une info virale

par olivier cabanel
vendredi 13 mars 2020

L’épidémie du coronavirus est révélatrice de plusieurs carences du gouvernement, mais la plus inquiétante est le silence sur une solution apparemment efficace et mise pourtant à l’écart : un anti paludisme, appelé la chloroquine.

Ce médicament, dont certains ont voulu faire à tort une fake-news, mérite pourtant notre attention.

S’il est vrai que beaucoup d’affirmations parues sur les réseaux sociaux sont sans fondements, il n’en reste pas moins que la Chloroquine ne devrait pas être occultée plus longtemps. lien

En effet, s’il faut en croire « méditerranée infection », plusieurs études émanant d’équipes chinoises et la première parue dans « Cell research », rapporte l’activité du Remdesivir et de la Chloroquine contre le Coronavirus chinois, démontrant que les deux sont très efficaces in vitro.

La deuxième étude, publiée dans « Bioscience Trend », évoque l’efficacité de la Chloroquine sur plus de 100 patients traités, démontrant que ce médicament est supérieur au traitement contrôle, permettant d’éviter l’aggravation de la pneumonie, entrainant une élimination du virus, tout en diminuant la durée de la maladie.

Un comité chinois incluant des experts du gouvernement a conclu que la Chloroquine avait une activité clinique contre le virus.

Ajoutons que le Docteur Zhong Nanshan, président de l’Association Médicale Chinoise, rédacteur en chef du Journal of thoracic disease, directeur de l’institut des maladies respiratoires de Guangzhou précise que ce médicament a un effet positif, et que les patients traités n’étaient plus porteurs du virus après 4 jours. lien

Interrogé par Sciences et Avenir, le Docteur Didier Raoult, en réponse à ceux qui dénonçaient une annonce prématurée, dans laquelle seraient ignorés d’éventuels effets secondaires, a déclaré : « nous utilisons la chloroquine depuis longtemps dans notre équipe pour traiter certaines infections bactériennes. Certains de nos patients ont été traités pendant 2 ans, ainsi nous connaissons les effets secondaires potentiels. Par ailleurs, il faudrait commencer à prendre au sérieux les scientifiques chinois, en particuliers les virologues qui comptent parmi les meilleures équipes au monde ». lien

Allons à Marseille, où ce docteur Raoult a lancé un essai clinique sur 24 patients testés positifs au Covid-19, et selon une information publiée dans le journal 20 minutes, le projet de recherche a été validé par le ministère de la Santé la semaine dernière. lien

A l’occasion, le docteur a réaffirmé : « la Chine, l’Iran, et d’autres pays sont en train de recommander en première intention d’utiliser la chloroquine avec quand même l’avantage de connaitre les risque toxiques d’un médicament utilisé depuis 60 ou 70 ans... ». lien

Ce qui n’a pas empêché Martin Hirsch, l’ex-ministre de Fillon, de déclarer « la chloroquine n’est pas efficace face à l’épidémie de coronavirus »...lien

D’où tient-il cette certitude si peu scientifique ?

Affaire à suivre donc...

Une autre carence de ce gouvernement, lequel appelle à l’union de tout le pays pour lutter contre le Coronavirus...mais quid de l’action de ce dit gouvernement, qui est resté quasi insensible à la mobilisation du monde hospitalier, lequel clame depuis des mois qu’il est un service public, qu’il n’a pas vocation à être rentable, que le personnel est mal payé, qu’il est au bord du burn-out, qu’il est insuffisant en nombre...et maintenant voilà pas que Macron les appelle « à l’aide »...lien

Mais voilà le hic, les hôpitaux de France ont vu fondre leur nombre de lits, avec un personnel en surchauffe, et clairsemé.

En effetn le nombre de lits d’hôpitaux a diminué drastiquement depuis quelques temps, et on ne compte plus que 598 lits pour 100 000 habitants en 2017, contre 642 en 2010, alors que le nombre de patients progresse de 3,5% en moyenne, le nombre de médecins diminuant dans certaines zones. lien

Il n’est donc pas étonnant que les médecins s’alarment et évoquent la saturation de leur hôpital face à l’afflux de patients. lien..

Sauf que si le petit président français avait voulu entendre dès cet hiver la colère de ce milieu hospitalier, nous n’en serions pas là aujourd’hui...

Gouverner c’est prévoir, et ne rien prévoir, c’est courir à sa perte  disait en 1852 Emile de Girardin, une réflexion manifestement occultée par Jupiter... et comme dit mon vieil ami africain : « plus un singe monte sur le cocotier, plus il montre son derrière ».

Le dessin illustrant l’article est de Schvartz

Merci aux internautes de leur aide précieuse

Olivier Cabanel

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