De la prison pour viol au lycée et du lycée au meurtre.Trouvez l’erreur !

par rakosky
lundi 21 novembre 2011

Une mort atroce, une jeune fille de 13 ans, violée, assassinée et un corps calciné retrouvé au fond d'un bois rendu à ses parents....

Un fait divers, l'horreur ordinaire à laquelle personne ne pourra jamais s'habituer et se résigner, la douleur indicible que l'on imagine de ses parents, de ceux qui l'ont aimée, elle s'appelait Agnès et allait bientôt fêter ses 14 ans.

S'il y a un véritable scandale que révèle cette épouvantable histoire, c'est la scolarisation obligatoire pour TOUS jusqu'à 16 ans, de même ceux qui sont les plus dangereux pour nos enfants.

Cet individu a pu cacher son passé criminel parce que la Loi impose aux chefs d'établissement la confidentialité, quelle que soit la gravité des faits commis par un "élève".

Sur son dossier scolaire, vous pourrez voir ses notes de SVT, le niveau de ses performances en EPS ou en Histoire, mais rien sur un viol ou une agression sexuelle ou un séjour en prison.

Vous ne pourrez pas voir non plus d'indications sur son comportement puisque les professeurs ont l'interdiction de les porter sur les bulletins et que l'institution scolaire ordonne d'effacer toute trace du dossier scolaire de ces élèves.

J'ajoute que les proviseurs sont contraints de ne divulguer ni aux professeurs, ni aux parents ce type d'informations, soi-disant pour ne pas stigmatiser ceux que l'institution scolaire refuse de nommer sous un autre vocable que "jeune en difficulté".

Les parents de cette malheureuse jeune fille dont le beau visage va hanter bien des consciences, se consoleront en apprenant que le tueur de leur enfant pourra surement passer son Bac en prison

Le Parisien dans son édition en ligne du 19 Novembre nous en apprend un peu plus sur ce « jeune »

Le procureur a pris soin de couper court aux critiques qui commencent à poindre sur la présence du jeune homme dans l'établissement eu égard à son passé judiciaire. Le mis en examen, fils d'un professeur et d'une agent comptable, se trouve en effet sous le coup d'un contrôle judiciaire « très strict qu'il respectait », a précisé le procureur, pour une affaire de viol en août 2010. Après avoir passé quatre mois en détention provisoire à la suite d'un dossier de viol sur une camarade de classe dans le Gard.

Si nous comprenons bien, nous avons des parents qui considèrent que leur violeur de fils est un élève comme un autre et des institutions éducatives et judiciaires qui jugent que rien, pas même le viol commis « dans des conditions qui font froid dans le dos » ne peut remettre en cause la poursuite d'une scolarité dans un établissement où sont inscrits des enfants depuis la 6ème jusqu'à la Terminale.

Comme le dit Albert Dupontel « mon client n'est pas un mauvais gars, il aime tuer, c'est tout ».

L'article du Parisien se poursuit avec l'évocation par le Procureur des mesures de suivi judiciaire dont nous allons voir le caractère exemplaire :

Le jeune homme avait interdiction de séjourner dans le Gard, département de commission des faits poursuivis. C'est ce qui explique sa scolarisation en Haute-Loire. L'établissement huppé avait été choisi par ses parents. Il devait ensuite s'astreindre à un suivi psychiatrique (réalisé au Puy-en-Velay) et psychologique (au sein du collège-lycée Cévenol). « Les expertises ont démontré qu'il ne présentait pas de "dangerosité particulière" », a rappelé Jean-Yves Coquillat ajoutant que « la psychiatrie n'est pas une science exacte ».

Nous pouvons mesurer avec quel manque de sérieux est traitée la sécurité de nos enfants et la qualité d'expertises psychiatriques qui ont conclu à la non dangerosité du personnage comme dans tant d'autres affaires criminelles.

Nous en sommes donc arrivés à cette situation dangereuse et absurde où les autorités en charge de la sécurité et de la scolarisation de nos enfants ont érigé une forteresse juridique imprenable pour protéger les « droits » d'une infime minorité d'individus ultras violents, parfois jusqu'au crime.

Que ces individus soient protégés par la loi du silence et du secret imposée à tous sous peine de sanctions immédiate. 

Que soit imposée à nos enfants la proximité dangereuse et parfois mortelle de ceux qui plongent tant de nos établissements dans un climat de crainte et de violences quasi permanentes et qui n'ont retenu comme leçons d'éducation civique que la certitude de leur impunité, la conviction de leur innocence injustement persécutée.

Puisque nous allons juger un assassin présumé, pourquoi ne pas en profiter pour juger aussi la chaîne de lâchetés et d'imbécilité crasse qui ont conduit une malheureuse jeune fille à une mort aussi atroce et cruelle,


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