Animaux abandonnés ? Crottes ? Et alors ???

par JPCiron
mercredi 27 février 2019

Voici les beaux jours...

Bientôt des chats et des chiens seront abandonnés.

Ils s'étaient attachés à nous, et seront malheureux.

 

Heureusement, il y a des armées de bénévoles, qui les récupèrent, les soignent, les nourrissent, et essaient de leur trouver un foyer d'adoption.

Et le 'surplus' sera sans doute un jour euthanasié. C'est comme ça chaque année.

Collectivement, en termes de méthode, que faisons-nous ?

Comme souvent, nous nous activons sur les effets des problèmes, sans vraiment en traiter sérieusement les causes.

Il y a une solution pourtant assez radicale, qui fonctionne déjà à New-York, à Tel-Aviv, à Londres, et sans doute aussi ailleurs dans le monde : le fichier ADN obligatoire pour nos animaux domestiques citadins.

Pour faire mettre ce système en œuvre, les citoyens ont fait intervenir leurs représentants élus (maires, député, sénateur). Les citoyens les ont pressé de mettre en place des solutions structurelles pour leur ville, leur agglomération urbaine, ou leur région.

Le système du fichier ADN pourrait être transposé au niveau national (ou européen) pour les villes ou grandes agglomérations. Et ainsi traquer aisément les coupables d'abandons d'animaux. Et leur faire supporter individuellement les conséquences de leurs actes.

Par exemple, chaque animal d'agrément domestique (de + de 500g à l'âge adulte ?) serait obligatoirement enregistré (ADN), avec la référence de ses propriétaires/ gardiens successifs (code fiscal ou numéro sécu.).

Bien sûr, le système ADN fonctionne parfaitement pour les crottes que les propriétaires ne ramassent pas.

 

 

Quelles conséquences pour les coupables ?

>> Pécuniaires : (lourde amende pour l'abandon et la souffrance infligée) plus (dédommagement forfaitaire pour les frais engagés par les structures bénévoles et les Services Publics)

>> Sociales : (travaux d'intérêt général systématique, sans dérogation)

 

Mais on peut aussi considérer que l'on a bien d'autres chats à fouetter, avant de penser à s'occuper des animaux abandonnés et des crottes de chiens sur la voie publique. Ces crottes peuvent d'ailleurs ne pas nous déranger, et, pour les touristes, cela leur laissera sûrement un souvenir typique.

Dans ce cas, chaque été, de manière convenue, louons le dévouement des bénévoles et lamentons nous sur le triste sort de ces pauvres bêtes abandonnées.

Tout en sachant au fond de nous que l'on se moque de tout cela comme de notre première couche-culotte.

 :-)

 

JPCiron


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