Ce qui rend l’être humain heureux

par Des Geeks et des lettres
jeudi 8 avril 2010

Je me vois bien vivre de ma plume en écrivant à domicile. Mais je regrette aussi que de nombreux métiers, représentant autant de passions, soient mis de côté et dévalorisés par notre société marchande alors qu’ils permettraient à beaucoup de personnes d’être heureuses. Je pense à des métiers simples comme par exemple agriculteur, fermier, forgeron, artisan, celui d’écrivain, de poète, des métiers qui permettaient aux gens de se nourrir grâce à ce qu’ils produisaient de leurs mains.

La question du jour...
 
...est la suivante : Qu’est-ce qui est susceptible, en ce bas monde, de me rendre définitivement heureux ? Voici quelques prétendants à la pilule du bonheur :
 
La richesse ?
 
De nombreux exemples, malheureusement, prouvent que la richesse n’est pas le facteur déterminant même s’il est clair que dans une société capitaliste, l’argent est un des buts, une des récompenses, un des MOYENS permettant la possession d’un maximum de choses. Mais justement : posséder quoi ? Quand je serai riche, que devrai-je acheter ou faire afin d’être heureux ? Nous retournons à la case départ, d’où l’axiome affirmant que l’argent est un moyen mais pas une fin en soi.
 
Les partenaires amoureux ?
 
Des dizaines, des centaines de filles à mes pieds, bien sûr les plus belles qui soient, fidèles à mon charisme et à mon argent... Ou l’amour idéal : vivre en parfaite osmose avec son conjoint. C’est clairement une option pour atteindre le bonheur. Mais, en plus de ça, il me faudrait autre chose : un confort matériel, et aussi la sensation d’être utile aux autres et à la société. Ce n’est pas l’amour, égoïste par nature, qui va me donner ce bonheur-là.
 
Le travail
 
On en vient à ce à quoi je pensais en commençant cet article. Le travail me procurerait le confort dont je parlais, l’argent nécessaire, la sentiment d’être utile aux autres, et la possibilité d’entretenir ma femme et ma famille. Mais pas n’importe quel travail. Ce qui me permettrait d’atteindre le bonheur parfait, c’est un travail que j’aimerais faire, un travail qui serait en même temps ma passion, un travail qui ne serait pas une contrainte puisqu’il représenterait en même temps ma raison de vivre et de me lever tous les matins. Un travail-plaisir. Il me donnerait une énorme satisfaction personnelle parce que, grâce à lui :

- je nourrirais ma famille

- je me sentirais utile

- je me sentirais fier de moi-même car je serais bon dans ce domaine

- je travaillerais pour moi, étant moi-même mon propre patron

- je n’aurais pas peur des horaires puisque je le ferais avec plaisir, que mes horaires seraient souples, fixées par mon bon-vouloir, et que je les dépasserais avec la certitude d’être récompensé par la suite

- il représenterait ce que j’ai toujours voulu et su faire

- le lieu de mon travail serait très proche de celui de ma partenaire amoureuse et de mes enfants

... Bref, je me vois bien auto-entrepreneur
 
Je me vois bien vivre de ma plume en écrivant à domicile. Mais je regrette aussi que de nombreux métiers, représentant autant de passions, soient mis de côté et dévalorisés par notre société marchande alors qu’ils permettraient à beaucoup de personnes d’être heureuses. Je pense à des métiers simples comme par exemple agriculteur, fermier, forgeron, artisan, celui d’écrivain, de poète, des métiers qui permettaient aux gens de se nourrir grâce à ce qu’ils produisaient de leurs mains. Je place volontairement sur un même plan ce qu’on fait sortir de la terre (légumes, agriculture ou élevage) et ce qu’on fait sortir de l’esprit (auteurs, créateurs, artistes). Ces métiers-là ne permettent plus aux gens de se nourrir. Pourtant, d’après moi, ils sont de ceux qui permettent de donner énormément de bonheur aux individus qui en ont la passion.
 
Que faut-il faire, quand on n’a pas la chance de concilier travail et passion ?
Travailler sans goût et sans plaisir pour se plier à quelques filières qui rapportent dans notre société mercantile. Comment voulez-vous que les gens soient heureux ?
 

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