Un scandale encore plus grand que celui du sang contaminé
par Foucras
lundi 17 mars 2008
La vaccination massive contre l’hépatite B dans les années 90 a fait des ravages dans la population. Elle n’y a pas déclenché que des scléroses en plaques comme on l’entend dire de tous côtés, mais toutes sortes de graves maladies, parfois mortelles, au minimum handicapantes, qu’elles soient hématologiques, rhumatismales et/ou auto-immunes, et à tous les âges. Or elle est toujours programmée pour les bébés et pour les adolescents. Hélas, la majorité de nos concitoyens est désinformée, ignore que des enfants ont été gravement atteints et n’a pas encore mesuré combien notre santé est devenue une marchandise.
Révoltée par tant de souffrance, d’indifférence et d’irresponsabilité, j’ai décidé, après la mort de mon mari d’enquêter moi-même et de témoigner. Je savais d’avance que toutes les portes me seraient fermées, mais j’avais un atout : ma propre plainte au pénal qui me donnait accès au dossier d’instruction. Contrairement aux magistrats, aux experts et aux avocats, je n’étais pas liée par le secret de l’instruction. Donc je parlerais. J’avais même le devoir de le faire. Contre l’incrédulité dominante, car ce que je découvrais était en effet incroyable, j’ai travaillé le dossier, recueilli de multiples témoignages, comparé des destins absolument similaires à travers la France, réuni une documentation, et écrit un témoignage (1) dont, j’espère, chacun reconnaîtra le sérieux. En tout cas, depuis sa sortie en librairie, il n’a reçu aucun démenti de qui que ce soit, mais plutôt de nombreux encouragements. J’ajoute que la justice dispose d’une expertise qui confirme absolument mes doutes, mais le lecteur pourra constater que cela ne suffit pas nécessairement en face de la puissance des laboratoires.
Je ne suis pas la première à avoir écrit sur cette question. Je cite d’ailleurs ceux à qui je suis redevable. Mais j’accuse les pouvoirs publics - ministres de la Santé notamment et Philippe Douste-Blazy en tête - d’avoir lancé une campagne de vaccination massive sans aucune précaution et sans assurer aucun suivi (la pharmacovigilance a même perdu de vue 99 % des enfants vaccinés dans les collèges !), d’avoir menti et de continuer à mentir.
Quelques exemples :
Tant de mensonges pourtant n’ont pas mis en alerte le corps médical...
"Le Dossier noir" montre aussi comment l’assurance-maladie a été ruinée, non seulement par la campagne de vaccination elle-même (où PDB a joué un rôle majeur), mais par la montée astronomique des affections de longue durée (ALD) qu’elle a occasionnées depuis 1996 (voir courbe de la CNAM révélée en octobre dernier, trop tard malheureusement pour que j’aie pu l’insérer dans mon livre, mais qu’on peut se procurer sur le site de la CNAM). Je montre comment nos organismes de santé publique et nos institutions médicales les plus prestigieuses ont camouflé pendant plus de dix ans un scandale encore plus grand (de l’avis des spécialistes) que celui du sang contaminé.
Cette collusion avec les laboratoires a été dénoncée récemment à propos du Vioxx et du Celebrex, mais pas encore à propos de ce vaccin (c’est un vaccin, donc par définition intouchable). Comment nos responsables politiques ont refusé une enquête parlementaire en se référant à une ordonnance de 1957, malgré l’insistance de certains députés (Verts principalement). Comment des lois ont été votées et aussitôt détournées de leur objectif (loi Fauchon notamment) pour protéger les plus hauts responsables. Comment procède l’industrie pharmaceutique pour exercer son influence sur l’opinion, sur le corps médical, et même sur certains magistrats, maniant, selon les nécessités ou la cible visée, séduction, pressions (sur un juge), menaces (contre des journalistes), représailles (Martin Winckler évincé de France Inter) ou acharnement judiciaire (contre un expert jugé récalcitrant - le Dr Marc Girard - ou une avocate - Me Gisèle Mor - jugée trop tenace). Comment l’"establishment" médico-pharmaceutique fait taire toute opposition, empêchant notamment les chercheurs ou experts jugés "dissidents" de publier dans des revues scientifiques, ou les discréditant s’ils sont parvenus enfin (Dr Hernan) à franchir les barrages. Comment il influence la plupart des experts qu’on retrouve partout juges et parties dans les procès au point qu’il est pratiquement impossible à une victime d’obtenir une expertise qui ne la défavorise pas. Comment enfin il infiltre certaines associations de patients et joue habilement de la culture pastorienne de nos médecins (même la revue Prescrire, pourtant réputée indépendante, s’est laissé surprendre et dans son enthousiasme a donné la "pilule d’or" à ce vaccin en 1981. Elle n’a malheureusement pas beaucoup bougé pendant vingt ans !). Difficile de critiquer un vaccin en France !
J’invite aussi les familles à observer un fait troublant : le DT Polio et le T Polio d’Aventis-Pasteur ne sont plus fabriqués. Le Revaxis censé les remplacer (10,23 € contre 6,70 €, tant pis pour l’assurance-maladie) ne peut être administré qu’à partir de 6 ans. [1] Que reste-il alors aux parents qui tiennent à respecter l’obligation vaccinale pour les moins de 6 ans sinon à consentir à une vaccination élargie à trois autres vaccins seulement facultatifs, mais insérés dans la même injection, et qui comprennent du virus HB ? Voudrait-on par hasard écouler des stocks un peu en catimini ? [2]
On a compris maintenant, je pense, pourquoi j’ai écrit, pourquoi je me bats et continuerai à me battre bien que le rapport de force soit dérisoirement contre moi. Ce que j’ai écrit n’est pas du roman. J’ai essayé cependant de rendre facile la lecture de mon témoignage pour que son message passe mieux : vigilance. Vigilance particulière pour nos enfants, car ce sont eux aujourd’hui (et non plus les adultes, et pour cause !) qui sont visés. Vigilance aussi pour nos adolescents ou pour les jeunes qui pourraient être contraints à une course au faux carnet de vaccination pour entrer dans le monde du travail, si on leur imposait ce vaccin [3]. N’oublions pas : il y a des stocks à écouler. A chacun de bien mesurer les enjeux.
[1] Il a été ensuite autorisé à partir d’un an, quoique d’abord interdit avant 6 ans. Est-ce que cette modification sans AMM était légale ?
[2] L’Hexavac aurait été responsable de la mort de quatre enfants en Allemagne. L’EMA l’a retiré du marché, invoquant son inefficacité. De deux choses l’une : ou il n’aurait jamais dû recevoir d’AMM s’il était inefficace ou la raison invoquée est fausse.
[3] Il fait peur aujourd’hui (2005) à tout le monde et les médecins ne le pratiquent plus, sauf quelques pédiatres pour des raisons curieuses.