vaccin...glinglin !

par olivier cabanel
lundi 24 août 2020

Poutine, l’homme qui tue les ours à coup de poings a crié « victoire » : nous avons le vaccin...

Un gros doute s’est pourtant installé dans le monde scientifique.

Et comment ne pas le comprendre, quand l’on sait que les recherches d’un vaccin contre le sida, lancées depuis des décennies, n’ont toujours pas abouti.

Au bout de 40 ans de recherche, les scientifiques ont bien sûr tiré des informations précieuses afin de trouver peut-être un vaccin contre le sida, mais cela reste du domaine du conditionnel, d’autant qu’ils ont découvert que ce virus avait des capacités exceptionnelles à muter, déjouant ainsi les hypothèses des chercheurs. lien

Pourtant, ils ont évalué le temps de la mise au point d’un vaccin contre le coronavirus, évoquant pour l’instant un délai de 18 mois... mais sur quelle base crédible peuvent-ils proposer pareille échéance ? lien

Odile Launay, l’infectiologue du CIC (centre d’investigation clinique) à l’hôpital Cochin espère disposer « au mieux » d’un vaccin en septembre 2021...

Aux USA, l’immunologiste Anthony Fauci, est un peu plus optimiste et évoque le printemps 2021...

Selon la journaliste Céline Deluzarche, s’exprimant dans les colonnes de Futura Sciences, « obtenir un vaccin efficace, non toxique, et utilisable prend 20 ans  ».

Elle ajoute : « il faut d’abord mettre au point une formule possédant les prérequis chimiques et pharmaceutiques, mener des études d’immuno-génicité chez l’animal, évaluer la toxicité du vaccin chez l’animal, puis chez l’homme, et enfin, tester son efficacité à grande échelle ». lien

Quoi qu’il en soit, ils sont quasi tous unanimes pour déclarer « on ne peut pas se permettre de lancer une vaccination en population générale à grande échelle, si on n’a pas des données suffisantes sur l’efficacité, mais surtout sur la sécurité du vaccin ». lien

A ce jour, près de 200 « candidats-vaccins » seraient en lice, et 3,86 milliards d’euros auraient été alloués à son élaboration.

Pourtant, en mars 2020, le CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness Innovation) annonçait un montant de seulement 4,3 millions d’€ destinés à la réalisation d’un hypothétique vaccin, confiant ce défi à l’institut Pasteur. lien

Quoi qu’il en soit, ils sont nombreux dans notre pays à afficher la plus grande méfiance vis-à-vis de la vaccination en général, et pour ce vaccin en particulier.

On se souvient que, lors de la décision du gouvernement d’imposer 11 vaccins à toute la population, la moitié des français s’y était opposée, et qu’un français sur 4 était convaincu que les risques encourus seraient supérieurs aux bienfaits attendus. lien

D’après Laura Andrieu, s’exprimant dans les colonnes du Figaro, et s’appuyant sur une étude publiée dans « the Lancet », 26% des français ont déclaré que « si un vaccin contre le coronavirus devenait disponible, ils ne l’utiliseraient pas  ». lien

La défiance de nombreux citoyens envers les vaccins s’explique assez bien, si l’on veut bien se souvenir des scandales récents que l’on sait.

Par exemple, le virus du Papillome humain a été largement remis en cause : « on ne sait pas encore déterminer si le vaccin est efficace définitivement, ou si, comme semblent le montrer certaines études, son efficacité diminue significativement après 5 ans... », affirme le groupe d’étude sur la vaccination de l’Assemblée Nationale, et à ce jour, seulement un tiers des adolescentes l’ont pratiqué.

On se souvient de la suspension de la vaccination massive contre l’hépatite B dans les établissements scolaires avait été décidée par Kouchner, en 1998, suite à des cas de sclérose en plaque consécutifs au vaccin. lien

On sait aussi aujourd’hui que l’aluminium utilisé dans certains vaccins pose de gros problèmes.

D’ailleurs l’association E3M (Entraide des malades de myofasciite à macrophages) demande que seul le vaccin ne contenant pas d’adjuvant aluminique puisse être remis en vente.

Il est vrai que cet aluminium est soupçonné d’être responsable d’avoir provoqué l’autisme, la sclérose en plaque, myofasciite à macrophage, mais aussi d’être neurotoxique et capable de déclencher des réactions auto-immunes pour une partie de la population. lien

Mais revenons à l’hypothétique vaccin contre le coronavirus...

Une question essentielle d’éthique se pose, et ils sont nombreux, comme par exemple le Dr Andrew Wakefield, à être scandalisés par l’immunité juridique qui protège les fabricants de vaccins en cas de « pépin ».

Evoquant la profonde corruption dans laquelle baigne ce qu’il faut bien appeler l’industrie des vaccins, il dénonce l’immunité juridique totale scandaleuse dont elle bénéficie, et raconte les décennies de fraude malveillante, la fabrication parfois défectueuse de certains vaccins, dont des millions d’humains ont été victimes.

Il s’étonne que ces industriels du vaccin aient abandonné tout principe de sécurité, ou d’efficacité, et « prophétise » la mort de millions de personnes qui pourraient être victimes du vaccin contre le coronaviruslien

Ajoutons tout de même que l’étude du Dr Wakefield a été vigoureusement contestée par une bonne partie de la communauté scientifique, en ce qui concerne le lien entre l’autisme et le vaccin.

Cette communauté scientifique affirme aussi que l’immunité naturelle est plus efficace que la vaccination, ajoutant que, comme tout médicament, un vaccin peut présenter des effets secondaires.

Elle rappelle qu’au-delà du mercure, de l’aluminium, et du formaldéhyde, que l’on trouve dans certains vaccins, il ne faudrait pas ignorer le monoxyde de dihydrogène, un produit largement ignoré du grand public, alors qu’il cause la mort de nombreuses personnes chaque année. lien

Mais devant les enjeux financiers, et les bénéfices espérés, les laboratoires font fi de ces craintes...et tentent d’arriver les premiers.

Aux dernières nouvelles, le laboratoire américain Moderna entrerait bientôt dans la dernière phase avec commercialisation du vaccin...30 000 volontaires auraient été trouvés, et le 18 mai dernier, le groupe pharmaceutique s’était réjoui des résultats positifs obtenus en phase 1 (il s’agit d’administrer le vaccin auprès de 10 à 100 personnes, afin d’étudier la tolérance et la production des anticorps), affirmant : « après 2 doses, tous les participants évalués à ce jour ont présenté des niveaux d’anticorps supérieurs ou égaux à ceux constatés sur des patients en convalescence ». lien

La France, avec son laboratoire Sanofi, semble avoir pris quelques retards, mais ne désespère pas d’aboutir à la création de 2 vaccins... l’un, en collaboration avec le laboratoire anglais GSK, utilise la technologie de l’ADN recombinant, et l’autre, mené par Phylex biosciences, a l’ambition de créer un vaccin qui lutterait contre tous les coronavirus.

Toutefois, le ralentissement de la pandémie pourrait bousculer la donne, et, comme l’affirme Christophe D’Enfert, directeur scientifique de l’institut Pasteur : « l’épidémie qui décline pourrait allonger cette étape clé » (il s’agit de la 3ème phase, celle qui permet de vérifier si les personnes vaccinées ont moins de chance d’être infectées par le coronavirus, que celles qui n’ont pas reçu le vaccin). lien

Reste donc posée la question de la possibilité d’un vaccin contre le coronavirus, celle de la possibilité juridique de l’imposer à toute la population, celle de l’utilisation des milliards que nos décideurs ont donné aux industriels du vaccin, et celle du danger potentiel qu’il pourrait représenter si trop de hâte était mise à sa fabrication ?

Comme dit mon vieil ami africain : « l’œuf ne danse pas avec la pierre ».

L’image illustrant l’article vient de riposte laïque

Merci aux internautes pour leur aide précieuse.

Olivier Cabanel

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