Carton rouge pour une certaine police !
par CHALOT
jeudi 12 janvier 2012
Pourquoi ne pas invoquer une violence réelle, « légale » celle là, utilisée par la police française dans certains commissariats de police ou au moment d'interpellations ? S'agit-il réellement de quelques bavures ou d'une pratique trop tolérée par la société ? Un militant marseillais de la LDH rappelle un certain nombre de faits troublants où il y a mort d'hommes :
« -Marignane : Karim Aouad 30 ans, 26 février 2004
-Paris : Lamine Dieng 25 ans, le 17 juin 2007
-Grasse : Hakim Ajimi 22 ans, le 9 mai 2008
-Argenteuil : Ali Ziri 69 ans, le 9 juin 2009
-Valentigney : Mohamed Boukrounou 41 ans, le13 novembre 2009
-Colombes : Mamadou Maréga 38 ans, le 30 novembre 2010
-Clermont Ferrand : Wissam El Yamni
-30 ans, le 1er janvier 2012
-Aulnay sous Bois : ............................... 25 ans, le 10 janvier 2012
Sur le dernier drame d'Aulnay, le préfet de Seine-Saint-Denis Christian Lambert a lui expliqué que « les trois personnes étaient assises, menottées », tout en précisant que « le menottage s'était passé sans aucune violence..." Ne parlez pas de racisme ! Cela n'existe pas, bien entendu !
La violence policière, gratuite, cela existe aussi en direction des militants, notamment quand les policiers sont « chez eux ».
Un militant de Act Up et du NPA s'est fait tabasser le 6 janvier 2012 dans le commissariat du 3 ème arrondissement parce qu'il sifflotait l'Internationale....Ses blessures lui ont valu 12 jours d'ITT.... C'en est assez, la justice doit être saisie et ne pas couvrir ces agissements. Dans un pays démocratique, personne n'est au dessus des lois.
Jean-François Chalot