Calais, oł sont les femmes ?

par moderatus
jeudi 27 octobre 2016

Les photos du démantèlement ne montrent pratiquement que des hommes prenant les autobus.

Alors des voix s'élèvent pour dire, mais où sont les femmes ? il n'y a que des hommes, c'est honteux, des hommes jeunes et vigoureux qui ont abandonné femmes et enfants dans la tourmente de la guerre et sont venus se réfugier en France, alors que c'est le contraire qui aurait dû se passer, les hommes auraient dû rester se battre et mettre à l'abri les femmes, les enfants et les personnes âgées. Comment se fait-il que les médias nous montrent à longueur de reportage des femmes et des enfants, alors que ceux ci sont en minorité.Il veulent faire pleurer Margot ou culpabiliser les Français pour leur indifférence face à de si grandes souffrances, afin de les inviter à recevoir plus fraternellement, sans rechigner ce ce flot intarissable de migrants.

La même méthode a été employée après les viols qui avaient eu lieu à Cologne, nier la réalité au départ, puis minimiser les actes qui avaient eu lieu.

 

    

 

Cette accusation est en partie fausse.

Il y a des femmes à Calais !

Les femmes représenteraient à Calais 10% de la totalité des migrants

 

 Selon le journal le Monde, elles représenteraient 13% du total des migrants traversant la Méditerranée pour venir en Europe.

Mais le vrai problème n'est pas le nombre de femmes vivant à Calais, mais la situation qui leur a été faite dans ce camp, par les migrants eux mêmes.

 

Des actes inadmissibles sont commis envers ces femmes, violences sexuelles, viols obligation de prostitution, certaines sont exploitées dans des hôtels de passe de Calais, gérés par des migrants clandestins. Des médecins doivent régulièrement pratiquer des avortements dus à ces viols et cette prostitution.certaines femmes se prostituent volontairement pour survivre.

Ces femmes sont aussi victimes régulièrement de violences patriarcales afin de les obliger à garder le silence.

 Pour sauver les femmes de ces violences et de cette exploitation, les associations ont dû construire dans le camp un mini centre d’accueil fermé et surveillé jour et nuit pour mettre le plus grand nombre possible d'entre elles à l'abri de toutes ces mauvais traitements infligés par les hommes de cette jungle.

Alors bien sûr on les voit moins, car leur situation est traitée en marge, elles sont regroupées et emmenées dans des cars qui leurs sont réservés.

 

Toute cette misère, toute cette violence on tente de la cacher. Les journalistes ont toutes les peines du monde à pouvoir pénétrer dans le camp pour pouvoir faire leur travail d'information.

Pourquoi ? certainement pour ne pas donner des migrants une image parfois détestable, ne pas montrer notre incapacité à régler les problèmes, ne pas inquiéter la population à qui on demande de les accueillir.

 

De nombreuses photos ont été exploitées par tous les médias, des photos d'enfants morts noyés et de femmes dans la souffrance, qui ont bouleversé l'Europe.

Celle que je vous montre ci dessous n'a pas souvent été montrée ni commentée par nos médias en France. Elle est aussi un témoignage sur le statut des femmes venant de ces pays.

 

  

Photo publiée par le Washington Times, The Telegraph, Daily Mail, Bild, Huffington Post, Fox News, etc. Elle a été prise le 19 octobre 2015 à 07:03 PM (probablement GMT) près du village de Berkasovo en Serbie, à la frontière serbo-croate. Le photographe est Darko Vojinovic de l’AP.

Que voit-on sur cette photo ?

7 garçons costauds, bien protégés du froid, marchant sur la neige derrière une femme pieds nus, portant un enfant dans les bras, un autre sur le dos, des paquets dans une main, accompagnée par une petite gamine.

Quelle horreur !

L'interprétation de cette photo a été contestée, certains disent que ces 7 migrants marchaient plus vite que cette dame, et qu'elle a été prise au moment où ils la dépassaient. Même si c'est vrai, quelle manque de solidarité, quelle indifférence envers la souffrance de cette femme.

Revenons en aux migrants de Calais que l'on a parqué dans des conditions atroces comme des animaux, et que l'on dissémine maintenant dans toute la France, ils viennent pour la plupart de Syrie, Afghanistan, Irak, Érythrée, Darfour.

Dans la majorité de ces pays la condition de la femme est insupportable, elles sont là pour procréer, obéir au mâle dominant, satisfaire ses besoins sexuels. Polygamie, mariage forcé, sont pratiques courantes.

En Afghanistan on pratique encore la lapidation, en Syrie le châtiment mortel pour les femmes coupables de crime d'honneur.
 

Ces migrants qui pour 95% d'entre eux veulent aller en Grande Bretagne car ils parlent Anglais ou auraient de la famille en Angleterre, on se décide au bout de quelques années à les disséminer par petits groupes dans des villes et petits villages de France.

Déplacement Humanitaire dit on, mieux vaut tard que jamais, on met des années avant de reconnaitre que leur situation est inhumaine.

Mais que vont-ils devenir, eux qui ne parlent même pas notre langue.

Vont-ils bouleverser leur façon de vivre, vont-ils traiter les femmes, et leurs femmes différemment des pratiques culturelles et cultuelles pratiquées depuis des décennies dans les pays d'où ils viennent.

On risque de créer des poches d'exclusion, des tensions et du désordre dans les endroits où on les envoie. De nombreux maires en sont conscients, et rechignent à recevoir les migrants qu'on leur impose.
 

Pourquoi les traiter comme des gens que l'on voudrait intégrer, si ce ne sont pas des réfugiée économiques, mais des réfugiés de guerre.

Un homme qui a fui son pays à cause de la guerre n'a qu'une idée, un souhait, un désir, un projet.

celui de retourner dans son pays la guerre finie.

Aujourd'hui des voix dissonantes s'élèvent, élections obligent, de Juppé à Marine Le Pen, en passant par Sarkozy. Ils avouent que l'Europe s'est trompéé, on aurait dû construire des camps sécurisés pas très loin des pays en guerre, pour les mettre à l'abri, le temps que la paix revienne.

Celà aurait évité les milliers de morts noyés, des milliers de gens balottés de camps insalubres en campements de fortune.

Cette initiative aurait permis de faire la distinction entre les migrants économiques et les réfugiés de guerre, et surtout aurait permis la concentration de moyens, pour offrir à ces malheureux, une assistance humanitaire digne de ce nom, évité les dislocations familales et les aurait conforté dans l'espoir de retouver plus tard leur pays. Peut-être cela aurait pu décider certains à aller défendre leurs pays sachant leur famille à l'abri.

Mais non, pendant ces dernières années, on les a incité, Merkel en tête à venir en masse dans des conditions déplorables dans une Europe débordée, divisée, incapable de les acceuillir dignement.

Faire mal le bien c'est ajouter du malheur au malheur.

Errare humanum est perseverare diabolicum.


Lire l'article complet, et les commentaires