Conversation avec l’état profond 

par PhiloCloud
vendredi 20 novembre 2020

 

Toute ressemblance avec des faits réels ne serait que pure et fortuite coïncidence.

Amoureux de la philosophie et du bon sens, j’ai toujours voulu savoir pourquoi tout fonctionnait à l’envers dans notre beau pays, pourquoi le juste et la raison étaient remplacés par l’émotion et l’arbitraire, pourquoi ce suicide collectif consenti, révolté et fasciné, persuadé que toutes les réponses sont enfouies quelque part dans les entrailles de la nature, je me souvenais que seuls les organismes parasités pouvaient faire persister leur symbiote à leur dépend. 

C’est la raison pour laquelle, autour d’un clavier, je me suis adressé à un véritable spécialiste de la question. 

- Bonjour, cher vous, ma première question sera simple et directe, qu’est-ce que l’état profond ? 

Pour faire simple, « Une collusion d’individus détournant pour leur propre compte et pour le compte d’une organisation supranationale les ressources et les institutions d’une nation », une sorte d’Etat dans l’Etat. 

- La France est-elle touchée par ce phénomène ? 

Oui tout particulièrement, du fait de son organisation poreuse et pyramidale ainsi que de ses nombreuses comorbidités, peuple râleur mais docile piloté par une médiocratie hautaine, ressentiment envers ceux qui possèdent, culpabilité des anciennes élites, nous avons aidé le faible à vaincre le fort, il a suffi ensuite de quelques leviers pour piloter la bête qui était déjà bien malade. 

- Mais comment obtenir l’accord d’un peuple sur sa propre soumission sans recourir à la force brute et provoquer naturellement un rejet ? 

Tout d’abord, Diviser et opposer. Je m’explique : en langage naturaliste, une nation est un accord tacite entre individus homogènes qui s’assemblent afin d’optimiser la conservation et la croissance du groupe, nous brisons dans un premier temps cette cohérence via la diversité, ainsi, cet ensemble se scinde, ses forces s’opposent et s’annihilent, l’individualisme et le communautarisme créent de multiples micro-affrontements, des luttes intestines qui occupent les citoyens à plein temps. 

Puis on neutralise les sentinelles du groupe. 

- Que voulez-vous dire par « Les sentinelles ? » 

Il s’agit du fameux patriarcat. En tant qu’anciens prédateurs, ils nous perçoivent instinctivement comme une menace, alors on les dévirilise et les ridiculise, on oppose les genres. N’ayant plus rien à défendre, ils s’amollissent et ne se mobilisent plus, la garde est baissée, il n’y a plus qu’à consommer (rire) 

- Mais concernant notre pays, quel a été le processus ? 

Tout a vraiment basculé en notre faveur il y a 15 ans, je vous passe les détails de notre bataille avec la haute administration et la vieille bourgeoisie endémique. 

Bref, il y avait une place à prendre, nous avons commencé à distiller nos fausses valeurs à ces grands romantiques, du bon et juste, nous sommes passés au bien et au mal grâce à la toute-puissance de l’ingénierie sociale  ! 

- L’ingénierie sociale ? 

Notre arme de manipulation massive, la grande hypnose, les MÉDIAS traditionnels épaulés par une multitude d’agences de communication invisibles mais terriblement efficaces, faux articles, faux profils, faux commentaires, on minimise, on omet, on exagère, bref un formidable mécanisme à fabriquer de l’opinion. 

- Mais pourquoi personne ne s’insurge ? 

Comme dit le dicton, « Tant que la mangeoire est pleine, le cochon mange sans peine » et la dette permet d’alimenter cette vaste mangeoire jusqu’au jour de l’abattoir, c’est presque indolore, car ce sont surtout leurs enfants et leur petits-enfants qui vont être consommés, condamnés à rembourser cette dette extraordinaire à durée indéterminé. 

Du côté des institutions comme l’armée, la police, l’administration ou nos acolytes politiques, dès qu’ils regardent la misère de leur perchoir, croyez-moi, ils sont contents de ne pas y choir. (Sourire) 

- Comment faites-vous pour recommencer tous les cinq ans la même comédie ? 

Même scénario et le public ne s’en lasse pas...(rire) Six mois avant la présidentielle, nos médias créent un climat anxiogène, violence, attentat, laxisme de la justice, gouvernement incompétent, immigration, etc. Rassurez-vous, ils n’ont besoin de rien inventer, il suffit qu’ils relatent les faits qu’ils cachent ou minorent par habitude. Dans le même temps, la parole est donnée au grand méchant de l’opposition, ce qui énerve tout le monde, les noms d’oiseaux fusent, ça débat, ça se bagarre, l’audience explose, bref, il faut que ça change ! Pensent M et Mme Michu. 

- Et comment cela se termine-t-il ? 

Notre homme providentiel apparaît, esprit éclairé, modéré, persuasif et surtout « boosté » ;). On le laisse venir tout doucement dans le jeu démocratique, tout en soutenant l’opposition pathétique, puis au dernier moment, les médias font volte-face ! Moraline à gogo, dérive fasciste, on provoque une confrontation, le méchant se déballonne comme prévu et c’est parti pour un autre tour ! Le public est content, il danse dans les rues, c’est comme un film américain, le gentil gagne à la fin. 

- Pour finir le Covid, entre nous, c’est vous ? 

Ce n’est pas nous ! vous ne seriez pas un peu complotiste par hasard ? (Rire) 
Non, le véritable grand gagnant est à l’origine de cette histoire, accident ou intention délibérée, peu importe, sachez qu’il n’y a pas que des complots, mais parfois juste des opportunités ;) 

 


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