la symptomatologie sous-jacente du patient. C’est à cause de cette réaction que les patients atteints par exemple de maladie de Lyme et qui prennent des antibiotiques semblent aller plus mal au départ avant de s’améliorer progressivement. 

 

Pour en savoir plus

Sources en français

Livres

Le grand livre de l'inconscient : Découvrir les concepts clés de la psychanalyse de Jean-Charles Bouchoux - 2020

Micronutrition et nutrithérapie : Synthèse générale à l'attention des professionnels de santé de Jérôme Manetta - 2020

D3K2 : vitamines essentielles au quotidien pour tous du Dr Stéphane Resimont - 2020

Actualités de la médecine fonctionnelle du Dr Georges Mouton – 2020

Hormones : arrêtez de vous gâcher la vie ! de Véronique Liesse et du Dr Vincent Renaud - 2019

Les mitochondries au coeur de la médecine du futur de Lee Know - 2019

Cohérence cardiaque 3.6.5. Guide de cohérence cardiaque jour après jour du Dr David O'hare - 2019

Emotions, vibrations, intuitions : Mettez le monde vibratoire au service de votre intuition de Johanna Hani - 2019

Neuro-esclaves : Libérons-nous de la manipulation psychologique, politique, économique et religieuse de Paolo Cioni et Marco Della Luna - 2018

Le régime anti âge : Inversez l'horloge biologique ! de Alain Andreu - 2018

La Panacée originelle - La vitamine C du Dr Lévy - 2017

Le Charme discret de l'intestin : Tout sur un organe mal aimé de Giulia Enders - 2017

Cocktail toxique : Comment les perturbateurs endocriniens empoisonnent notre cerveau

de Barbara Demeneix  - 2017

En finir avec l'hypothyroïdie du Dr Claeys - 2015

La Meilleure façon de manger de Thierry Souccar - 2015

L'Horrible vérité sur les médicaments anticholestérol du Dr Michel de Lorgeril - 2015

Paléo Nutrition de Julien Venesson - 2014

Guide pratique des compléments alimentaires de Brigitte Karleskind - 2014

Soulagez vos douleurs par les trigger points de Clair Davies , Amber Davies - 2014

Soigner Lyme et les maladies chroniques inexpliquées du Dr Richard Horowitz - 2014

Gluten - Comment le blé moderne nous intoxique de Julien Venesson - 2013

Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux du Pr Even et Dr Debré - 2012

Méditer, jour après jour du Dr Christophe André - 2011

Le syndrome entéropsychologique, GAPS (Gut and Psychology Syndrome) du Dr Natasha Campbell-McBride - 2011

Guérir, le stress, l'anxiété, la dépression sans médicament ni psychanalyse du Dr David Servan-Schreiber - 2003

L'âme et la vie de Carl Gustav Jung - 1995

 

Articles

Interview du Dr Stéphane Résimont - Je crois que la médecine fonctionnelle est la médecine de l’avenir

Interview du Dr Vincent Renaud - Maladies de civilisation & médecine préventive

Interview de Kamila ISAEVA sur la thématique de l'autisme

Interview du Dr. Thierry HERTOGHE - Spécialiste en hormonothérapie

Interview du Dr Hervé Janecek - Les ondes scalaires la lumiere qui nourrit et qui guerit 

Interview de Stephane Tétart : éliminer les metaux lourds grace a l’alimentation

La vitamine D du Dr Schweikart

La vitamine B12 du Dr Schweikart

Le thé vert du Dr Schweikart

 

Vidéos

Une autre santé

Dr Wetchoko - Stress chronique, burn-out et histamine

OrthoDiet : Nutrithérapie & Nutrigénétique

Autriche : soigner la Covid longue - Arte 2021

Big Pharma - Labos tout-puissants - Arte 2020

Cholestérol le grand Bluff - Arte 2016

Dr Hervé Janecek - Le principe de la vaccination c’est absolument génial, mais… - 2019

Pr Christopher Exley - Aluminium, le corps blessé… Une invasion toxique - 2019

Hypatie A - Dangers de l'Aluminium des Vaccins : L'ALU TOTAL ! - 2018

 

Médecins, praticiens de santé et journalistes scientifiques

Docteur Stéphane Résimont - médecine fonctionnelle

Docteur Thierry Hertoghe - hormonologie

IEPP - Inflammation chronique de bas grade : la prise en charge micronutritionnelle comme alternative aux traitements médicamenteux

Docteur Castronovo - Mieux nourrir et équiper notre système immunitaire

Docteur Didier Chos - Coronavirus : les aliments qui aident à renforcer notre système immunitaire

Docteur Curtay - Comment résister au Coronavirus

Bruno Lacroix - Expert Nutrition, Micronutrition & Medecine fonctionnelle

Docteur Didier Cosserat - La thyroide

Docteur De Lorgeril - Le cholestérol

Docteur Serpi - Psychopraticien

Docteur Christophe André - Psychiatre

Julien Venesson - Journaliste scientifique

Dr Lucie Wetchoko - Médecin conseiller en nutrition et médecine fonctionnelle spécialiste de l’histamine 

 

Soutenir la recherche indépendante

Artemisia annua : promouvoir les plantes médicinales pour traiter les maladies infectieuses

Artémisia annua : pour un traitement africain contre la Covid-19

Soutenir le CNRS

Association E3M : soutenir la recherche sur aluminium vaccinal et autisme

 

Sources anglophones

Livres

The Mineral Fix : How to Optimize Your Mineral Intake for Energy, Longevity, Immunity, Sleep and More du Dr James DiNicolantonio - 2021

Imagine You Are An Aluminum Atom : Discussions With Mr. Aluminum du Dr Christopher Exley - 2020

The Salt Fix : Why the Experts Got it All Wrong and How Eating More Might Save Your Life du Dr James DiNicolantonio  - 2017

Healthy Keto & Intermittent Fasting de Eric Berg - 2017

No Grain, No Pain : A 30-Day Diet for Eliminating the Root Cause of Chronic Pain de Peter Osborne - 2016

 

Médecins, praticiens de santé et journalistes scientifiques

Dr Bruce Ames - Professor Emeritus of Biochemistry and Molecular Biology

Dr Walter Willet - Professor of Epidemiology and Nutrition, and Chairman of the Department of Nutrition

Dr James DiNicolantonio - Cardiovascular research scientist and doctor of pharmacy

Dr Joseph Mercola - Natural health expert

Dr Rath

Dr Eric Berg - Chiropractor specializes in Healthy Ketosis & Intermittent Fasting

Dr Peter Osborne - Doctor of chiropractic expert in functional nutrition

 

Vidéos

Dr. Eric Berg DC

Dr David Jockers

 

Etudes scientifiques

Pubmed - Histamine release theory and roles of antihistamine in the treatment of cytokines storm of COVID-19

Nutrients - The Role of Micronutrients in Support of the Immune Response against Viral Infections

Pubmed - Immune-boosting role of vitamins D, C, E, zinc, selenium and omega-3 fatty acids : Could they help against COVID-19 ?

Pubmed - Human Gut Microbiota from Autism Spectrum Disorder Promote Behavioral Symptoms in Mice

Pubmed - Aluminum enhances inflammation and decreases mucosal healing in experimental colitis in mice

Pubmed - Pro-inflammatory effects of aluminum in human glioblastoma cells

Pubmed - Aluminum induced oxidative events and its relation to inflammation : a role for the metal in Alzheimer's disease

Pubmed - Taurine Protects Glutamate Neurotoxicity in Motor Neuron Cells

ACS - The precise reason for the health benefits of dark chocolate : mystery solved

Dr. Rath Research Institute

 

©Théorie de l’Alchimie - Covid long, maladies infectieuses et maladies auto-immunes : vers un nouveau paradigme ?

Reproduction de cet article permise dans son intégralité et sans modifications.

L’auteur tient à remercier Tomaso Antonacci pour sa participation à la relecture de cet article.

L’auteur souhaite remercier Florence Pinheiro Ortolan pour ses commentaires constructifs.

1ère édition : le jeudi 28/01/2021

Date de la dernière mise à jour : 12/03/2021

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