An 51 après Taubira

par Raphael
mardi 5 février 2013

Paris, 2064. Ou plutôt devrais-je préciser ; an 51 après Taubira. Trois jeunes personnes se tiennent sur une terrasse. Vous ne connaitrez pas leur sexe, ce serait discriminatoire de ma part. Ils s’appellent Théal, Julienor et Friskane. Mais cela ne vous aide en rien car, en cette merveilleuse année, tous les prénoms sont mixtes.

Comme tous leurs semblables, ils sont vêtus d’un jeans bleu malte, couleur réglementaire de l’année, et d’une veste noire boutonnée jusqu’au cou. Tous ces êtres humains portent des cheveux longs. La longueur légale se situant entre 15.2 et 15.7 centimètres. Toute infraction est bien entendu susceptible de sanctions de la part de la police de l’égalité. Fumant paisiblement leur dose journalière de cannabis recommandée par les autorités sanitaires, ils ne remarquent pas l’arrivée de Bastielle.

 

 

Bastielle sortit de sa poche un engin qui projeta des hologrammes.

 

Un silence envahit la table et ne fut brisé que par l’intervention de Julienor.

 

Des personnes se tournèrent en direction de la table. Les regards étaient glaciaux, suspicieux. Il n’était pas convenable de prononcer certaines paroles allant à l’encontre de la liberté. La police de l’égalité veillait au grain et ne manquait pas d’intervenir pour une arrestation générale.

 

Julienor se résigna et croisa ses bras.

Ce dernier se leva et quitta ses amis. Et tandis que cette personne s’éloignait, Théal interloqua les autres.


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